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Facebook a été un désastre pour le monde, et laisse sa plateforme fomenter la haine et saper la démocratie,
D'après Jamelle Bouie du New York Times

Le , par Stan Adkens

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Facebook a transformé l’ère du réseautage social en s’imposant sur Internet comme étant un moyen incontournable de relier des personnes physiques ou personnes morales entre elles. La plateforme a été incroyablement lucrative pour son PDG et fondateur, Mark Zuckerberg, qui compte parmi les hommes les plus riches du monde. Mais le réseau social « a été un désastre pour le monde lui-même, un puissant vecteur de paranoïa, de propagande et de conspiration, ainsi que de répression autoritaire et d'attaques vicieuses contre la presse libre », a écrit un chroniqueur dans un article d’opinion publié vendredi dans le New York Times.

Si Facebook a été une industrie à succès pour son créateur, la plateforme essuie les critiques de ses détracteurs sans discontinuer. Les dernières critiques en date sont venues de Jamelle Bouie, chroniqueur chez le NYT. Selon lui, les actions du réseau social entraînent « le chaos et la déstabilisation », au point qu’il se demande combien de temps encore la plateforme sera libre de fomenter la haine et de saper la démocratie dans le monde.

Pour étayer ses critiques, le chroniqueur a cité l’utilisation de Facebook pendant des années par l'armée du Myanmar pour inciter à la haine et à la violence génocidaire contre le groupe minoritaire Rohingya du pays, majoritairement musulman. Facebook aurait servi de relais et de catalyseur pour la crise et le nettoyage ethniques en République de l’Union du Myanmar, ce qui a entraîné des morts et des déplacements massifs. Il a fallu attendre 2018 pour que Facebook admette son inaction, arrête son service d'accès gratuit à Internet Free Basics dans le pays et s'excuse, alors que les critiques contre l’entreprise devenaient de plus en plus fortes.


Cette année, c'est en Éthiopie - où le récent assassinat violent de Hachalu Hundessa, chanteur et militant politique du groupe ethnique Oromo du pays, a conduit à la violence dans la capitale, Addis-Abeba - que Facebook est mise en cause. Cette effusion de sang a été « exacerbée par le partage presque instantané et généralisé de discours de haine et d'incitation à la violence sur Facebook, qui a attisé la colère des gens », a rapporté Bouie en citant un récent rapport. Ce tragique événement vient après un incident similaire en 2019, où la désinformation partagée sur Facebook a contribué à catapulter la violence qui a fait 86 morts dans la région d'Oromia en Ethiopie, selon le chroniqueur.

Les derniers événements d'Éthiopie sont arrivés au même moment qu'un nouveau mémo d’une ex-employée de Facebook en tant que spécialiste des données sur la plateforme, Sophie Zhang, qui affirme que l'entreprise a ignoré les manipulations politiques mondiales, ou tardait à agir dans certains cas. Le mémo obtenu par BuzzFeed News montre le refus de la société de prendre des mesures contre les gouvernements et les partis politiques qui utilisent de faux comptes pour diffuser de la propagande, tromper les citoyens et influencer les élections.

Dans le cadre de son travail, Zhang a trouvé des preuves de campagnes coordonnées de tailles diverses pour stimuler ou entraver les candidats ou les résultats politiques dans des pays comme l'Inde, l'Ukraine, l'Espagne, le Brésil, la Bolivie et l'Équateur, même si elle n'a pas toujours conclu qui était derrière ces campagnes.

« Au cours des trois années que j'ai passées sur Facebook, j'ai découvert de multiples tentatives flagrantes de gouvernements étrangers d'abuser de notre plateforme à grande échelle pour tromper leurs propres citoyens, et j'ai provoqué des nouvelles internationales à de multiples occasions », a écrit Zhang. « J'ai personnellement pris des décisions qui ont affecté des présidents nationaux sans surveillance et j'ai pris des mesures pour les faire appliquer contre tant de politiciens éminents dans le monde que j'ai perdu le compte », a-t-elle poursuivi.

