IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Russie et USA s'accusent mutuellement d'ingérence dans les élections
Mais ce sont leurs entreprises technologiques qui en font les frais

Le , par Christian Olivier

578PARTAGES

3  0 
Le département américain du Trésor vient de publier un rapport de sept pages qui liste plus de 200 personnalités considérées comme proches du président Vladimir Poutine. On y retrouve notamment 114 officiels et 96 hommes d’affaires russes. Les nominés courent le risque d’être sanctionnés par le gouvernement américain à n’importe quel moment.

Il faut rappeler qu’une loi adoptée en 2017 par le Congrès et promulguée par le président Donald Trump, malgré la désapprobation de ce dernier, obligeait le département américain du Trésor à publier ce rapport avant ce lundi minuit. Cette liste devait détailler la proximité des hauts responsables politiques et des oligarques russes avec le président Vladimir Poutine.

Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le Premier ministre Dmitri Medvedev, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov et de hauts responsables des agences de renseignements russes figurent dans cette liste noire. On y trouve également les noms des dirigeants de grandes entreprises publiques, comme le géant de l’énergie Rosneft et la Sberbank.

Ce rapport pourrait vraisemblablement être utilisé par les États-Unis pour punir l’ingérence supposée du Kremlin dans l’élection présidentielle américaine de 2016 qui permit l’accession de Donald Trump à la magistrature suprême de ce pays au détriment de la candidate démocrate Hilary Clinton.


Signalons que Donald Trump a rejeté à plusieurs reprises les allégations formulées par les services de renseignement US qui laissaient supposer que son personnel de campagne aurait collaboré avec le gouvernement russe pour s’assurer la victoire face au camp démocrate emmené par Hillary Clinton et qu’il serait peu enclin à adopter des sanctions contre la Russie. Ces allégations font actuellement l’objet d’une enquête menée par le Congrès et un procureur aux pouvoirs étendus nommé par le ministère de la Justice comme enquêteur spécial pour tenter de faire la lumière sur les soupçons de collusion entre le camp Trump et la Russie.

Même si le fait d’y apparaitre ne devrait pas, dans l’immédiat du moins, automatiquement entrainer l’imposition de sanctions contre les nominés, il est très probable que cette liste ne parvienne au final qu’à compliquer et envenimer davantage les relations déjà tendues entre les États-Unis et la Russie.

La publication de ce rapport intervient dans un contexte de tension entre Washington et Moscou qui est notamment marqué par un acharnement des protagonistes contre les entreprises technologiques du camp adverse. Les cas d’entreprises technologiques telles que Kaspersky Lab, Microsoft ou Google sont assez illustratifs de cette situation.

À titre d’exemple, rappelons que le Sénat des États-Unis a voté en 2017 une loi pour interdire l’usage des produits de Kaspersky au niveau fédéral et que jusqu’à présent, l’entreprise de cybersécurité russe reste persona non grata aux États-Unis, malgré ses efforts de coopération. De son côté, le Kremlin a déjà exprimé sa volonté de se débarrasser des logiciels et services fournis par les entreprises américaines comme ceux de Microsoft ou de Google.

Cette publication coïncide également avec l’entrée de la Russie dans une période électorale importante qui à terme permettra de désigner le prochain président élu du pays, une élection à laquelle Vladimir Poutine compte bien participer.


« ;Ce n’est pas la première fois nous subissons des manifestations d’agressivité ;», a déclaré lors d’un point-presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a notamment déploré le fait que ce rapport pouvait « ;potentiellement détériorer l’image et la réputation ;» des entreprises, des hommes d’affaires, des responsables politiques et des dirigeants de la Russie.

Le porte-parole du Kremlin a par ailleurs affirmé que ce rapport américain s’apparentait en réalité à une « ;tentative directe et évidente d’influencer les élections ;» prochaines qui auront lieu dans son pays en mars. Il a néanmoins tenu à relativiser la situation en confiant qu’il était persuadé que cette nouvelle manœuvre n’aurait aucune incidence sur le déroulement normal du vote dans son pays.

