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France : une élue relance la question d'un OS souverain
Après avoir interpellé le gouvernement au sujet de l'omniprésence des GAFAM dans le pays

Le , par Stéphane le calme

694PARTAGES

18  0 
Êtes-vous pour ou contre la création d'un OS souverain (aussi bien sur mobile que sur desktop ) ?
Oui, cela peut permettre d'éviter l'espionnage
39 %
Non, cela peut entraîner des incompatibilités de logiciels
33 %
Cela dépend de certains éléments
17 %
Je n'ai pas d'avis sur la question
11 %
Voter 46 votants
En janvier 2016, après examen à l’Assemblée nationale, les députés ont approuvé l’idée de mettre en place un organe qui sera chargé de piloter la création d’un système d’exploitation souverain made in France. Par souverain, il faut surtout comprendre que l’OS devra permettre au pays d’avoir plus de contrôle sur ses données et d’être à l’abri de tout espionnage étranger. Autrement dit, un OS axé sur la sécurité pourrait faire l’affaire. Le gouvernement a également exprimé un avis favorable sur la création d’un tel système d’exploitation.

Le responsable de la sécurité informatique de l'État, Guillaume Poupard, qui s'est exprimé en marge de la tenue du forum international de la cybersécurité (FIC) de Lille sur la question de l’OS souverain français le même mois, n’a pas partagé cet avis. Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a en effet estimé que cette question est « technologiquement un non-sens » et a prévenu qu’il n’hésiterait pas à s’y opposer « si c’est pour que l’État mette plein de saletés dedans ».


Guillaume Poupard, Directeur général de l'Anssi

Deux ans plus tard, après avoir observé que les poids lourds du numérique sont « omniprésents au quotidien, que ce soit à l’école, dans la vie professionnelle ou encore dans la sphère privée », Laëtitia Romeiro Dias, députée de l’Essonne et membre de La République en Marche, a interrogé le secrétaire d'État, auprès du Premier ministre, chargé du numérique, sur les moyens que le Gouvernement entend mettre en place pour sauvegarder la souveraineté numérique de la France et pour protéger les citoyens des risques liés aux « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Plus précisément, il s’agit d’une interrogation que relaie l’élue, celle-ci ayant été sollicitée par Marie-Odile Morandi, adhérente de l’APRIL, une association française cherchant à promouvoir l’usage du logiciel libre.

Interpellant Mounir Mahjoubi, elle rappelle qu’aujourd'hui, les « GAFAM » sont omniprésents au quotidien, que ce soit à l'école, dans la vie professionnelle ou encore dans la sphère privée. Dans l'éducation, les élèves sont de plus en plus formés en utilisant les produits et les services de ces acteurs privés qui investissent désormais dans la formation continue. Elle note également que les partenariats se multiplient : Google à l'université de La Rochelle, Facebook avec Pôle emploi, etc.

Cependant, elle souligne que si ce dynamisme est positif pour l'attractivité économique de la France, cette omniprésence des « GAFAM » peut toutefois constituer un risque. En effet, ces entreprises disposent de données massives sur les Français, ce qui leur permet d'orienter l'accès aux informations et aux contenus, notamment publicitaires. En outre, on observe une dépendance accrue aux écrans, aux réseaux sociaux et au web en général.

Tous les citoyens, dès leur plus jeune âge, sont en contact direct avec les outils du numérique développés par les « GAFAM ». Si le numérique est une source d'opportunités considérable, il peut aussi entraîner des risques psycho-sociaux en cas de surexposition. Aussi, elle rappelle qu’un plus grand encadrement des activités des « GAFAM » serait donc souhaitable.

Un rapport devait être remis à la suite de la « loi Lemaire » ou « loi pour une République numérique », promulguée le 7 octobre 2016, sur la possibilité de créer un commissariat à la souveraineté numérique, rattaché au Premier ministre. Sa mission serait, entre autres, de concevoir un système d'exploitation souverain dont le but serait de rendre les autorités françaises autonomes de la toute-puissance des « GAFAM ». Cependant, ce rapport n'a pas encore fait l'objet d'un dépôt. Elle aimerait donc connaître les orientations que souhaite prendre le Gouvernement afin d'encadrer la souveraineté numérique du pays et les moyens mis en œuvre pour protéger les Français des risques de dépendance générés par les « GAFAM ».

En particulier, ce commissariat à la souveraineté numérique pourrait superviser le développement d’un système d’exploitation souverain, pour fournir une alternative aux Windows, Android et autres iOS américains. Lors de l’examen du projet de loi numérique, les députés avaient demandé au gouvernement de travailler à la mise en place d’une telle structure.

Rappelons tout de même que CLIP (Certifiable Linux Integration Platform), un système d’exploitation dit ultrasécurisé, a été développé par l’Anssi pour les besoins de l’administration. Comme décrit par l’Anssi, ce système « intègre un ensemble de mécanismes de sécurité qui lui confèrent un très haut niveau de résistance aux codes malveillants et qui lui permettent d’assurer la protection d’informations sensibles. » Pour cela, il fournit des « mécanismes de cloisonnement qui rendent possible le traitement simultané, sur le même poste informatique, d’informations publiques d’une part et sensibles d’autre part, au sein de deux environnements logiciels totalement isolés, dans l’objectif d’éliminer les risques de fuite des informations sensibles sur le réseau public. » Développé depuis 2005, l’objectif de ce projet est de fournir un OS qui met en correspondance les exigences de sécurité avec les fonctionnalités du système d’exploitation.

