Le Centre de cybersécurité britannique dit non aux éditeurs d'antivirus basés en Russie
Objectif : protéger les informations classées top secret
Le 2017-12-04 15:12:57, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
Les malheurs de Kasperky Labs se propagent du sol étasunien vers le Royaume-Uni désormais. La firme basée en Russie emporte ses congénères avec elle dans sa tombe. D’après des orientations publiées par le Centre de cybersécurité britannique (NCSC), les solutions antivirus basées sur le sol russe sont à exclure des systèmes dédiés à la gestion d’informations classées top secret.
« Nous recommandons d’éviter de recourir à une solution antivirus dont l’éditeur est basé en Russie partout où il sera établi que l’accès à certaines informations par le gouvernement russe constitue un risque pour la sécurité nationale. Ceci veut concrètement dire que pour les systèmes qui traitent des informations classées top secret ou plus, une solution d’un éditeur basé en Russie ne devra jamais être utilisée », peut-on lire dans la lettre adressée aux fonctionnaires supérieurs les plus gradés des départements ministériels de Grande-Bretagne.
« Comme l’a souligné le Premier ministre, la Russie agit contre le Royaume-Uni dans le cyberespace. Le NCSC prévient contre les capacités offensives pointues de cet acteur dans cette sphère. Ses aptitudes en la matière sont d’ailleurs utilisées comme outils de gouvernance. Cela inclut l’espionnage, les perturbations et les opérations d’influence. La Russie en a après le gouvernement central de Grande-Bretagne ainsi que des infrastructures nationales critiques », peut-on lire à propos des raisons qui ont inspiré les orientations du NCSC.
Les solutions antivirus Kaspersky Labs ont très mauvaise presse depuis les soupçons de collaboration de la firme avec le gouvernement russe. À date, la dernière opposition entre l’éditeur de solution antivirus russe et les Américains tient à ceci que le logiciel a servi aux Russes à se procurer des documents de la NSA. C’est un fait, mais avec lui, chemine un autre qui, dans le contexte actuel, est discutable : les solutions de l’éditeur sont de qualité.
Le gouvernement britannique lui-même reconnait la forte adoption de la solution antivirus sur son sol. « Kaspersky est de loin l’intervenant d’origine russe le plus important au Royaume-Uni », écrit le NCSC. Aussi y aura-t-il des pourparlers entre le gouvernement britannique et la firme de sécurité. Il s’agira de la mise en place de mécanismes permettant d’éviter l’envoi des données vers des serveurs en Russie. On en saura plus à ce propos au terme des échanges.
Les États-Unis ont donné le top départ et sont désormais suivis par la Grande-Bretagne en ce qui concerne la gestion des acteurs de la sphère cybersécurité basés en Russie. Depuis les présumées attaques de hackers russes contre des organes du Democratic National Committee (DNC), les scissions sont de plus en plus perceptibles sur le réseau global. Chaque État ou bloc met sur pied des mécanismes susceptibles de protéger ses installations d’intrusions orchestrées via Internet. Le face à face États-Unis et alliés contre BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est désormais plus qu’évident puisque la Russie travaille à la mise sur pied d’une infrastructure DNS à l’usage des BRICS.
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NCSC
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« Nous recommandons d’éviter de recourir à une solution antivirus dont l’éditeur est basé en Russie partout où il sera établi que l’accès à certaines informations par le gouvernement russe constitue un risque pour la sécurité nationale. Ceci veut concrètement dire que pour les systèmes qui traitent des informations classées top secret ou plus, une solution d’un éditeur basé en Russie ne devra jamais être utilisée », peut-on lire dans la lettre adressée aux fonctionnaires supérieurs les plus gradés des départements ministériels de Grande-Bretagne.
« Comme l’a souligné le Premier ministre, la Russie agit contre le Royaume-Uni dans le cyberespace. Le NCSC prévient contre les capacités offensives pointues de cet acteur dans cette sphère. Ses aptitudes en la matière sont d’ailleurs utilisées comme outils de gouvernance. Cela inclut l’espionnage, les perturbations et les opérations d’influence. La Russie en a après le gouvernement central de Grande-Bretagne ainsi que des infrastructures nationales critiques », peut-on lire à propos des raisons qui ont inspiré les orientations du NCSC.
