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Des employés de Facebook se renseignent sur des emplois extérieurs à l'entreprise,
Et veulent savoir la meilleure façon de partir de la société

Le , par Stan Adkens

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17  0 
Facebook ne serait plus un eldorado ou l’entreprise où tout travailleur rêve de passer toute sa carrière professionnelle. Certains employés du réseau social seraient tentés par d’autres aventures et seraient en train de se renseigner sur la meilleure manière de partir de chez le géant de la Silicon Valley. C’est ce que rapporte un article de la CNBC du lundi. Selon CNBC, les employés de Facebook appellent leurs anciens collègues pour chercher des emplois extérieurs à l'entreprise et demandent quelle est la meilleure façon de partir.

Facebook dont l’effectif des employés a augmenté à environ 50 % sur une période d’une seule année – de 23 200 employés en septembre 2017 à plus de 33 600 un an plus tard – selon des rapports financiers, connait depuis cette année des difficultés a n’en point finir qui ont impacté négativement, non seulement, la fréquentation du plus prestigieux des réseaux sociaux, mais également, son stock qui a chuté de près de 40 % par rapport au mois de juillet.

En effet, depuis mars derniers, à la suite du lancement de l’alerte de violation massive des données par Christopher Wylie, l’ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica, Facebook fait l’objet de sévères critiques de la part des utilisateurs, des organisations de défense des droits humains, des institutions juridiques ainsi que des organismes étatiques de régulation. Facebook, accusé d’être incapable de protéger les données des utilisateurs, a été emmené à témoigner de son implication dans le scandale Cambridge Analytica, devant le Congrès des Etats-Unis et le Parlement européen.

Facebook s’est fait aussi illustré par sa mauvaise politique d’utilisation des données utilisateur par des tiers. La société a révélé en juin dernier qu’elle donnait accès aux données utilisateur à plusieurs dizaines d’entreprises, dans un rapport qu’elle a remis au Congrès des Etats-Unis. La société continue également à lutter contre les faux comptes ou les bots sociaux sur sa plateforme afin de la débarrasser de la diffusion des actualités aux sources peu fiables qui ont entachées le processus démocratique aux Etats-Unis lors des élections présidentielles 2016.


Facebook a fait aussi l’objet d’importants piratages cette année, dont celui qui a affecté 30 millions de compte en septembre et qui a exposé les données sensibles des utilisateurs telles que le nom d'utilisateur, le statut de la relation, la religion, la date de naissance, niveau d'éducation, travail, les 10 derniers lieux dans lesquels ils ont ouvert ou ajouté des tags et les 15 recherches les plus récentes. L’attaque avait été menée à partir d’une fonctionnalité de Facebook conçue pour améliorer la confidentialité sur le réseau social.

Toute cette succession d’événements qui implique le manque de sécurité des données sur le réseau social a poussé un quart des utilisateurs américains de Facebook à supprimer l'application en 12 mois, tandis que 74 % ont changé leur relation avec le réseau social. Facebook ne ferait plus rêver les jeunes, ces derniers représentent 64 % de ceux qui ont modifié leur relation avec le réseau social. Facebook vit également une crise interne depuis 2017. Plusieurs actionnaires veulent voir partir Mark Zuckerberg de son poste de PDG.

En revenant à l’actualité, CNBC rapporte que les anciens employés partis de Facebook lui ont confié qu’ils ont été beaucoup appelés, ces derniers mois par leurs anciens collègues restés à Facebook pour s’informer des offres d’emploi ou rechercher une référence. Ceci arrive dans toutes les entreprises, cependant, le cas de Facebook mérite qu’on y regarde de près. En effet, selon 6 anciens employés partis de Facebook au cours de ces 2 dernières années, c’est une situation exceptionnelle que le réseau social n’avait pas vécu avant, Facebook étant connu à la Silicon Valley comme la société que personne ne quitte, selon CNBC.