Source : Nos députés

Et vous ?

Êtes-vous pour ou contre la création d'un OS souverain (aussi bien sur mobile que sur desktop ) ? Pourquoi ?
Si vous êtes pour, par où devrait-on commencer ? Faut-il partir de zéro ou faut-il partir d’un système existant ?
Dans le dernier cas, à partir de quoi faut-il démarrer ? Un OS existant (libre ?) ou autre ?
Avec les différentes marches arrières observées dans l'utilisation de logiciels libres dans les administrations allemandes, est-il légitime de se demander ce qu'il en serait 5 voire 10 ans plus tard si des administrations françaises venaient à emprunter le même chemin ?

Voir aussi :

Création d'un OS souverain français : un non-sens technologique, estime le responsable de la sécurité informatique de l'État
Après Munich, la Basse-Saxe, un État fédéré d'Allemagne, annonce l'abandon de Linux pour Windows, afin de standardiser ses systèmes informatiques
Munich a décidé d'abandonner LiMux pour Windows 10 à partir de 2020, une migration à 50 millions d'euros
Microsoft aime Linux : Richard Stallman sceptique contrairement au fondateur de Canonical qui a déjà accepté de travailler avec Microsoft

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Avatar de François DORIN
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 04/08/2018 à 17:59
En tant que contribuable français, quand je vois l'efficacité et le coût de logiciels comme LOUVOIS, SIRHEN, etc... je peux que dire non, je ne veux pas d'un OS souverain.

Sur le principe, je ne suis pas contre, mais je sais d'avance que la réalisation sera un fiasco. Cela va être externalisé via un ESN qui va se gaver comme pas possible et qui fournira, au mieux, une solution incomplète, 10x plus cher que prévu initialement et avec 6 ans de retard.

Sans compter que derrière, il va y avoir le coût des migrations, de l'ensemble des services. Que cela se fera au fur et à mesure, et que quand disons le 1/4 des services auront migré, on va atteindre des coûts de migration tellement élevés qu'elle sera stoppée net avec un retour en arrière.

C'est très bien de se soucier de la souveraineté nationale, mais je pense que dans ce cas, il faut le faire correctement.

Tout d'abord, ne pas commencer par l'OS, mais plutôt par des services, car ce sont eux les plus gros collecteurs de données :
  • proposer une alternative au moteur de recherche de Google, par exemple, en soutenant Qwant ;
  • proposer une alternative d'analyse d'audience (pour quitter Google Analytics et consort) ;
  • proposer des alternatives aux réseaux sociaux.


Avec cela, on va déjà limiter la fuite des données vers les GAFAM.

Et puis surtout, je pense qu'il faut arrêter de 1) vouloir externaliser à tout prix les développements informatiques 2) de ne faire que des gros blocs où on fait des specs, on développe pendant 2 ans et on revient ensuite. Vu le nombre de projets informatiques "souverains", leur durée, etc..., je serais plutôt pour que le gouvernement décide de se munir de son propre service compétent, et qui fasse les choses au fur et à mesure, et pierre par pierre. Cela permettra de réduire intrinsèquement les coûts (un salarié coûte moins cher qu'une prestation) et permettra de réagir beaucoup plus tôt en cas de dérive. Je pense que beaucoup de contribuables français apprécieront !
26  0 
Avatar de mady93
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 04/08/2018 à 18:07
Citation Envoyé par Jamatronic Voir le message
Pendant qu'internet naissait, en France on avait le Minitel, grosse daube "souveraine".
Le minitel grosse daube???? Tu pouvais faire quoi dans les années 80 avec internet?? Avec le minitel on pouvait acheter des billets de train ou des vêtements, on pouvait chatter en direct ou dans les forums de discussion. On pouvait jouer échanger des fichiers.... Et le tout dans un environnement assez sécuriser puisque ni les chinois et les américains pouvaient pirater. Et surtout tu pouvais te connecter partout en France !!!!

Pour la question de l OS souverain malheureusement c'est bien trop tard. Il aurait fallu s'entendre, dans les années 90, avec les autres pays européens pour faire un OS européens .
18  0 
Avatar de pmithrandir
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 06/08/2018 à 14:34
Je pense que la meilleure stratégie pour répondre a cette député, serait de choisir un OS open source pas mal et avec une communauté assez restreintre.

Je pense par exemple a mageia. (ex mandriva)

Si en tant qu'état vous financez un fork qui reinjecte dans la distribution principale régulièrement, ou que vous financez directement le dévelopement de la communauté générale, ca aiderait surement.

Par exemple, pour 88000 euros tu finances 1 developeur d'ESN. Pretes en 50 a une distribution, ca fait un budget de 4,4 millions d'euros, et une équipe qui change totalement la donne pour cette distribution en terme de mise a jour, de réactivité, de support, etc...