Les solutions antivirus Kaspersky Labs ont très mauvaise presse depuis les soupçons de collaboration de la firme avec le gouvernement russe. À date, la dernière opposition entre l’éditeur de solution antivirus russe et les Américains tient à ceci que le logiciel a servi aux Russes à se procurer des documents de la NSA. C’est un fait, mais avec lui, chemine un autre qui, dans le contexte actuel, est discutable : les solutions de l’éditeur sont de qualité.
Le gouvernement britannique lui-même reconnait la forte adoption de la solution antivirus sur son sol. « Kaspersky est de loin l’intervenant d’origine russe le plus important au Royaume-Uni », écrit le NCSC. Aussi y aura-t-il des pourparlers entre le gouvernement britannique et la firme de sécurité. Il s’agira de la mise en place de mécanismes permettant d’éviter l’envoi des données vers des serveurs en Russie. On en saura plus à ce propos au terme des échanges.
Les États-Unis ont donné le top départ et sont désormais suivis par la Grande-Bretagne en ce qui concerne la gestion des acteurs de la sphère cybersécurité basés en Russie. Depuis les présumées attaques de hackers russes contre des organes du Democratic National Committee (DNC), les scissions sont de plus en plus perceptibles sur le réseau global. Chaque État ou bloc met sur pied des mécanismes susceptibles de protéger ses installations d’intrusions orchestrées via Internet. Le face à face États-Unis et alliés contre BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est désormais plus qu’évident puisque la Russie travaille à la mise sur pied d’une infrastructure DNS à l’usage des BRICS.
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NCSC
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ZeflingExpert confirméActuellement je ferais autant confiance à la Russie, qu'aux État Unis ou même n'importe quel pays pour ce qui est de la sécurité.le 04/12/2017 à 16:18
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nirgal76Membre chevronnéLes anglais, toujours les bons toutous des USA.le 04/12/2017 à 16:27
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GordonFreemanMembre éclairé
Qu'est-ce qui te fais dire qu'il (coolspot) n'a rien compris ?
Perso je vois pas ce que tu amènes de plus avec ton message (hormis une théorie qui n'engage que toi et des fautes d’orthographes).
Tu sais, ça sert à rien d'être agressif, les personnes ont le droit d'avoir leurs avis. Et pire, ils ont le droits d'en avoir un différents du tiens et de l'exprimer, et même de voter Mélenchon ou LePen, ne t'en déplaise!
Bonne journée.le 05/12/2017 à 8:55 -
sirthieMembre éprouvéHeu, on pourrait pas revenir au sujet de l'article ?
Perso, je suis belge, alors, les querelles politiques franco-françaises, hein...le 05/12/2017 à 15:35 -
coolspotMembre éprouvéPar contre aucun problème ni aucune remise en question de tous les logiciel en provenance des EU
Bref ca me désespère et bon on a la même connerie chez nous avec des politicien crétins au possible qui n'ont aucune préoccupation ou motivation pour ne serait-ce que réfléchir à une souveraineté numérique (faut dire qu'on a déjà abandonné notre souveraineté de manière globale à l'UE qui fait qu'on est même plus maitre sur notre propre térritoire => cf la dernière blague sur le glyphosate)le 04/12/2017 à 16:42 -
ddoumecheMembre extrêmement actifMoi je ne ferais pas aucunement confiance à un antivirus ayant tous les privilèges pour tourner sur une machine contenant des documents confidentiels.
Qu'il soit russe ou américain.le 04/12/2017 à 19:46 -
AoCannailleExpert confirméL' "UNION" Européenne n'existe pas. On est un conglomérat de consommateur et fournisseur de main d'oeuvre.
Les Etats sont en concurrence les uns les autres pour accueillir les entreprises étrangères, et du coup, fiscalement, c'est chaque pays qui trinque.
Les Habitants sont en concurrence les uns entre les autres pour trouver du travail. Du coup, niveau salaire et protection sociale, c'est chaque habitant qui trinque.
Il faut très vite, pour continuer d'oser s'appeler "UNION", procéder à une harmonisation fiscale et sociale.le 05/12/2017 à 10:46 -
Ryu2000Membre extrêmement actifCe n'est pas vrai, il y a plusieurs types de concurrences déloyale au sein de l'UE.
- Les salaires et les charges sont différents, d'ailleurs Macron bricolait un truc à propos des travailleurs étrangers, il était ultra fier de lui alors qu'il n'a rien changé du tout...