Cependant, ce rapport des anciens employés de Facebook n’est pas soutenu par des preuves palpables qui étayent le fait que des employés tendent à partir de chez Facebook, même si les anciens employés qui ont parlé à CNBC estiment que la vague de scandales et la chute du cours des actions, qui sont des faits réels, incitent de plus en plus de personnes à envisager de partir pour la première fois. « Chaque jour de nouvelles choses sortent », a déclaré un ancien dirigeant de la société. « C'est une atmosphère plutôt sombre en ce moment dans l'entreprise ».

Toute fois, sur le site Glassdor, un moyen pour les travailleurs de noter leurs employeurs, Facebook conserve une bonne image avec un taux de satisfaction de 4,3 sur 5, même si cette note a sensiblement baissé cette année. Par ailleurs, la recherche de nouvelles opportunités par les employés n’est pas inhabituelle à mesure que les entreprises de haute technologie évoluent, selon CNBC.


Notation de Facebook selon le site Glassdor

La recherche de nouvelles opportunités par les employés n’est pas inhabituelle à mesure que les entreprises de haute technologie évoluent

Selon CNBC, la tendance à rechercher de nouvelles opportunités par les employés des technologies n’est pas inhabituelle et n’a pas commencé avec Facebook. Google et Microsoft ont connu cela bien avant. Vers 2010, Google a vu une vague d'ingénieurs et de cadres partir pour des horizons plus verts, y compris Facebook. Au début des années 2000, Microsoft était confronté à un exode similaire, selon CNBC.

« Notre taux de rétention reste très élevé », a déclaré Anthony Harrison, porte-parole de Facebook. « Tout le monde à Facebook cherche à avoir un impact positif dans le monde et à travailler sur des défis difficiles qui comptent. »

L’épuisement et le besoin de faire quelque chose de différent, des potentielles raisons de départ

Un ancien directeur de Facebook a dit avoir entendu parler de quelques employés de Facebook dont un qui travaille pour la société depuis 7 ans, qui a déclaré être finalement épuisé. « Beaucoup de gens veulent faire quelque chose de différent », a-t-il déclaré. « Ils sont juste brûlés. »

Un ancien recruteur de Facebook dit avoir entendu 30 actuels employés au cours de la dernière année, dont 15 au cours des deux derniers mois qui disent pour la plupart, « Mon directeur est nul, et je dois chercher quelque chose de nouveau. Connaissez-vous de nouvelles opportunités ? », a rapporté CNBC. « Que voyez-vous sur le marché de la Silicon Valley ? », viennent-ils demander au recruteur.

Un changement plus général de la culture, une autre raison de départ

En effet, l’effectif des employés de Facebook qui était de 23 200 employés en septembre 2017 est passé à plus de 33 600 employés un an plus tard. Selon un ancien directeur de Facebook, cette croissance entraînait une bureaucratie accrue et un style de gestion descendant, avec plus de politique et plus de prestige. Ceci s’oppose à un environnement de start-up qu’offrait la société auparavant, où tous les employés pensaient qu’il y avait un soutien mutuel entre employés. « Beaucoup de gens réussissent plus par leur apparence que par leur travail, et il y a des gens qui ont été relâchés qui étaient incroyablement bien respectés et c'était parce qu'ils ne jouaient pas le jeu de la politique », a déclaré un des anciens gestionnaires.

Une douzaine d’autres employés qui envisageaient partir de Facebook ont contacté un ancien ingénieur de Facebook depuis son départ pour se renseigner sur son expérience personnelle depuis son départ. Un autre a demandé conseil sur l'autorisation de créer une start-up tout en restant chez Facebook, a ajouté l’ingénieur. « Globalement, j'ai constaté une légère hausse chez les personnes recherchant d'autres activités ou plongeant leurs pieds en dehors du pool Facebook », a-t-il déclaré.

Cependant, les employés de Facebook voudraient partir de la bonne façon

Les employés actuels de Facebook qui appellent les premiers partis ne demandent pas que de nouvelles opportunités, ils demandent également conseils aux anciens sur la meilleure façon de partir de Facebook, car selon CNBC, tout départ de chez Facebook implique l’inscription sur l’un des registres : attrition, c'est-à-dire « regrettable » ou « non regrettable ». Et être marqué « non regrettable » annule les chances futures de travailler à nouveau à Facebook tout en diminuant considérablement les possibilités d'emploi dans l’une des entreprises de premier plan de la Silicon Valley.

