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Le temps d'écran, même avant d'aller au lit, a peu d'impact sur le bien-être des adolescents,
D'après une nouvelle étude d'Oxford

Le , par Michael Guilloux

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Une étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Oxford a montré une faible évidence d'une relation entre le temps passé devant un écran et le bien-être des adolescents. Sur la base de données provenant de plus de 17 000 adolescents, l’étude jette un doute sur l’idée largement acceptée selon laquelle passer du temps en ligne, jouer ou regarder la télévision, en particulier avant l’heure du coucher, peut nuire à la santé mentale des jeunes. L'étude a été menée par Amy Orben, chercheuse à l'Oxford Internet Institute (OII) et maitre de conférences au Queen's College (Université d'Oxford), et le professeur Andrew Przybylski, directeur de la recherche à l'OII.

Les deux auteurs de la recherche avaient déjà mené une étude sur le sujet qui a été publiée plutôt cette année. L’étude, publiée dans Nature Human Behavior, a fait la une des journaux en concluant que l’utilisation de la technologie numérique est aussi nocive que la consommation de pommes de terre, tandis que le port de lunettes a un effet négatif plus important sur la santé mentale des adolescents. Elle a également balayé l'étude selon laquelle donner un smartphone à un enfant a le même effet que lui donner un gramme de cocaïne. Elle montre en résumé que l’utilisation de la technologie explique au plus 0,4 % du bien-être des adolescents... Mais pourquoi cette nouvelle étude ? La réponse est que les chercheurs d'Oxford ont voulu réétudier la question en tenant compte des limites des études précédentes.

Limites des études précédentes

Cette étude a été motivée par le fait que nombreuses recherches sur l'utilisation de la technologie numérique chez les adolescents ne seraient pas fiables. La plupart des conclusions reposent en effet sur des études exploratoires portant sur un seul pays et s'appuyant uniquement sur une auto-évaluation du temps d'utilisation de la technologie numérique. Or, des travaux récents ont montré que seul un tiers des participants émettait des jugements précis sur leur utilisation hebdomadaire d'Internet, tandis que 42 % surestiment et 26 % sous-estiment leur utilisation.

Les inexactitudes varient systématiquement en fonction de l’engagement numérique réel : les gros utilisateurs d’Internet ont tendance à sous-estimer le temps qu’ils passent en ligne, alors que les utilisateurs peu fréquents surestiment ce comportement. Ces deux tendances ont été reproduites dans des études sur le sujet. Il existe donc, selon nos chercheurs, des problèmes substantiels et endémiques concernant la majorité des recherches en cours sur l'utilisation de la technologie numérique et ses effets.

Méthodologie utilisée dans cette nouvelle recherche

Contrairement à d’autres études, l’étude d'Oxford a analysé des données provenant de trois pays (l’Irlande, les États-Unis et le Royaume-Uni) pour étayer ses conclusions. En Irlande, 5363 adolescents (le plus souvent âgés de 13 ans) ont été suivis dans le cadre du projet Growing Up in Ireland. Aux États-Unis, les données couvrant 790 sujets d'âges compris entre 12 et 15 ans proviennent du Panel Study of Income Dynamics des USA. Et au Royaume-Uni, l'ensemble de données comprenait les réponses de 11 884 adolescents et de leurs soignants interrogés dans le cadre de la Millennium Cohort Study.

Les chercheurs disent également avoir utilisé une méthodologie plus rigoureuse pour collecter le temps quotidien passé par un adolescent sur les écrans : ils ont complété les auto-évaluations de temps d'écran à des mesures du temps d'écran basées sur un agenda d'utilisation du temps. Le principe est qu'à un intervalle de temps régulier (chaque période de 15 min par exemple pour l'ensemble de données irlandais), les sujets ou ceux les suivent doivent sélectionner des activités auxquelles les adolescents ont participé. Pour les données de l'Irlande par exemple, ces activités ont été classées en 4 catégories par les chercheurs : « utiliser Internet / le courrier électronique », « jouer à des jeux vidéo », « parler au téléphone ou envoyer des SMS » ou « regarder la télévision, des films, des vidéos ou des DVD ».

La variable d'utilisation du temps a également été divisée en deux mesures, la première reflétant la participation à une activité (si un sujet a déclaré avoir participé à l’activité au cours d’une journée donnée) et la seconde reflétant la durée de la participation, si le sujet a participé à l’activité. Cela facilite la totalisation du temps total passé devant un écran et permet d’enquêter sur le moment où ces activités ont lieu. Précisons que les agendas d'utilisation du temps, bien qu'ayant été administrés et codés de manières légèrement différentes dans les pays, ont été harmonisés par les administrateurs de l'étude.