- Les impôts sont différents et il y a plusieurs paradis fiscaux (Luxembourg, Pays-Bas, Irlande)
- Au niveau des lois l'UE impose une sorte de minimum, mais on peut faire plus (les règlements sont plus dur en France)
Je pense qu'en France nous ne ferions pas ça :
Une mer de plastique en Espagne
C'est de la culture en serre, et des pauvres sont exploités.
En fait c'est exactement ce qu'elle va faire.
Parce que les français sont plus soucieux de l'écologie et de la qualité de la nourriture que le reste des peuples de l'union européenne.
Le problème c'est que ça traine, au lieu de l'interdire tout de suite, ça va prendre 3 ans.
Macron réaffirme que la France interdira le glyphosate « au plus tard dans trois ans »
Ça a toujours été le cas...
Produire en France a toujours coûté plus chère que produire dans n'importe quel autre pays de l'union européenne.
Produire en Bulgarie, en Pologne, en Roumanie coûte moins chère que produire en France.
Niveau salaire / charge / taxes / impôts la France n'est pas à égalité avec la Bulgarie.
C'est le but de l'UE : donner l'avantage aux pays qui produisent pour le moins chère. (là où il y a moins de normes et des salaires bas)
Un pays normal (comme la Suisse) met en avant sa production national (si on produit quelque chose, on ne l'importe pas), le protectionnisme fonctionne, c'est logique et écologique, c'est un cercle vertueux.
70% des Français prêts à payer plus cher pour du «made in France»
"Les Lepen" ça ne veut rien dire, il n'y a aucun rapport entre Jean Marie et Marine.
Marine ne veut même pas quitter la zone euro, donc laissez tomber...
Elle devait plaire aux vieux, et les vieux ont peur quand on parle de quitter l'euro ou l'union européenne.
Melenchon pense qu'on peut changer l'UE...
Il croit que la France a plus de poids que les 27 autres réunis...
Il a peut être évoluer depuis, mais à une époque il parlait de changer l'UE ^^
Mélenchon ne veut pas sortir de l'Europe
Jean-Luc Mélenchon a assuré aujourd'hui qu'il ne souhaitait sortir ni de l'Europe ni de l'euro, enjoignant ses détracteurs à "un peu de sérieux" sur cette question, lors d'un meeting à Dijon retransmis par hologramme dans six autres villes françaises.
(...)
Attaqué par ses concurrents sur sa volonté d'appliquer immédiatement son plan B consistant à sortir des traités européens avec les pays qui souhaitent accompagner la France, Mélenchon s'est dit "sûr" de parvenir à négocier une modification des traités. Il a rappelé qu'en Europe, les autres pays "ne sont pas nos ennemis mais ne sont pas aussi nos maîtres, ils sont nos partenaires et dans un partenariat on discute des problèmes pour les régler".
Ce qui est bénéfique à la France n'est pas forcément bénéfique aux 27 autres...le 05/12/2017 à 9:46 -
Ryu2000Membre extrêmement actifOuais je sais pas ce qu'elle racontait comme connerie, mais c'était bien n'importe quoi...
C'est dommage parce que l'économiste du FN est doué. (Bernard Monot)
Malheureusement Marine est nul à chier...
D'ailleurs je ne sais pas ce qu'attend le parti pour la remplacer.
Elle devrait faire comme Hollande "Je suis grillé, donc j'arrête d'être candidat".
Non pas du tout.
Marine son truc c'est la dé-diabolisation, Jean Marie en à strictement rien à foutre d'être bien vu ^^
D'ailleurs Marine a viré son père du parti.
Elle était plus proche de la vision de Philippot (gars qui s'est fait virer du parti)
.
Je ne suis pas du tout fan du FN (c'est à cause du FN si Macron a fait un score énorme de 66,10 % au second tour de la présidentielles).
Si j'étais fan du FN, ce serait dommage de ne pas me parler, parce qu'il est toujours plus intéressant de confronter des idées.
Il faut parler avec tout le monde et étudier le maximum de points de vue.
J'ai rien contre les musulmans.
Je ne suis pas Manuel Valls, Elisabeth Badinter, Eric Zemmour, etc ^^
Est-ce que vous pouvez m'indiquer exactement quel point de ce que j'ai écris est incorrect d'après vous ?
Là il n'y a pas d'argument, donc ce n'est pas évident.le 05/12/2017 à 10:56 -
AesonNouveau Candidat au ClubIl faut parler avec tout le monde et étudier le maximum de points de vue.
le 05/12/2017 à 12:19