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Open Libra, un fork du projet Libra, se présente comme une alternative « non gérée par Facebook »
Qui va rester compatible avec Libra sur le plan technique

Le , par Stéphane le calme

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15  0 
Visa, Mastercard, eBay, Stripe et Mercado Pago, membres fondateurs de la Libra Association, ont annoncé vendredi qu’ils abandonnent le projet de cryptomonnaie Libra. Cette nouvelle est survenue une semaine après l'annonce du retrait de PayPal, alors que les organismes de réglementation gouvernementaux continuent d'examiner minutieusement les plans de la nouvelle monnaie électronique.

Le retrait du projet des principales sociétés de paiement, dont Mastercard et Visa Inc., est un problème sérieux pour le projet naissant et les efforts ambitieux de Facebook Inc. pour établir une monnaie numérique d’envergure mondiale. Ces retraits signifient que la Libra Association ne peut pas compter sur ces processeurs de paiement américain majeurs pour aider les consommateurs à convertir leur monnaie en Libra et faciliter leurs transactions. Les autres membres de l'association, dont Lyft et Vodafone, sont principalement des sociétés de capital-risque, de télécommunications, de blockchain et de technologie, ainsi que des groupes sans but lucratif.

Dans un communiqué, un porte-parole de Visa a déclaré vendredi que la société « continuera à évaluer et notre décision finale sera déterminée par un certain nombre de facteurs, y compris la capacité de l'association à satisfaire pleinement toutes les attentes réglementaires requises. L'intérêt soutenu de Visa pour la Libra découle de notre conviction que des réseaux bien réglementés basés sur une blockchain pourraient étendre la valeur des paiements numériques sécurisés à un plus grand nombre de personnes et d'endroits, en particulier dans les marchés émergents et en développement ».

La société de paiement par internet pour les professionnels Stripe a donné une explication similaire pour son retrait. « Stripe soutient des projets qui visent à rendre le commerce en ligne plus accessible pour les gens du monde entier », a déclaré le porte-parole de la société. « La Libra a ce potentiel. Nous suivrons ses progrès de près et resterons ouverts à travailler avec La Libra Association à un stade ultérieur ».

eBay a abordé dans le même sens que les deux premières sociétés. « Nous respectons hautement la vision de la Libra Association », a déclaré la compagnie dans un communiqué. « Toutefois, eBay a pris la décision de ne pas aller de l'avant en tant que membre fondateur. En ce moment, nous nous concentrons sur le déploiement de l'expérience de paiement géré d'eBay pour nos clients », a-t-elle ajouté.


La solution se trouve-t-elle dans OpenLibra ?

Trente sociétés de blockchain et organisations à but non lucratif différentes envisagent de lancer un fork du projet Libra de Facebook, pour créer leur propre version sans autorisation baptisée OpenLibra. Alors que la cryptomonnaie à venir Libra de Facebook lutte pour plaire à ses partenaires et aux régulateurs, cette alternative espère pouvoir remédier à certaines de ses lacunes potentielles.

Annoncé lors de la conférence Devcon 5 de la fondation Ethereum à Osaka, au Japon, OpenLibra est décrit comme une « plateforme ouverte pour l'inclusion financière », avec une touche particulière : « Non gérée par Facebook ».

« OpenLibra est une plateforme technologique et une devise d'inclusion financière. Une alternative à la Libra de Facebook, qui met l'accent sur la gouvernance ouverte et la décentralisation économique. Le projet OpenLibra est un collectif informel d'individus. Nous n'avons ni "membres d'association", "partenaires", ni "employés" ni "leaders". Nous appartenons à des projets de blockchain et à des fondations à but non lucratif parmi les meilleurs de notre catégorie et travaillons sur une solution crypto-native concernant la Libra.

OpenLibra vise à être compatible avec Libra sur le plan technique, ce qui signifie que toute personne créant une application sur la plateforme Libra devrait également pouvoir la déployer facilement dans OpenLibra. La valeur du jeton OpenLibra sera indexée sur la valeur du jeton Libra. « Notre stratégie consiste à exploiter les atouts de la Libra, mais à l’étendre là où cela est nécessaire. OpenLibra se veut techniquement et financièrement compatible, embrassant ce qui est puissant ».


