
Une console qui va « envoyer la XBox One X aux oubliettes »
« La Mad Box arrive » : c’est en ces termes qu’Ian Bell – CEO de Mad Studios – a ouvert le bal de tweets sur un compte dont la création coïncide avec l’entrée en 2019.
La Mad Box a un nom très clairement inspiré des fameuses Xbox de Microsoft et le chef d’entreprise ne passe pas par quatre chemins pour l’annoncer comme « la console la plus puissante jamais conçue » ; une attaque directe à la Xbox One X présentée par la firme de Redmond comme le système de gaming le plus puissant au monde. Mais, la note d’information du CEO a rapidement été tournée en dérision puisqu’elle a laissé filtré des tares dans la maîtrise du vocabulaire des paramètres techniques des jeux vidéos. Dans son message initial, Ian Bell parle de prise en charge de la réalité virtuelle avec un taux de rafraîchissement de 60 images par seconde et soutient qu’aucune console sur le marché ne fait mieux. En réponse, un follower lui assène qu’ « une VR avec un rafraîchissement à 60 images par seconde forcerait tous les observateurs à l’appeler Sad Box. » Ian Bell est revenu sur son propos par le biais de l’hebdomadaire américain Variety qui rapporte que la Mad Box aura un taux de rafraîchissement de 120 images par seconde. Si l’on prend en compte que les systèmes de réalité virtuelle produisent des visuels stéréoscopiques distincts pour chaque œil, on retombe bien aux 60 images par seconde (par oeil) de la première annonce.
Mad Studios est le groupe derrière Project Cars 2 et Need For Speed : Shift. Le studio fondé en 2009 et basé à Londres est connu pour ses simulateurs de course et de conduite, mais n’exhibe pas de réalisations en matière de hardware ; on parle donc ici d’aventure dans l’inconnu. À la réalité, l’annonce de l’arrivée de cette console suscite une foule d’interrogations additionnelles. On ne sait toujours pas quel sera le système d’exploitation de la console ; Mad Studios hésite encore à se prononcer sur ce qu’elle pourrait valoir en termes de coût ; inutile à ce stade de chercher à savoir quels seront les titres disponibles, etc. Le studio promet que les premières consoles seront sur les étals dans trois ans, mais les multiples essais-échecs-reprises qu’on est à même d’entrevoir laissent penser à des projets comme Star Citizen ; en développement depuis 2012, le titre peut être considéré comme un serpent de mer du jeu vidéo puisque rendu à sa troisième alpha en 6 ans. Explication : les choix de l’équipe de développement ; pour illustrer, on peut pointer l’abandon de DirectX 12 pour Vulkan à mi parcours de l’année 2017. Mais, le projet continue d’attirer des investisseurs même si la date officielle de sortie demeure attendue.
Ian Bell déclare être dans l’embarras du choix en ce qui concerne les possibilités de financement du projet. « Nous avons déjà de nombreux investisseurs qui nous offrent le financement nécessaire pour mener le produit à terme, mais nous n'en sommes encore qu'au début et nous examinons les meilleures offres en ce moment », rapporte Variety. Certes, il est difficile à ce stade de comprendre pourquoi des investisseurs (si tant est qu’ils existent) s’intéressent à ce projet, mais on gardera un œil comme l’a précisé un intervenant qui commente : « un moteur sur une console afin qu’on puisse y développer des jeux ? Ce serait un rêve. »
Sources : Twitter, Variety
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