
Les craintes des utilisateurs potentiels sont nombreuses à ce sujet. Certains estiment qu’il pourrait s’agir d’un moyen pour l’État de contrôler tous les faits et gestes des citoyens sous le prétexte de la sécurité nationale. Le gouvernement pourrait par exemple imposer des mouchards dans le système lui permettant de déchiffrer les messages échangés entre les internautes. Cette prise de position ouverte du directeur de l’Anssi ne risque en tout cas pas d’aider le gouvernement à faire adopter ce système d’exploitation par la population. Pour rappel, l’Anssi a déjà développé un OS baptisé CLIP, qui est basé sur FreeBSD et qui se veut ultra-sécurisé. Ce système d’exploitation est réservé aux activités de fonctionnaires couverts par le secret-défense et n’est donc pas ouvert et accessible à la population. Une autre variable qui joue en défaveur de ce projet est la question du financement. Qu’est-ce que cela va coûter au contribuable de faire développer un tel système d’exploitation ?
Source : Le Monde
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