En plus d'inclure ces deux mesures différentes du temps d’écran - séparément pour les week-ends et les jours de semaine - les chercheurs ont créé six mesures pour évaluer l'utilisation de la technologie avant le coucher. Ces mesures étaient dichotomiques (indiquant simplement si le participant avait utilisé la technologie dans l'intervalle de temps spécifié : 30 minutes, 1 heure et 2 heures avant le coucher) et ont été évaluées séparément pour le week-end et les jours de la semaine.


Pour examiner la corrélation entre l'utilisation de la technologie et le bien-être, ils ont utilisé comme technique statistique une analyse de courbe de spécification (specification-curve analysis, ou SCA). Ils ont également effectué des tests statistiques sur des échantillons bootstrap pour examiner si les associations mises en évidence par l'analyse SCA étaient significatives.

En outre, l'étude a utilisé le préenregistrement, une approche qui garantit la rigueur scientifique en obligeant les chercheurs à fournir des détails sur la manière dont ils vont analyser les données avant leur publication. Avec cette approche, les chercheurs doivent déclarer les hypothèses et les protocoles de leur projet de recherche avant d’effectuer les expériences et ils doivent publier l’article, quel que soit le résultat. Cela semble une approche prometteuse pour lutter contre le biais de publication, la tendance à ne publier que des travaux scientifiques ayant des résultats positifs. Cela évite aussi de faire des hypothèses après la connaissance des résultats, ce qui constitue un défi pour les sujets de recherche controversés.

Les chercheurs ont mené plus précisément trois études, une pour chaque ensemble de données. Ils ont utilisé les deux premières études (Irlande et USA), qui étaient des études exploratoires, pour émettre des hypothèses ou théories sur le lien entre le temps passé devant un écran et le bien-être des adolescents. Ces théories ont ensuite été testées dans une troisième étude confirmatoire (c'est-à-dire qui vise à valider ou invalider les premières théories) basée sur les données du Royaume-Uni. « Plus précisément, nous avons utilisé une analyse de courbe de spécification (SCA) pour identifier des liens prometteurs dans nos deux études exploratoires, générant des hypothèses documentées basées sur des données. La robustesse de ces hypothèses a ensuite été évaluée dans une troisième étude confirmatoire qui a été préenregistrée. En soumettant les résultats des deux premières études aux normes méthodologiques les plus rigoureuses en matière de tests, nous avons cherché à préciser si l'engagement numérique comportait des associations fiables, mesurables et substantielles avec le bien-être psychologique des adolescents », expliquent les chercheurs.

Précisons aussi qu'ils ont utilisé deux mesures du bien-être proposées dans études de référence dans le domaine. Pour l'ensemble de données irlandais, les chercheurs ont également inclus le Child Depression Inventory en tant qu'indicateur négatif du bien-être. Pour l'échantillon américain, ils ont inclus le Short Mood and Feelings Questionnaire, un questionnaire sur l'humeur et les sentiments en tant que mesure du bien-être des adolescents.

Résultats

« En appliquant les meilleures pratiques statistiques et méthodologiques, nous avons trouvé peu d'évidence d'associations négatives substantielles entre le temps d'écran et le bien-être des adolescents », a déclaré Amy Orben. « Si la science psychologique peut être un outil puissant pour comprendre le lien entre l'utilisation d'une technologie numérique et le bien-être des adolescents, elle omet toujours systématiquement de fournir aux parties prenantes et au public des enquêtes de grande qualité, transparentes et objectives sur les préoccupations grandissantes concernant les technologies numériques. En analysant trois ensembles de données différents, qui incluent des mesures améliorées du temps passé devant un écran, nous avons trouvé peu de preuves claires indiquant que le temps passé devant un écran diminue le bien-être des adolescents, même si l'utilisation de la technologie numérique se produit directement avant l'heure du coucher », a ajouté le professeur Andrew Przybylski.

La recherche a révélé que le temps d'écran global par jour des adolescents avait peu d'impact sur leur santé mentale, tant le week-end que les jours de semaine. Elle a également permis de constater que l’utilisation de dispositifs numériques deux heures, une heure ou 30 minutes avant de se coucher n’avait aucun lien significatif avec une diminution du bien-être des adolescents, même si cela est souvent considéré comme un fait par les médias et dans les débats publics.

Les technologies faisant partie intégrante de nos vies sociales et professionnelles, la recherche sur l'utilisation de la technologie numérique et ses effets sur le bien-être des adolescents fait l'objet d'une attention croissante. Précisons d'ailleurs que ces résultats viennent quelques jours avant la publication prévue du nouveau livre blanc du gouvernement britannique sur les préjudices en ligne, qui devrait exposer des projets de législation pour régir les sociétés de médias sociaux. Or, régir les médias sociaux demande de prendre des décisions vraiment éclairées et basées sur des études scientifiques valables. Malheureusement, pour ce genre de décisions politiques, les autorités et législateurs se basent sur des études, parfois populaires, mais qui divulguent des conclusions manquant de robustesse scientifique. Les universitaires pensent que « pour conserver influence et confiance, des pratiques de recherche robustes et transparentes devront devenir la norme, pas l'exception ». Ils espèrent donc leur approche établira une nouvelle base de référence pour de nouvelles recherches sur l'étude psychologique de la technologie.