Selon le chroniqueur du NYT, les révélations les plus troublantes de la note de Zhang concernent l'échec de Facebook à prendre des mesures rapides contre l'activité coordonnée dans des pays comme le Honduras et l'Azerbaïdjan, où les dirigeants politiques ont utilisé des armées de faux comptes pour attaquer les opposants et miner les médias indépendants. « Nous ne nous sommes tout simplement pas souciés suffisamment de les arrêter », a-t-elle écrit.

Facebook et d'autres médias sociaux sont exploités de multiples façons par les régimes autoritaires, y compris « encadrer le débat public selon leurs termes »

Jamelle Bouie cite également Siva Vaidhyanathan, spécialiste des médias à l'Université de Virginie, dans son livre "Antisocial Media : Comment Facebook nous déconnecte et mine la démocratie". Selon le professeur Vaidhyanathan, « Il y a cinq façons principales dont les régimes autoritaires exploitent Facebook et d'autres services de médias sociaux ».

Ils peuvent « organiser des contre-mouvements à la société civile émergente ou des mouvements de protestation », « encadrer le débat public selon leurs termes », permettre aux citoyens « d'exprimer des plaintes sans appel ni protestation directe » et « se coordonner entre les élites pour rallier le soutien ». Ils peuvent également utiliser les médias sociaux pour aider à « la surveillance et au harcèlement des militants de l'opposition et des journalistes », lit-on dans l’article d’opinion.

Bouie rappelle également d’autres activités similaires dans le monde entier, l’utilisation de Facebook et d'autres médias sociaux en Russie par les alliés du président Vladimir Poutine pour harceler les critiques et répandre la désinformation au nom du régime. En Inde, le parti Bharatiya Janata de Narendra Modi a également utilisé Facebook pour « attiser les passions anti-musulmanes et canaliser les gens vers les urnes » ainsi que pour « détruire la réputation des journalistes, des militants de la société civile, des critiques des politiques anti-islamiques et des ennemis politiques », a rapporté le chroniqueur en citant Vaidhyanathan.

Selon la propre enquête de Facebook, la plateforme abrite des milliers de groupes et de pages Qanon, avec des millions de membres et d'adeptes, selon un article publié par NBC News en août. Qanon est une communauté regroupant les promoteurs d'une théorie du complot qui allègue l'existence d'une cabale pédophile contrôlant les affaires du monde. Selon les documents internes vus par NBC News, Facebook a contribué à cette croissance du groupe sur sa plateforme.

En effet, le chroniqueur rapporte que les algorithmes de recommandation du réseau social poussent les utilisateurs à s'engager dans le contenu de QAnon, diffusant la conspiration à des personnes qui ne l'auraient peut-être jamais rencontrée autrement. Le chroniqueur cite également un rapport du German Marshall Fund qui associe la récente vague de conspirations d'incendies - fausses déclarations d'incendies criminels en Oregon par le groupe antifa - à la propagation incontrôlée de rumeurs et de désinformation sur Facebook.

Mais Facebook ne se laisse pas abattre par les critiques. Suite au mémo de Zhang, un porte-parole de Facebook a déclaré dans un communiqué : « Nous avons constitué des équipes spécialisées, travaillant avec des experts de premier plan, pour empêcher les mauvais acteurs d'abuser de nos systèmes, ce qui a entraîné la suppression de plus de 100 réseaux pour comportement non authentique coordonné ». « Travailler contre les comportements non authentiques coordonnés est notre priorité, mais nous nous attaquons également aux problèmes du spam et des faux engagements. Nous étudions attentivement chaque question, y compris celles que Mme Zhang soulève, avant d'agir ou de faire des déclarations publiques en tant qu'entreprise ».

Au début de ce mois, le patron de Facebook a annoncé des mesures pour limiter la désinformation liée aux élections et mettre fin à la répression des électeurs, et pour soutenir les efforts visant à aider les Américains à s'inscrire et à voter.

« Cette élection ne va pas être comme d'habitude. Nous avons tous la responsabilité de protéger notre démocratie. Cela signifie aider les gens à s'inscrire et à voter, éclaircir la confusion sur la façon dont cette élection fonctionnera et prendre des mesures pour réduire les risques de violence et d'agitation ». « Facebook mène déjà la plus grande campagne d'information électorale de l'histoire américaine -- avec pour objectif d'aider 4 millions de personnes à s'inscrire et à voter », lit-on dans un communiqué partagé sur Facebook.

