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La France se dote d'un Conseil pour piloter ses investissements dans les technologies de rupture
Et choisit l'IA comme premier défi

Le , par Michael Guilloux

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À l'occasion du salon VivaTech de l'année dernière, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un fonds de 10 milliards d’euros pour soutenir l’innovation et assurer l’hyper croissance de l'industrie en France. C'était d'ailleurs l'une des promesses clés du Président français lors de sa campagne électorale. Ce fonds de 10 milliards d’euros créé en janvier sera entièrement dédié aux innovations dites de rupture, notamment en matière d’intelligence artificielle (IA), selon une présentation faite mercredi par le gouvernement.


Hier, la France a en effet annoncé la création d'un « Conseil de l'innovation » qui sera, entre autres, chargé de piloter les investissements du fonds pour l'innovation et l'industrie. Coprésidé par Bruno Le Maire, le ministre des Finances et de l'Économie et Frédérique Vidal, son homologue à l'enseignement supérieur, la recherche et l'Innovation, le nouveau Conseil de l’innovation installé mercredi sera composé de six ministres et de six personnalités qualifiées.

Ce fonds est censé générer environ 250 millions d’euros environ chaque année. Dans ce montant, 70 millions d'euros iront sous forme d'aides aux entreprises innovantes de la « deep tech », gourmandes en financements. Un montant de 25 millions sera également injecté dans la nanoélectronique et une enveloppe de 150 millions servira, quant à elle, à financer de grands « défis » qui seront choisis tous les ans. En ce qui concerne les défis qui seront financés, le Conseil devra en définir trois à cinq chaque année. Pour chacun d’eux, un gestionnaire de projet aura pour mission de piloter les fonds alloués - de l’ordre de 30 millions d’euros sur trois ans - et plus globalement de faire avancer les connaissances, au besoin en levant les barrières réglementaires.

Les premiers défis retenus portent sur l'intelligence artificielle, plus spécifiquement sur le rôle que celle-ci peut jouer dans l'amélioration des diagnostics médicaux et sur la fiabilisation de cette technologie. « La France a pris du retard sur l'innovation disruptive, c'est-à-dire l'innovation qui ne rapporte pas tout de suite, qui n'améliore pas la productivité immédiate des entreprises, mais qui prépare les sauts technologiques du futur », a déclaré Bruno Le Maire, lors de l’installation du Conseil de l’innovation.

Cette décision est cohérente avec la vision de la France de devenir le leader mondial de l'intelligence artificielle. Objectif utopique ou non, la France y met les moyens et multiplie les actions allant dans ce sens. Rappelons que fin mars, Emmanuel Macron a levé le voile sur une stratégie pour faire de la France l'un des leaders mondiaux de l'intelligence artificielle. Il s'est notamment inspiré des idées proposées par le mathématicien et député LREM Cédric Villani, dans un rapport sur l'IA. Macron a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 1,5 milliard d'euros jusqu'en 2022 pour soutenir le développement et la recherche en IA en France ; un fonds qui sera issu de redéploiements budgétaires, de fonds publics existants et du nouveau fonds pour l’innovation de 10 milliards d’euros. Toujours est-il que ce ne sera pas une mission facile pour la France compte tenu des sommes colossales déjà investies par la Chine et les États-Unis.

Sources : Reuters, Les Echos

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?
Les actions et engagements de la France vis-à-vis de l'IA vous donnent-ils espoir que le pays atteindra son objectif de devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle ?
Pensez-vous que l'IA est le domaine d'investissement le plus stratégique dans la tech ?

Voir aussi :

Macron veut investir 1,5 milliard d'euros dans l'intelligence artificielle, mais exclut l'idée de doubler les salaires suggérée par Cédric Villani
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La France envisage d'autoriser les voitures autonomes dès 2020, la technologie sera-t-elle suffisamment éprouvée pour franchir ce cap dans deux ans ?

