
« La quasi-totalité des smartphones commercialisés en France et en Europe est équipée d’un système d’exploitation mobile iOS ou Android qui impose par défaut le même moteur de recherche à leurs utilisateurs, à travers différents points d’entrée (navigateur, barre de recherche, assistant vocal…) », expliquaient les députés dans l'exposé sommaire de leur amendement. Avant d'ajouter que « ce moteur de recherche collecte, conserve et analyse l’intégralité des requêtes de chaque individu, par l’effet d’un contrat d’adhésion qui crée la fiction d’un consentement, en réalité obtenu faute de proposition alternative. »
Cet amendement, même après avoir été réécrit avec le ministère de la Justice, a toutefois été recalé par le gouvernement. Un changement brusque de position qui selon certains députés, serait dû à une pression de Google. Si les députés n'ont pas pu voir leur souhait se réaliser, ils ont décidé de donner l'exemple au sein de l'Assemblée nationale.
En effet, d'après le Journal du dimanche (JDD), les députés et autres employés de l'Assemblée vont maintenant passer par Qwant, au lieu de Google, pour faire leurs recherches sur Internet. Les ordinateurs et les tablettes dont ils seront équipés vont désormais utiliser Qwant, le moteur de recherche européen axé sur la vie privée. La date de la mise œuvre n'est pas encore connue, mais elle ne saurait tarder, selon le député LREM Florian Bachelier.

On ne sait pas encore comment cette mesure sera mise en œuvre. Les employés de l'Assemblée nationale seront-ils empêchés d'utiliser Google s'ils ne trouvent pertinents les résultats proposés par Qwant ? En parlant de pertinence des résultats, Qwant est-il à la hauteur de Google ? Qu'en est-il pour le cas particulier des développeurs qui effectuent souvent des recherches sur des termes techniques ?
Source : Le Point
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