« Je crois que notre démocratie est suffisamment forte pour résister à ce défi et pour assurer des élections libres et équitables, même s'il faut du temps pour que chaque vote soit compté », a écrit Zuckerberg. « Nous avons déjà voté lors de pandémies mondiales. Nous pouvons le faire ».

Selon le chroniqueur du NYT, Zuckerberg a raison de dire que la démocratie américaine peut survivre à une pandémie. Ce qui n’est pas certain, cependant, c’est le fait qu'elle puisse survivre à une plateforme optimisée pour la conspiration, écrit-il.

Source : Jamelle Bouie du News York Times

Et vous ?

Que pensez-vous de l’opinion du chroniqueur ?
Pensez-vous que les mesures prises par les plateformes de médias sociaux suffisent-elles à faire reculer la désinformation ?

Voir aussi :

Facebook vient d'échouer à son tout premier audit sur les droits civils, l'entreprise n'est pas prête à s'attaquer à la "haine vitriolique" sur sa plateforme, d'après les militants des droits civils
Une ex-employée de Facebook affirme que l'entreprise a ignoré les manipulations politiques mondiales, ou tardait à agir dans certains cas
La manipulation en ligne devient une activité commerciale de plus en plus prisée, comment des entreprises de relation publique vendent-elles des mensonges sur internet ?
Bill Gates est désormais la principale cible des mensonges sur le coronavirus, surpassant même la conspiration sur le lien entre le coronavirus et la 5G, selon un rapport

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 15:55
Dans la presse écrite le responsable c'est non seulement le rédacteur en chef mais aussi à fortiori le directeur de publication. En cas de problème (diffamation) c'est bien le journal qui paie les dommages et intérêts.

Un article de merde qui véhicule la désinformation ne peux pas être publié sur un magazine de presse, sauf si le rédacteur en chef l'autorise, et il porte une grosse responsabilité, s'il autorise un article de merde qui fait trop de buzz négatif il risque d'être viré, c'est arrivé récemment sur une affaire d'incitation à la haine raciale.

Sur Facebook n'importe quel crétin ou troll manipulateur peux publier n'importe quel merde sans aucun contrôle, et pire encore plus l'article est abracadabrantesque et plus il sera relayé sur le net, car l'algo de google calcule les chances qu'un article fasse le buzz, le met encore plus en avant, et plus l'articles est grotesque et plus il marche, et au final le Zuckerberg ne risque tien car il est juste hébergeur de contenu et non éditeur. D'après les lanceurs d'alertes ex employés de Facebook Zuckerberg est parfaitement au fait de cette situation et a demandé à ses équipe de ne rien faire malgré les alertes en interne, car tout ce fatras d'articles merdiques génère énormément de trafic pour la plateforme Facebook, ce qui est bon pour lui.

Donc il y a bien une énorme différence entre Facebook et la presse. Après qu'est ce qui est juste ou pas de faire je n'en sais rien. Il y a aussi le fait que la majorité des journalistes soient socialo communiste et véhiculent des idées fausses, voir pire des informations fausses, et donc encouragent la population à la bêtise, donc de mon point de vue sur Facebook, c'est de la merde mais sur la presse écrite c'est guère mieux. Donc je fais mon tri personnellement.
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Avatar de SQLpro
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 16:50
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Désolé de te contredire, mais ce n'est pas Facebook qui publie, mais l'auteur.
À ton avis, pourquoi on a deux mots pour distinguer auteur et éditeur (celui qui publie) ?
Un auteur peut d'ailleurs s'éditer à compte d'auteur, mais le responsable est toujours l'éditeur.

Je te renvoie à la Loi sur la presse :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du...oie%20publique.

extrait :
Responsabilité du directeur de publication
Article détaillé : Directeur de publication.
Le directeur de publication est responsable devant les tribunaux de l'action de ses journalistes et collaborateurs dans le journal qu'il dirige.