Et avec 50 developpeurs on peut en faire des miracles je pense...
9  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/08/2018 à 22:38
Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
Si on décide prendre Linux / Unix faut il rappeller que Android est sur base Linux ... dont Google c'est approprié certains droit .
Lesquels exactement ? Il me semble que c'est assez difficile de s'approprier les droits d'un code sous licence GPL...
Et ce n'est pas vraiment ce que dit le site d'android (https://source.android.com/setup/start/licenses).
8  0 
Avatar de Koko22
Membre actif https://www.developpez.com
Le 07/08/2018 à 9:44

Pour information, les députés sont élus au suffrage universel. Tu as donc l'opportunité de les choisir si tu votes. Si les choix proposés ne te conviennent pas, tu aussi peux te présenter dans ta circonscription si tu veux faire bouger les choses.
Les députés sont conseillés car bien évidemment, ils ne peuvent être experts dans tous les sujets. Tu peux toi même écrire à ton député ou à un autre si tu veux.

Bon après, je ne m'attend pas à te faire entendre raison. D'ailleurs d'où tu sort que les députés n'ont pas beaucoup de travail ?
C'est bien tu as appris la leçon de BFM TV, au Cameroun aussi, il y'a des élections.... Bref, c'est toujours les mêmes qui sont élus car il faut être parrainés par un grand groupe (UMP / PS / FN/ FI/ En Marche) et c'est un vrai métier , ce qui bloque totalement toute possibilité d'avoir des élections et toute possibilité de vrais débats sérieux.
Menfin, c'est pas le sujet..
Le soucis, c'est que ces députes s'entourent de Charles Henry du cabinet (Jetevenddublabla consulting) , HEC avec son costard armani, qui refuse de faire de l'informatique (C sale et c'est pas pour sa classe sociale) qui tu vois fait de la stratégie en ayant jamais fait d'informatique de sa vie. Lui il pense , les autres sont la pour executer et prendre des risques avec ses 1000 euros de factu par jour..
Résultat :
- Plan canicule : Pas de clim dans les transports que du blabla en tout cas à Paris . Si tu as soif bois de l'eau (Non jure...)
- Informatique : Avoir un OS souverain. Il suffit juste de sortir de Windows et d'avoir Linux un peu customisé..

Regarde la présence à l'assemblée, ils ne sont même pas capable de pointer au travail (Excuse moi, même les gens au placard pointent à leur boulot)
9  1 
Avatar de proclus
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 05/08/2018 à 16:42
A mon avis, il ne faut pas vouloir réinventer la roue ni créer de nouveaux logiciels propriétaires et donc privateurs, de vraies boîtes noires avec on ne sait quoi dedans ! Il faut s'appuyer sur des logiciels libres susceptibles d'être examinés par tous ceux qui en ont la compétence. C'est le seul moyen de s'opposer aux Gafa, dans la transparence et la sécurité. Bien sûr, il faut en même temps cesser de transformer les écoles en vecteur des Gafa à la faveur de partenariats inconséquents. L'école doit fonder l'apprentissage et l'utilisation de l'informatique sur des logiciels libres.
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Avatar de captaindidou
Inactif https://www.developpez.com
Le 06/08/2018 à 10:02
Pourquoi un OS souverain alors qu'un OS indépendant suffit.

N'y a t'il pas qssez de distributions open source ?

Pourquoi aborder une telle question triviale à l'assemblée ? Quelle perte de temps
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Avatar de darklinux
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/08/2018 à 6:06
Traiter le Minitel de grosse daube ... d ' ailleurs c 'est le terme à la mode " grosse daube " . Le terminal de France Télécom rendait les services pour lesquels il étai conçut ni plus , ni moins . Pour l ' OS souverain ... c 'est comme le cloud souverain ,de la communication bon marché , le secrétaire à l ' information numérique , n ' a aucune connaissance hard ... je renvois à son interview sur la chaîne youtube thinkerwiew ... bref c 'est illusoire
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/08/2018 à 18:29
Citation Envoyé par Paul TOTH Voir le message
on le met ou dans le graphe l'OS Français souverain ? Encore en dessous de Linux ? je sais pas si y'a la place

mais on s'en fiche de la popularité de l'os. c'est une question de sécurité ici et c'est pour les administration. il ne faut pas ce tromper de cible hein..
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Avatar de FranT
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 06/08/2018 à 8:42
Quand les politiques ne se préoccupent pas (ou mal) des enjeux liés à l'IT on leur tape dessus; quand ils le font... on leur tape dessus encore ! Comprenne qui voudra...
Je pense qu'une prise de conscience est toujours salutaire même si elle est tardive. Et cela aura au moins le mérite d'ouvrir le débat et de chercher une solution si solution il y a.
Personnellement, je pense que c'est déjà du côté des OS pour smartphones qu'il faudrait s'attacher à construire ou promouvoir une vraie alternative. C'est l'équipement le plus majoritairement utilisé et ce premier pas permettra de restreindre significativement l'emprise des GAFAM.
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