Quels sont les problèmes avec l'approche de Facebook ?

Facebook et ses partenaires créent un écosystème bancaire et monétaire numérique qui atteindra 4 milliards d'humains. Leur objectif est de remplacer l'infrastructure financière existante et de concurrencer les banques traditionnelles (et les banques centrales) du monde entier.

Les éditeurs notent que, telle que conçue, la plateforme Libra :
  • sera distribuée, mais non décentralisée ;
  • nécessite des autorisations pour une interaction avec elle ;
  • n'aura pas de garanties de confidentialité ;
  • sera dirigée par une ploutocratie (gouvernement par les plus fortunés).

Les éditeurs notent qu'un certain nombre de caractéristiques de la Libra sont utiles et peuvent même transformer les plus vulnérables. Mais leurs plans déclarés peuvent conduire à des résultats inquiétants :
  • Le jeton Libra serait régi par un groupe fermé de sociétés. Les gens du monde entier, même s'ils ne sont pas des utilisateurs de Facebook, feront partie du réseau Libra, mais n'auront aucun recours direct aux politiques de l'association. Si la Libra devient la banque centrale de l’Internet, il devient urgent de mettre en place une forme de gouvernance plus inclusive.
  • La valeur revient aux fondateurs. La valeur créée au sein de l'écosystème de la Libra sera capturée par les quelques sociétés qui font déjà partie du consortium. À ce jour, Facebook n'a pas l'intention d'inclure plus de partenaires dans le consortium ou de redistribuer les recettes avec plus d'acteurs au sein de leur réseau.
  • Le financement de la surveillance. La capacité d'une personne à s'engager financièrement (par exemple, emprunter en Libra) sera potentiellement déterminée par son graphique social et son activité en ligne.

« Malgré les oppositions des États-nations, nous pensons que Facebook atteindra probablement son objectif. Les gouvernements des pays de l’OCDE se concentreront sur leurs propres résultats et n’ont en réalité que peu de pouvoir législatif pour s’opposer à une force transnationale telle que la Libra de Facebook. Pour cette raison, nous créons OpenLibra ».


Alors que Libra sera une blockchain autorisée (ce qui signifie en gros que seules les parties autorisées pourront exécuter un nœud Libra), OpenLibra sera sans permission dès le début. Il y a aussi une différence importante dans la gouvernance. La Libra sera initialement gérée par une fondation comprenant jusqu'à 100 sociétés et organisations à but non lucratif. La manière dont OpenLibra sera gouvernée n’est pas tout à fait claire, mais l’équipe principale du projet, composée de 26 personnes, comprend des personnes liées à des projets de cryptomonnaies tels qu'Ethereum et Cosmos.

Lucas Geiger, cofondateur de la startup crypto Wireline (et membre de l'équipe principale mentionnée ci-dessus), a dévoilé mardi le projet OpenLibra sur la scène de Devcon. Selon CoinDesk, il a déclaré que les personnes et les organisations exploitant OpenLibra avaient « moins de responsabilités réglementaires que Facebook », et que les membres étaient décentralisés « non seulement géographiquement, mais aussi politiquement et économiquement ».

En ce qui concerne le financement, Geiger indique que les dépenses du projet sont initialement couvertes par une subvention de la Fondation Interchain, qui soutient les développeurs de Cosmos, et que d’autres subventions seront versées.

Jusqu'à présent, le projet OpenLibra a publié une version sans autorisation de la machine virtuelle Libra sur GitHub. Contrairement à la Libra de Facebook, les calculs de code sur OpenLibra, appelés « MoveMint », s’exécutent sur un logiciel blockchain Tendermint spécialement conçu pour être utilisé sur des plateformes publiques blockchain telles que Cosmos.