Même si facebook essaye de se soustraire à ses responsabilités c'est bien lui qui édite et non les personnes qui utilisent le service facebook.

A +
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Avatar de Refuznik
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 19/09/2020 à 15:47
Hasard du calendrier, le Guardian a fait un article hier sur le mouvement Qanon au UK et pointe du doigt que Facebook ne fait pas grand chose https://www.theguardian.com/us-news/...analysis-shows
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/09/2020 à 9:25
j'ai du mal avec ce genre de discours... es ce qu'il y croit vraiment ou bien as t'il peur de la ré-élection de Trump et voudrais censurer/brider tout ce qui pourrais l'aider ?

En Inde, le parti Bharatiya Janata de Narendra Modi a également utilisé Facebook pour « attiser les passions anti-musulmanes et canaliser les gens vers les urnes » ainsi que pour « détruire la réputation des journalistes, des militants de la société civile, des critiques des politiques anti-islamiques et des ennemis politiques », a rapporté le chroniqueur en citant Vaidhyanathan.
c'est bien de prendre l'exemple d'un partie d’extrême droite histoire de faire peur, mais moi je peu aussi prendre l'exemple de fausses déclaration de harcèlement sexuel/viol sur ces mèmes réseaux (il y'en a pleins des comme ça) qui a détruit la vie d'homme blanc hétéro honnête. A mais tout de suite c'est pas pareil tu vois ça fait moins peur que de parler d’extrême droite raciste/sexiste/pédophile...

J'ai 2 questions pour ce Mr,
1) je veux bien que Trump utilise Facebook pour influencer les américains, mais les gentils démocrates ne le font pas ? seul le grand méchant Trump fait de la désinformation ?
2) Les américains sont ils tous cons au moins de croire tout et n’importe quoi ? si les américains pense que la terre est plate es ce la faute de Trump vraiment ? Le problème ne viendrais de leurs système éducatif pourrie ?

Selon le chroniqueur du NYT, Zuckerberg a raison de dire que la démocratie américaine peut survivre à une pandémie.
a bon ? leur système de santé est lui aussi complétement à la ramasse ce qui explique pourquoi y'a tant de mort/malade... une personne (pauvre) contaminé n'iras pas ce soigner et iras certainement travailler par nécessité (et contaminé ces collègues au passage)

C'est pas Trump ou Joe Biden la solution, c'est les hôpitaux et l'école gratuite (surtout pour les universités). Au moins ils apprendrons que la terre est ronde et que l'homme a posé sur la lune, c'est facilement prouvable, pour la terre un simple ballon météorologique à hélium avec une caméra suffit; pour la lune faut un puissant laser et le braquer sur les miroirs poser par les astronautes) Donald ou Joe ne le ferons jamais, mais les pays qui s'en sorte le mieux ont ces systèmes en place (système scandinaves). Et la France se porte pas trop mal non plus, c'est pas le pays a avoir le mieux gérer surtout au début mais c'est loin très d’être le pire.
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Avatar de SQLpro
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 15:29
Véhiculer des opinions qui sont publiées à l'échelle mondiale tout en dégageant sa responsabilité des écrits qui sont publiés, voila le scandale.
Ce n'est pas la liberté d'expression qui est visée. Mais la quasi impossibilité de se retourner contre facebook lorsque des propos diffamatoires sont exposés.
Toute démocratie à ses limites. En France la Loi sur la diffamation régit les publications nationales, qui peuvent être sévèrement condamnées et ont l'obligation, la plupart du temps de publier un rectificatif...
Mais pas facebook, parce que au dires de Mark Zukerberg, ce n'est pas faceBook qui écrit mais les gens qui l'utilise !

Or la Loi est claire en matière de publication en France, c'est bien le responsable de la publication qui est responsable en justice et peut être condamné !

Face à une entreprise mondialisée, nos Loi Françaises sont actuellement incapables d'agir pour condamner.... Alors que dire pour de petits pays ?

C'est là tout le nœud du problème....
Et c'est là que les profiteurs de tout genres, fachos, nazis, stalinistes... s'en donnent à cœur joie pour foutre le bordel, avec comme symptôme l'apparition au pouvoir de fachos de gauche ou de droite : TRUMP, POUTINE, Rodrigo Duterte (Philippine), Jair Bolsonaro (Brésil)...

