
Une application universelle combinée est évidemment une étape beaucoup plus importante, et Bloomberg indique qu'Apple va gérer cela par étapes. Ainsi, la société pourrait lancer un SDK plus tard cette année (lors de l’édition 2019 de la WWDC selon les rumeurs), qui permettra aux développeurs de porter des applications iPad sur des ordinateurs Mac. Alors que les développeurs devront toujours soumettre deux applications distinctes à l'App Store iOS et au Mac App Store, le SDK pourrait leur permettre de n’écrire le code sous-jacent qu’une seule fois.
D'ici l'année prochaine, Apple prévoit d'étendre le SDK pour inclure les applications iPhone, ce qui signifie que les développeurs pourraient transférer les applications iPhone sur Mac de la même manière. D'ici 2021, les développeurs pourront peut-être fusionner des applications pour iPhone, iPad et Mac, créant ainsi une application compatible avec tous ces appareils Apple (ce que le rapport appelle un binaire unique). À ce stade, les développeurs n'auront pas à soumettre plusieurs versions d'applications à différents magasins d'applications et Apple pourrait même fusionner ses vitrines distinctes de téléchargements pour n’en proposer qu’une seule.


Les travaux d’Apple coïncident avec le fait que la société se prépare à fusionner davantage les fondements de son hardware. Actuellement, les iPhones et les iPad sont alimentés par des processeurs Apple, tandis que les Mac utilisent des puces Intel Corp. Apple envisagerait donc d’effacer la marque « Intel Inside » apposée à ses ordinateurs Mac. L’entreprise serait lancée sur le projet « Kalamata » dédié à la fabrication de ses propres processeurs basés sur une architecture ARM. Les premiers Mac dotés de processeurs ARM seraient attendus pour 2020.
La manœuvre ne serait pas sans précédent puisqu’Apple a effectué une transition des processeurs PowerPC du tandem IBM – Motorola vers ceux d’Intel en 2005.
Malgré le plan de fusion des applications, Apple a annoncé ne pas combiner iOS et macOS en un seul système d’exploitation.
Apple n'est pas la première entreprise à rationaliser ses écosystèmes d'applications. Avant que Microsoft Corp. ne cesse d’utiliser Windows Phone, l’entreprise faisait déjà appel à une technologie baptisée Universal Windows Platform, qui permettait aux développeurs de créer des applications uniques pouvant s’exécuter sur tous ses périphériques. De même, Google a installé son magasin d'applications mobiles Android sur certains ordinateurs portables équipés de son système d'exploitation Chrome OS.
Source : Bloomberg
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