« Vous pouvez simplement faire un glisser-déposer sur OpenLibra de tout ce qui fonctionne sur la Libra de Facebook. Les finances fonctionneront de la même manière. Le code fonctionnera de la même manière », a déclaré Geiger. Ce dernier a précisé que l'idée de la Libra et de sa technologie était non seulement brillante, mais « susceptible de devenir la monnaie de l'internet ». Il a résumé en cette expression : « en Libra nous avons confiance, en Facebook non » (« In Libra we trust, in Facebook we don’t »).

Source : OpenLibra, déclarations de Geiger

Et vous ?

Que pensez-vous de ce projet ?

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Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2020 à 12:21
J'attend patiemment de voir le premier péquin venu se faire confisquer ses libras pour un commentaire désobligeant sur une photo quelconque. Déjà on lui clôturera son compte, donc son portefeuille, d'un claquement de doigt.
Et il s'agit bien là d'argent de monopoly saisissable instantanément, et pour lequel vous n'avez aucun recours juridique.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 27/11/2020 à 19:32
On n'a plus le droit de battre notre monnaie mais une entreprise elle le peut...
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/10/2019 à 16:06
De toute façon c'est pas gagné, les USA et l'Europe sont contre, et c'est pas le moment de faire le malin pour Zuckerberg, Facebook est sous le coup d'une enquête antitrust aux USA, et plusieurs politiques US veulent clairement démanteler son empire.
2  0 
Avatar de spyserver
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 24/10/2019 à 16:14
Ok pour le danger de Libra qui revient à faire un système centralisé mais le fait de l'interdire par des lois va empêcher tout autre projet de crypto futur plus sain (comme open libra par ex) et cela va laisser un boulevard aux banques qui vont s'en frotter les mains car elles sont déjà fragilisées par les taux bas mais avec l'avènement d'une cryptomonnaie mondiale, ça n'arrange aucun des acteurs historiques (les banques, les plateformes de paiement VISA,Mastercard et cie) et ça enfonce encore plus le clou, mais par contre en principe nous les utilisateurs on est gagnant si le système est ouvert.
2  0 
Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 28/12/2019 à 23:34
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Mais ne soyons pas dramatique car si nous vivions dans un tels monde es ce que se serait pire pour nous ? par sur... les dirigeants sont déjà plus ou moins esclave des grands groupes et en France on vote déjà des lois liberticide comme la loi Avia récemment alors...
Bah voyons, entre se faire pousser dans le trou ou y sauter de soi-même, quelle différence ?

La grosse différence entre un homme politique et un homme d'affaires, c'est que l'homme politique est chargé d'une mission d'État, alors que l'homme d'affaires s'occupe d'abord d'un profit personnel. Bien sûr, cette distinction n'est pas aussi nette dans la réalité (elle est même largement bafouée) mais ce n'est pas une raison pour s'en débarasser. L'intérêt collectif et l'intérêt personnel sont deux choses différentes, même s'ils sont entremêlés.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Au final entre voter pour un président ou un PDG quel différence aujourd'hui ?
D'un côté, tu votes parce que tu es citoyen. C'est un droit, et il est le même pour tous.
De l'autre côté, tu votes parce que tu es actionnaire. C'est une richesse, et plus tu es un gros actionnaire, plus tu es favorisé.

Confondre les deux, c'est faire un grand bond en arrière.
2  0 
Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/12/2019 à 9:57
Citation Envoyé par defZero Voir le message
Si tu vote uniquement parce que tu est citoyen et que c'est ton droit, tu a loupé l'essentiel il me semble.
Nos ancêtre ne ce sont pas battus pour le droit de vote, mais pour avoir voix au chapitre sur les décisions concernant leurs vie (justice, tout ça).
Le vote n'est qu'un moyen qui leur à était imposé par les bourgeois (1789) pour canaliser leurs envies de reprendre leurs vie en main.
C'est historiquement faux : le vote a été introduit comme un vrai pouvoir, c'est d'ailleurs pour ça qu'il a été longtemps censitaire pour le réserver aux bourgeois.