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Avatar de Marco46
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/07/2018 à 14:42
Citation Envoyé par Les Echos
Doté de 10 milliards d'euros, grâce aux cessions d'actifs, ce fonds dégagera une capacité d'investissement annuelle de 250 millions.
Lapin compris. Ça voudrait pas dire 10 milliards d'euros sur 40 ans en vendant les bijoux de familles ça ? (aéroport de Paris, etc ...)
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Avatar de redcurve
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 19/07/2018 à 15:28
En gros la france n'a pas un environnement favorable pour que des gens puissent se lancer et réussir, du coup elle va claquer les thunes du contribuable pour tenter de réveiller les morts ...
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 19/07/2018 à 15:32
Citation Envoyé par redcurve Voir le message
En gros la france n'a pas un environnement favorable pour que des gens puissent se lancer et réussir, du coup elle va claquer les thunes du contribuable pour tenter de réveiller les morts ...
Si c'est cession des actifs, ce serait plutôt vendre le contribuable
6  0 
Avatar de Jiji66
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 19/07/2018 à 16:26
Au lieu de se doter d'un conseil pour piloter ses investissements dans les technologies de rupture la France ferait mieux de laisser libre les gens/entrepreneurs de se lancer dans ces technologies de rupture.
Se serait à la foi plus efficace et moins cher !
4  2 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 19/07/2018 à 17:14
Sauf que la technologie de rupture en matière d'IA a déjà eu lieu. Cela s'appelle Scikit et Tensor Flow.

Toujours est-il que ce ne sera pas une mission facile pour la France compte tenu des sommes colossales déjà investies par la Chine et les États-Unis.
un pari compte tenu des sommes colossales déjà investies par la Chine et les Etats-Unis.
Je confirme. Les américains sont déjà très forts et les chinois sont loin d'être manchots.

Une idée d'investissement : pour notre souveraineté et notre indépendance, un OS avec toutes les technos qui vont avec au niveau sécurité; et le quantique. Ce serait une véritable rupture.
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Avatar de Luckyluke34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/07/2018 à 13:18
Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
soutenir l’innovation et assurer l’hyper croissance de l'industrie en France.
En fait c'est plutôt l'hypercroissance des startups (quand hypercroissance il y a, ça court pas non plus les rues chez nous).

Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
« La France a pris du retard sur l'innovation disruptive, c'est-à-dire l'innovation qui ne rapporte pas tout de suite, qui n'améliore pas la productivité immédiate des entreprises, mais qui prépare les sauts technologiques du futur », a déclaré Bruno Le Maire
Tiens, encore une définition de disruptif que je ne connaissais pas. Décidément, ce terme veut tout donc rien dire, bien pratique pour la com' politique
2  0 
Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/07/2018 à 7:57
Si c'est basé sur la vente des actifs ceux si rapporte surement bien plus que 250 millions par ans...
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Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/07/2018 à 9:50
Si je m'abuse, le Bpifrance fait déjà cela. Pourquoi faire un second machin qui ne sera opérationnel que dans deux ans si tout va bien, et risque de marcher sur les plates-bandes du premier ?

Seconde question: quelles sont les technologies d'IA de rupture d'avenir sur lequel le pays pourrait se positionner ?
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Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/07/2018 à 16:06
Citation Envoyé par Luckyluke34 Voir le message
En fait c'est plutôt l'hypercroissance des startups (quand hypercroissance il y a, ça court pas non plus les rues chez nous).
L'hyper croissant beurre.

Citation Envoyé par Luckyluke34 Voir le message
Tiens, encore une définition de disruptif que je ne connaissais pas. Décidément, ce terme veut tout donc rien dire, bien pratique pour la com' politique
Pour moi la disruptance veut dire une rupture avec l'existant et non pas une amélioration. Exemple, le minitel, la poudre sans fumée, le tgv. Mais évidement il faut avoir une industrie, un marché et une volonté pour en tirer parti.
Mais si Bruno le maire le dit alors ....
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