C'est donc bien l'outil qu'il faut blâmer, car il ne s'auto régule pas (ce que clamait Zukerberg....) et on ne peut le contraindre !
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 16:31
Oui mais ça pose un problème démocratique : et d'une les journalistes font un minimum de vérifications pour éviter de publier des informations fausses, mêmes s'ils sont apte à publier des analyses fausses, et d'autre part Poutine ou d'autres ne se gênent pas pour financer des usines à troll et influencer les élections, donc les USA font bien face à un nouveau problème, c'est pas normal que les présidents des états unis soit nominé par Poutine au lieu d'être élu démocratiquement.

En France c'est guère mieux car les agitateurs gilets jaunes publient de fausses informations (fakes news) sur les réseaux sociaux pour inciter des crétins à une sois disant révolte, qui est juste en réalité des actes illégaux (destructions, pillages, vols,...) et anti démocratiques d'une toute petite partie de la population non seulement trop débile et ignare pour comprendre quoi que ça soit aux questions économiques mais aussi trop bête pour comprendre qu'ils sont victime de manipulation. Au final ces populations stupides se créent elle même leur propre préjudice, car leurs actions provoquent un désastre économique et donc le chômage, alors que si ces crétins avaient fait des choses constructive au lieu de destructives non seulement ils auraient un job, mais on aurais plus besoin du Smic car ayant plus d'emplois à pourvoir que de candidats les salaires seraient naturellement montés en flèche selon la loi de l'offre et de la demande, c'est ce qui est arrivé dans certaines parties des USA quand Trump à décidé d'exterminer un paquet de lois et mesures socialo communistes (démocrates) qui handicapent les USA.
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Avatar de saturn1
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 13:29
Oui c'est juste. Mais le problème est aussi du à l'idée de l'instantanéité.
Séance de lecture contre séance d'instagram. Pour le coup cette phrase assez simple. (Combien d'année d'écriture, d'échange réelle avec la parole avons nous et combien d'année de micro onde et de tweet avons nous.)
Facebook et twitter seront peut etre les nouveaux moyens de communications mais pas avant des millénaires(mais rien ne remplacera une feuille et un stylo..).
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 13:41
J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'assertion.

Est-ce l'outil qu'il faut blâmer ou l'usage qu'en font les gens ?

Ne devrait-on pas condamner les personnes ayant créer le moteur à explosion, parce que les voitures ont pollué l'atmosphère ?

Facebook a utilisé internet pour créer un système d'échange entre des personnes s'y inscrivant. Certaines personnes s'y inscrivant publient de la merde. Est-ce que Facebook en est responsable ? Et, est-ce que Facebook a l'autorité pour dire qu'untel n'a pas le droit de dire tel ou tel truc ?

Bref, c'est un faux procès. Ça donne l'impression que cette personne trouve que M.Zuckerberg a gagné trop d'argent avec son idée toute conne. Ben, rien ne l'empêchait de l'avoir, cette idée, non ?
Souvent les fortunes se créent parce qu'une personne a une idée, la réalise et que cette idée plait. Si personne n'avait adhéré à Facebook, M. Zuckerberg serait resté un anonyme, plus ou moins pauvre (ou riche selon que l'on voit le verre à 1/2 plein ou à 1/2 vide).

Bref, cette personne ne savait pas quoi dire, et il lui fallait un truc à publier pour toucher son salaire. Il est toujours facile de s'en prendre aux personnes en vues. Et comme, c'est à la mode de cracher sur Facebook, elle est sûre que son billet serait publié.
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Avatar de jo1244
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 25/09/2020 à 5:35
Il faut donc condamner les fabricants de couteaux de cuisine parce qu'ils sont quelques fois utilisés pour commettre des meurtres ou des attentats ?
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 25/09/2020 à 21:15
La guerre en Syrie, la guerre en Libye, la guerre en Irak, la guerre au Yemen, me semblent bien pire que FaceBook, même si on peut les critiquer...
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