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Dans les fait ce que tu dépeins chez les actionnaires, ce retrouve en politique, puisque celui qui a le plus de ressources (argent, soutient, ...etc) finit toujours par gagner (pour la 5eme Rep. en tous cas).
Donc, confondre les deux, c'est avoir une vision plutôt réaliste je trouve puisque les comportements sont les mêmes.
C'est pas parce qu'on arrive a trouver des points communs que c'est la même chose, avec de telles simplifications on ne va pas bien loin niveau raisonnement.
2  0 
Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/12/2019 à 19:51
Citation Envoyé par defZero Voir le message
Je regrette, mais dans les faits je constate l'exacte opposé de ce que tu décrit.
Ce que j'observe c'est que ce sont :
- les actionnaires qui votent pour élire le DG (dont le rôle est de satisfaire les actionnaire, pas son bon vouloir)
- les citoyens qui votent pour élire les politiques (dont le rôle est de satisfaire leurs électorats et donc pas le bien commun, ce qu'il ne font jamais).
Du coup t'as logique semble partir d'un bon sentiment, mais ce n'est et n'as jamais était la réalité.
Tu as manifestement mal lu mon commentaire.
  1. À quel moment ai-je dit que ce principe était strictement respecté ? J'y ai même mis une grosse réserve.
  2. Concernant l'homme d'affaires, j'ai parlé d’un profit personnel, pas de son profit personnel. Ça peut être le sien ou celui de quelqu'un d'autre.
  3. Concernant l'homme politique, j'ai parlé de mission d'État. On peut évidemment espérer que ce soit pour un intérêt collectif (plus ou moins bien respecté) puisque c'est l'essence même de l'État.
  4. Évidemment qu'il doit chercher à satisfaire son électorat s'il est élu, puisqu'il a voté pour lui et qu'il est majoritaire. C'est l'inverse qui n'est pas normal, et c'est ce qui arrive le plus souvent.

Sur ce dernier point, un système de scrutin bancal et l'inéquité des moyens pour faire campagne vont évidemment corrompre le résultat et permettre à un Macron d'être élu plus par rejet des autres candidats que par adhésion. Ce genre de faiblesse met à mal l'intérêt de la distinction entre la politique et les affaires.

Cela signifie-t-il pour autant qu'on ne verrait aucune différence en se débarrassant de cette distinction ? Pour vivre dans une entreprise-État ? Une république corporatiste de Call to Power ? Une colonie Morgan Industries d'Alpha Centauri ? (J'ai envie d'y rejouer, du coup. )

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Si tu vote uniquement parce que tu est citoyen et que c'est ton droit, tu a loupé l'essentiel il me semble.
Nos ancêtre ne ce sont pas battus pour le droit de vote, mais pour avoir voix au chapitre sur les décisions concernant leurs vie (justice, tout ça).
Le vote n'est qu'un moyen qui leur à était imposé par les bourgeois (1789) pour canaliser leurs envies de reprendre leurs vie en main.
On peut refaire l'histoire du vote si tu veux, mais ça n'annule pas ce que j'affirme. On va prendre ça dans l'autre sens :
  • Tu n'es pas citoyen français, tu n'as pas le droit de voter en France. (Entre autres droits, évidemment.)
  • Tu n'es pas actionnaire, tu n'as pas le droit de voter dans la société.
    Dans ce cas, on pourrait même dire que moins tu es actionnaire, moins tu as le droit de vote.

Présenté comme ça, faire fi de la distinction entre la politique et les affaires ne te pose pas de problème ?

J'ai bien compris que tu constates qu'il y a des (grosses) fuites entre les deux mondes. Faut-il pour autant détruire la digue comme calvaire le suggère ? Sans se dire un seul instant qu'on pourrait concevoir quelque chose de mieux ?