« La façon dont vous le faites et le timing comptent beaucoup, et cela nécessite une connaissance du jeu », a déclaré l'ancien ingénieur de Facebook.
« Une fois que quelqu'un a eu l'une de ces choses ... c'est comme Voldemort », a déclaré l'un des anciens responsables de Facebook. « C'est un nom que tu ne peux pas dire. »

Selon l’un des anciens responsables de Facebook, auparavant, le taux d'attrition était inférieur à 5 %, mais il pense que ce taux a augmenté cette année. « Personne n’a vraiment quitté Facebook. Il n’y avait pas beaucoup d’emplois de meilleure qualité », a déclaré l’ancien de Facebook. « Maintenant ? Je pense que c'est normalisé. Les gens ne voient plus Facebook comme un job de rêve. Ils sont prêts à partir et peuvent envisager des endroits meilleurs. »

Source : CNBC

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?
Pensez-vous que Facebook pourrait être confronté à un problème de rétention de son personnel ou d’embauche de nouveaux talents à l’avenir ?

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Avatar de sinople2000
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 7:08
mais retirez tout ça, ça rendra les gens moins cons (oui je sais sauf moi diront certains) et on en aura fini avec ces trucs débiles de réseaux sociaux
25  0 
Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 18/04/2019 à 14:59
Cela arrive à tout le monde, y'a pas de quoi en faire un drame.

Tiens, pas plus tard que la semaine dernière, je me baladais tranquillement au centre-ville, et paf ! Je braque une banque par erreur.
Cela m'arrive tout le temps, je suis vraiment tête en l'air.
17  1 
Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 8:04
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Meta menace de retirer Facebook et Instagram du marché européen
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Facebook a immédiatement averti que l'arrêt des transferts de données transatlantiques pourrait avoir un impact dévastateur sur l'entreprise. La société s'appuie sur le traitement des données des utilisateurs pour fournir des publicités en ligne ciblées.
Je trouve le contraste entre ces deux phrase très intéressant.
Meta se croit suffisamment important pour que sa mise en danger soit une menace pour son environnement européen. Mais cette phrase souligne aussi sa fragilité. Il y a quelques années ils n'auraient pas parlé de l'impact, il auraient lancé un bras de fer en attendant que les politiques craquent avant eux.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Cette menace est-elle crédible selon vous ?
J'ai de gros doutes, Facebook est en perte de vitesse et l'Europe est une part importante de leur marché.
Ces entreprises réfléchissent en bénéfices/risques, mettre cette menace a exécution montrerait pour moi à quel point facebook n'a plus rien à perdre et tenterait la charge du désespoir.
Je pense qu'ils n'en sont pas encore là mais me réjouis qu'ils s'en rapprochent.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels impacts pour les entreprises qui dépendent de Facebook pour leurs activités ?
J'ai l'impression que c'est de moins en moins le cas.
J'ai deux amis qui ont lancé leurs entreprises il y a quelques années, ils ont longtemps été extrêmement actifs sur Facebook qui était leur principal média de communication.
Avec le COVID des petites boites se sont regroupées pour mutualiser leurs communications et leur dépenses.

Je ne connais aucune entreprise dont l'activité ne dépend que de Facebook.
Par contre c'est une autre histoire pour les associations mais de celles que je connais elles ont une existence physique suffisante pour qu'à la disparition de Facebook elles se dirigent vers un autre média.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 10:18
Je trouve cela quand même légèrement déplacé, ils connaissaient parfaitement ce à quoi ils s'engageaient en achetant des actions de type A, plutôt que de celles de type B. Les règles du jeu ne sont pas une surprise.
S'ils ne sont pas content, pourquoi ne vendent-ils par leurs actions ?

