
En rivalisant avec Lyft, Uber dans le transport public
Elon Musk était interpellé par un internaute sur la question de savoir quelle est l’utilité de la caméra située au-dessus du pare-brise arrière des Teslas lorsqu’il a répondu : « la caméra est prévue pour la période où nous entrerons en concurrence avec Uber, Lyft via des personnes qui gagneront de l’argent par le biais de leurs véhicules intégrés à la flotte autonome partagée Tesla. Au cas où quelqu'un mettrait en l'air votre voiture, vous pouvez regarder la vidéo. »
Noter qu’Elon Musk entend également lancer un service similaire à celui d’Uber, ce, sans s’appuyer sur des tiers désireux d’intégrer leurs véhicules à la flotte autonome partagée Tesla.
Gagner de l’argent en dormant sur son lit ou en jouant à des jeux vidéo pendant qu’un véhicule autonome se tape le boulot dans le transport public ? L’idée est séduisante, mais pour certains, s’inscrit dans un futur difficile à imaginer ; seulement, pour Elon Musk, ce n’est désormais qu’une question de temps. « C'est exactement l'idée. Ce qui n'est pas bien compris, c'est que les voitures Tesla fabriquées aujourd'hui pourront le faire pour vous. Il s'agit seulement d'achever le logiciel et d'obtenir l'approbation réglementaire. Tout sera expliqué en détail dans un direct en ligne le 22 avril », a-t-il tweeté.
Elon Musk s’apprête donc à aller bousculer ceux qui, si l’on s’en tient à ses déclarations, ont une certaine avance. Chez Lyft – une entreprise de transport à la demande basée en Californie – par exemple, on déclare avoir déjà fait faire à des véhicules autonomes plus de 5000 trajets. Petite précision à ce propos : ces voyages en BMW « autonome » proposés par Lyft se font sur des voies privées à Las Vegas. L’explication à cet état de choses se trouve certainement dans les détails techniques. Ce qu’il faut souligner à ce propos est que les systèmes de conduite autonome proposés par Lyft ont un dénominateur commun avec ceux sur lesquels les actuelles Teslas s’appuient : il faut une assistance humaine en cas de problème ; en d’autres termes, il s’agit de systèmes semi-autonomes. D’ailleurs, une mise à jour de l’AutoPilot de Tesla émise à mi-parcours de l’année dernière oblige le conducteur à garder les mains sur le volant.
D’après le site web de Tesla, les véhicules de l’actuelle flotte sont équipés de tout le matériel nécessaire pour fournir une pleine capacité d’autopilotage. Les travaux de l’entreprise portent donc en principe sur le logiciel qui va tourner en toile de fond. Alors qu’on amorçait la dernière semaine du mois de février de l’année en cours, Musk a fait une sortie pour promettre une Tesla vraiment autonome d’ici 2020. Le site web de l’entreprise revient de façon extensive sur le concept.

Tesla ne ferait alors que rejoindre Waymo. En effet, la division d’Alphabet est devenue la première entreprise à recevoir un permis de l’État de Californie pour le test de véhicules sans conducteur sur le siège avant et sans conducteur de secours. D’après une publication de Bloomberg, l’entreprise a en principe lancé son premier service commercial de voiture sans conducteur alors que l’année précédente s’achevait.
Source : CNBC
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