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Dans les fait ce que tu dépeins chez les actionnaires, ce retrouve en politique, puisque celui qui a le plus de ressources (argent, soutient, ...etc) finit toujours par gagner (pour la 5eme Rep. en tous cas).
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
sur le principe dans un monde idéal je suis d'accord, dans la réalité ce que tu dis est faux.
En France beaucoup d'homme de haut fonctionnaire exerce ce travail pour du profit personnel... je parle pas de leurs salaire mais des petites magouilles que l'on découvre chaque jours.
Pour reprendre ce que dit Uther, comparaison n'est pas raison. C'est vrai que les plus riches ont un gros avantage en politique. C'est également vrai que la Ve République est mal conçue pour empêcher les hommes politiques de faire carrière par intérêt personnel. Les gros élus et les gros cadres en politique ont des salaires très au-dessus du SMIC et beaucoup d'avantages qui leur permettent de faire fructifier leur patrimoine et de se maintenir au pouvoir.

Mais la concentration des richesses que vous constatez en politique est pire dans le milieu des affaires. Quand les Le Pen et les Balkany comptent en millions, Arnault et Dassault comptent en milliards.

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Mais ce moyen est par nature très limitant puisqu'il consiste à donner les clé du château au taulier que l'on a présélectionné pour nous.
Pouvoir aussi révoquer un élu serait effectivement beaucoup mieux. Le vrai pouvoir, ce n'est pas seulement accorder un mandat, c'est aussi pouvoir le reprendre.
En revanche, ce défaut n'est pas inhérent au droit de vote. Ce sont les droits et les modalités des élections qui posent problème, pas le vote en lui-même.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Donc en 2020 désolé d’être aussi triste mais je ne vois plus trop de différence entre un président et un pdg, entre un pays et une entreprise.
Ce n'est pas parce que tu ne vois pas la différence avec une entreprise-État (imaginaire) qu'il n'y en a pas.
Tu as vraiment l'impression que le citoyen n'est plus qu'un client de l'État ?
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/03/2020 à 11:49
Pfffff !! Qu'est-ce qu'en penser ? D'un côté, c'est Marco et son Facebook d'espionnage mondial des populations qui a une énorme envie de se prendre pour le maître du monde, de l'autre c'est une réelle menace pour les grandes familles Rotschild, Rockfeller... qui eux ont tout fait pour nous mettre dans la merde en s'enrichissant aux dépens des pays du monde, et, par prolongement, à nous. Alors revenons au troc, et un gros F__k à tous ces chacals.
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Avatar de tanaka59
Inactif https://www.developpez.com
Le 05/03/2020 à 13:11
Bonjour,

Est-ce que Libra pourrait voir le jour d'après vous ?
Oui

Si oui, comment ?
Tout simplement que Facebook ou un autre GAFAM rachéte une banque ! En France et Belgique Cofidis (groupe Crédit Mutuelle - CIC) travaille bien avec Amazon . Il suffit que que Facebook passe à la caisse et le tour est joué !

Il y a bien Apple Pay et Google Pay ... Bientôt un Facebook Pay ou Facebook Bank ? Les opérateurs télécoms ne sont pas en reste ! Orange Bank, La Banque Postale + La Poste Mobile , Vodafone + Softbank ...

Ils ne vont rien révolutionner seulement racheter un gros mammouth et en profiter
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2020 à 10:42
Citation Envoyé par Jiji66 Voir le message
C'est aux peuples de reprendre ce droit ; même si il est très imparfait, le Bitcoin est un excellent exemple de souveraineté populaire.
La "souveraineté populaire"?

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme connerie!

Depuis quand une société privée américaine comme Facebook est une émanation de la "souveraineté populaire"?

Il va de la Libra comme des autres crypto-monnaies, elles sont toujours créées et gérées par des organisations tenues par de parfaits inconnus auto-proclamés quand ce n'est pas par des gens qui veulent rester anonymes. L'évolution de leurs valeurs dépend des activités de gros acteurs tout aussi anonymes qui manipulent ces "monnaies" d'autant plus facilement qu'elles ne reposent sur aucune activité économique réelle.

Pour information, les monnaies classiques sont organisées par des états, qui a part quelques républiques bananières, sont eux une émanation de la "souveraineté populaire"!
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