C'est comme aller à une boulangerie, acheter une baguette de 100g, et se plaindre que celui qui achète une flûte de 200g a plus de pain en sortant...
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 12:23
Citation Envoyé par Jonathan Voir le message
L'Italie inflige à Facebook une amende d'1,1 million de dollars

En décembre 2018, l'agence avait condamné Facebook à une amende de 10 millions d'euros pour avoir induit en erreur ses utilisateurs en raison de ses pratiques de connexion et au mois de mars de cette année, elle a mis en cause Facebook sur l'utilisation abusive des données, mais cette fois là, le géant des réseaux sociaux avait choisi de payer un montant réduit de 52000 euros dans l'espoir de régler le problème.
Il faut changer d'échelle pour tout remettre en perspective :
Je vous informe que Facebook réalise un chiffre d'affaires de 1 776 $ par seconde qui passe (24/24h sur 365j), la première amende représente 619 secondes d'activité de Facebook et la deuxième : 29 secondes.

Sous cet angle, c'est tout de suite beaucoup plus parlant, vous ne trouvez pas ?
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Avatar de philouZ
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 9:33
Perso je n'ai pas de compte facebook, pas d'instagram, de tik tok...

Que meta se barre d'Europe ça ne peut faire que du bien. Autour de moi y'a pas mal de gens qui stoppent leur compte parce que ras le bol de tout ça. Si demain il n'ya plus de réseaux sociaux sur internet, les gens retrouveront une façon de vivre plus simple et seront certainement moins stressés dans leur vie de tous les jours.
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Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 10/02/2022 à 9:31
Il y a un truc qu'on appelle "le retour à la ligne" bien pratique pour rendre l'écrit plus lisible et agréable.
il y a un autre truc qu'on appelle "le plan dialectique", qui permet de structurer le propos pour le rendre plus intelligible

Parce que là on vient de se prendre deux pavés dans la tronche, c'est indigeste
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 11:28
Fin 1er trimestre 2019 :

Entreprise Trésorerie Chiffre d'affaires
Google 113 milliards $ 137 milliards $
Apple 245 milliards $ 265 milliards $
Facebook 45 milliards $ 56 milliards $
Amazon 37 milliards $ 242 milliards $
Microsoft 131 milliards $ 110 milliards $
Dell 15 milliards $ 90 milliards $
Uber 8 milliards $ 11 milliards $
Total 594 milliards $ 911 milliards $

Total GAFAM : 571 milliards de $ de trésorerie
Total GAFAM : 810 milliards de $ de chiffre d'affaires (Cela représente grosso modo le PIB cumulé de 90 pays de la planète sur 194)

tu veux lutter toi ? A part la puissance de feu d'un état comme la Chine, je ne vois pas comment tout ce petit monde ne pourrait pas racheter n'importe quelle société concurrente ou qui commencerait à marcher sur leur plates bandes (d'ailleurs c'est se qui se passe, d'où l'entrevue d'un abus de position dominante)
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Avatar de pcouas
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 6:19
Justement occupons nous de Ticktok aussi
La chine justement a fait "plier" Facebook et pas l'europe !!,
Que Facebook se retire, de tout façon Facebook est en perte d'utilisateurs !!!
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Avatar de fabverdet
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 08/02/2022 à 18:18
Meta réalise presque 40% de son CA en Europe, sans compter les ventes publicitaires auprès de ses clients états-uniens pour le marché européen. Vous connaissez beaucoup de sociétés capables de faire une croix sur 40% de leur chiffre d'affaire, voire plus, par ce qu'elles ne sont pas contentes des lois en vigueur ?...
C'est un discours déjà entendu qui ne prend plus.
Si Meta se retirait du continent européen, il y aurait un choc ponctuel mais sans grande conséquence (à par pour les sociétés qui ont basé exclusivement leur business sur eux). D'autres acteurs existent déjà ou émergeront.
Même Google, bien plus indispensable que Meta ne serait pas capable de faire ça.
En revanche, Meta ne s'en remettrait pas face à ses concurrents (et ils sont nombreux et méchants...) : partent de confiance des clients, perte de valorisation en bourse, perte du positionnement de premier réseau social mondial, perte d'annonceurs... Ouille !!!

Le problème de fond, c'est la loi états-unienne, incompatible avec le RGPD. Faut pas lâcher le bout de gras ! Ils nous les brisent, ces américains ! Ils veulent travailler en Europe, ils doivent respecter les lois européennes, comme nous respectons les lois états-uniennes aux états-unis.
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