Source : Rapport de la recherche

Et vous ?

Que pensez-vous des conclusions de cette nouvelle étude ?
De manière générale, que pensez-vous du débat actuel sur l'utilisation de technologies numériques par les enfants et adolescents ? Et quelle est votre position ?

Voir aussi :

Donner un smartphone à un enfant aurait le même effet que lui donner un gramme de cocaïne, d'après un expert en addiction
France : la Commission de la culture adopte à l'unanimité la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des enfants aux écrans
Que pensez-vous de l'addiction des jeunes aux nouvelles technologies ? À 12 ans, elle empoisonne sa mère pour avoir confisqué son iPhone
L'addiction à l'iPhone peut entraîner des troubles émotionnels, cognitifs et physiologiques, d'après les résultats d'une recherche
L'utilisation excessive d'Internet pourrait causer l'hypertension artérielle et le surpoids chez les adolescents, d'après une étude

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Avatar de Thorna
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 07/04/2019 à 8:18
Ca fait 20 ans que les ados font de l'écran 24/7 et donc faire aujourd'hui une étude pour voir si ça a un impact sur leur bien-être, c'est 20 ans trop tard. Maintenant, ils ne connaissent que ça et n'imaginent pas le "bien-être" d'une autre façon.
Ca me fait exactement penser à ce "test" que le gouvernement a mis en place il y a 5 ou 6 ans dans quelques régions de l'ouest, où il autorise à titre d'essai les motards à circuler entre les files de voitures pour voir si ça augmente le taux de mortalité: là aussi ça fait 20 ans que ça existe partout et dans la plus parfaite anarchie, alors si le taux doit augmenter, il faut le chercher dans les archives de cette époque reculée, pas le constater aujourd'hui.
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Avatar de Ecthelion2
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 9:46
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Les enfants n'avaient pas de PC ni de TV dans leur chambre.
Euh si. Pas forcément tous (comme aujourd'hui tous n'ont pas un smartphone), après oui, le pc c'était plus rare car cela restait encore très cher et déjà tout le monde n'en avait pas, donc un pc dans la chambre des enfants, c'était vraiment pour les plus aisés..

Perso j'ai 37 balais, et j'ai eu une télé 36cm dans ma chambre vers 11 ans (donc y'a plus de 25 ans), pour pouvoir jouer à ma Nes / SuperNes sans squatter la télé du salon. Après ce n'est pas pour autant que je passais tout mon temps sur la console, ou que je me couchais à 2h du matin. Encore une fois, c'est une question d'éducation.
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Avatar de Ecthelion2
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 10:49
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

Il y a des parents qui laissent trop leurs enfants utiliser une tablette.
Donc on en revient bien à ce que je disais, c'est un problème d'éducation.
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 11:31
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ouais mais les réseaux sociaux et les jeux multijoueurs sont encore plus addictifs que la NES.
Avec la NES t'étais limité par le nombre de jeux en ta possession alors que là les enfants vont regarder des gens qui streament Minecraft ou n'importe quel autre jeu.
Il est possible de faire plus de choses avec une tablette connecté à internet qu'avec une NES.
Les réseaux sociaux, les consoles, tout ça, ce ne sont que des outils. Et on ne blâme pas le marteau parce qu'on s'est tapé sur les doigts !

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Il y a des parents qui laissent trop leurs enfants utiliser une tablette.
Comme te l'a fait, et refait, remarquer Echtelion2, c'est avant tout un problème d'éducation.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/11/2023 à 12:58
Selon une étude portant sur près de 12 000 enfants aux États-Unis, rien ne prouve que le temps passé devant un écran ait une incidence sur leur fonction cérébrale ou leur bien-être.
Pas vraiment.

J'ai lu en travers cette étude, on ne peut arriver à cette conclusion.

Ce que j'ai compris de l'étude : étude de cohorte, suivi de deux ans, automesure par les enfants de leur temps d'écran (en gros toutes activités confondues), tentative de corrélation avec des mesures en IRM fonctionnelle de la connectivité.

Résultat : étude négative : ils ne trouvent pas de lien. Négatif ça veut dire que soit il n'y a pas de lien, soit que l'étude est incapable de trouver un lien pour diverses raisons. Et "diverses raisons" justement il en a beaucoup.

Problèmes de l'étude :
  • Etude basée sur l'automesure du temps d'écran par les enfants. Gros problème : les études qui évaluent la qualité de l'automesure rétrospective chez des adultes montrent que rapidement, les gens ne se souviennent plus de ce qu'ils font et répondent n'importe quoi aux questions. J'ai de gros doute sur la qualité de l'automesure chez des enfants de 9-12 ans.
  • Etude en IRM fonctionnelle. L'IRM fonctionnelle n'est pas une mesure directe, mais une analyse statistique complexe des variation de la perfusion sanguine du cerveau en fonction de diverses stimulations pendant que les sujets sont dans l'IRM. La littérature scientifique a largement montré que ce type d'étude était non-reproductible, entaché d'erreurs statistiques et méthodologiques multiples et très difficiles à détecter. Il y a une dizaines d'années, un papier par exemple avait fait la une en obtenant des résultats significatifs avec les méthodes standards de la discipline avec un saumon dans une IRM fonctionnelle qui regardait des vidéos (seulement le saumon était mort), ce qui avait gravement entaché la réputation de la discipline...
  • Leur hypothèse est d'une complexité méthodologique incroyable. Ils génèrent une carte de connectivité cérébrale avec un modèle statistique et font des tests statistiques nombreux et complexes pour trouver une corrélation avec le temps d'écran. Ils expliquent que leurs statistiques sont étayées par la littérature (bon courage, il faut être un mathématicien des graphes et un statisticien pour les comprendre) et que c'est de la bonne stat, mais juste au cas où, il tentent aussi de trouver des corrélations entre leur modèle de connectivité cérébrale et des mesures solides et prouvées (des tests psychométrique de dépression et développement...) et n'en trouvent quasi aucune !!! Leur modèle n'est même pas corrélé dans le temps aux groupes de temps d'écran qu'ils ont définis. Il semble juste que leur modèle ne marche pas.


Conclusion:
Etude reposant sur des mesures de qualité douteuse, des hypothèses statistiques hautement complexes et invérifiables par un non-expert, tant sur les mesures (IRM fonctionnelle de connectivité) que sur les tests de corrélation. Leurs modèle échoue tant à trouver des corrélations avec le temps d'écran qu'avec des tests psychologiques validés (test de dépression...). Il semble juste que leur modèle ne marche pas et qu'on ne peut rien conclure d'autre de cette étude.
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Avatar de imperio
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/11/2023 à 13:44
Citation Envoyé par Fagus Voir le message
...
Merci beaucoup pour les éclaircissements !
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 9:38
Citation Envoyé par Thorna Voir le message
Ca fait 20 ans que les ados font de l'écran 24/7
Les enfants n'avaient pas de PC ni de TV dans leur chambre.


Maintenant ils ont des smartphones ou des tablettes connectés à internet qu'ils peuvent utiliser dans leur lit.
Dans les années 90 les enfants se levaient à 6h du matin pour aller jouer ou regarder des dessins animés, c'était moins grave

Avant les smartphones et tablettes, quand un enfant allait jouer dehors il était déconnecté des technologies. (bon cela dit il existait le gameboy)
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 10:37
Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
pour pouvoir jouer à ma Nes / SuperNes sans squatter la télé du salon.
Ouais mais les réseaux sociaux et les jeux multijoueurs sont encore plus addictifs que la NES.
Avec la NES t'étais limité par le nombre de jeux en ta possession alors que là les enfants vont regarder des gens qui streament Minecraft ou n'importe quel autre jeu.
Il est possible de faire plus de choses avec une tablette connecté à internet qu'avec une NES.

Il y a des parents qui laissent trop leurs enfants utiliser une tablette.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/04/2019 à 10:37
Pas plus d'une heure d'écran par jour: la recommandation de l'OMS pour les enfants de moins de 5 ans
L'OMS a publié mercredi ses premières recommandations sur l’activité physique des moins de cinq ans. L'institution recommande d'éloigner les enfants des écrans pour éviter les comportements sédentaires qui peuvent avoir de graves conséquences sur leur futur.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/04/2019 à 11:49
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Les réseaux sociaux, les consoles, tout ça, ce ne sont que des outils. Et on ne blâme pas le marteau parce qu'on s'est tapé sur les doigts !
N'empêche qu'il existe des choses plus addictives que d'autre.
Par exemple le cannabis c'est beaucoup moins addictif (physiquement et psychiquement) que la cocaïne, le tabac, l'héroïne, le vin, la méthamphétamine, la bière, le crack et les choses comme ça. (en tout cas c'est ce qui est dit dans tous les classements sur la dangerosité des psychotropes)
Un enfant peu être beaucoup plus accro à un smartphone qu'a une NES.
Sur smartphones il y a des notifications et pour le cerveau et la dépendance c'est violent. (ça fonctionne comme une récompense)

Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Comme te l'a fait, et refait, remarquer Echtelion2, c'est avant tout un problème d'éducation.
Non mais ça je sais... Tout le monde le dit depuis le tout début (y compris moi)...
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