Dans une interview accordée récemment à la BBC, le directeur de la CIA Mike Pompeo a estimé que les ingérences russes n’avaient pas cessé et que Moscou tenterait vraisemblablement d’influencer les élections législatives américaines de novembre 2018.

Le département d’État US a estimé que la loi mentionnée plus haut avait eu pour effet d’amener des puissances étrangères à renoncer à des contrats d’armement avec des entreprises russes, et que, de ce fait, il était inutile, pour le moment du moins, d’infliger de nouvelles sanctions dans le domaine des ventes d’armes au pays de Vladimir Poutine.

Source : BBC, La Presse

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

Voir aussi

USA : Hillary Clinton aurait-elle perdu les élections à cause d'une petite erreur de frappe en réponse à une opération de phishing ?
L'ingérence russe dans l'élection américaine sous-estimée par Facebook, Twitter et Google ? Les entreprises seront entendues au Sénat
Présidentielles russes : Poutine veut surveiller les activités Web de certaines entreprises et évaluer leur implication dans la politique russe

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de MiaowZedong
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/02/2018 à 15:51
Ils s'accusent mutuellement d'ingérence et ont tous les deux raisons.
4  0 
Avatar de CoderInTheDark
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 02/02/2018 à 10:35
Je vais me faire lyncher, mais j'assume.
Ca m'énerve de lire les mêmes choses depuis l'élection de Trump.
Désolé si c'est un peu hors propos

Pour moi Hillary Clinton a perdu, car elle était la candidate de la continuité.
Elle était dans la ligne des soit disant élites démocrates ou républicaines, qui ont mené les mêmes politiques depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, pour les résultats que l'on connait.

Je ne serai pas surpris qu'elle était heureuse d'être opposée à Donal Trump.
Car elle se disait qu'elle ne pouvait que gagner face à ce sombre crétin, qu'elle fréquentait quand elle était élu à New York cela dit en passant.
Et les américains devait voter pour elle, car on agitait le chiffon rouge du populisme et d'autres choses pour leur faire peur.
Elle a péché par Orgueill.

Alors foutu pour foutu les américains ont voté pour un mauvais candidat pour des mauvaises raisons.
Dans les démocraties on votes de moins en moins .
Pourquoi ?
Le vote est confisqué, on vote pour des candidats par défaut, qui nous sont imposés par des groupes qui agissent dans l'ombre.
Et pourtant je ne suis pas adepte des théories du complot.
Pensez à tout ces conseillers qui souffle dans les oreilles de nos dirigeants, qui n'ont pas été élus, et impose les volontés d'une minorité de l'ombre.
Notre président était dans ce cas.

Si les démocrates avaient voulu un vrai changement, ils aurait dû présenter berny Sanders.
Mais pour eux c'est un rouge, un socialiste une vraie insulte chez eux.
C'est bon pour les mauviettes de français et d'européen.

Oui c'est un revers pour la démocratie.
Mais voter Hillary Clinton c'était voter pour la sclérorisation de la démocratie.

Je suis inquiet de savoir que Trump à accès au feu nucléaire.
Mais les contrepouvoirs semble marcher quanf même
3  0 
Avatar de headmax
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 02/02/2018 à 21:11
Il me semble que l'un ou l'autre on des intérêt respectivement de leur pays, l'un est plus joueur et l'autre et plus dans la rigueur
Coût d'état en Ukraine :

Pour le cout Mitterrand semble être le seul à ma connaissance avec De Gaulle a lutter fermement contre toute ingérence en France :
Les russes avec l'affaire Farewell : http://www.lejdd.fr/International/US...-Reagan-133447
Les Américains avec l'affaire d'espionnage de la CIA : http://www.liberation.fr/evenement/1...hington_122297
Et très récemment l'affaire d'écoute de l'Élysée sous Hollande : https://www.lexpress.fr/actualite/mo...a_1693082.html
L'affaire Charles Hernu : https://www.lexpress.fr/informations...st_619034.html

On voit bien que c'est très compliqué, la réalité et que Mitterrand dans le dernier Mitterrand était plus inquiet de l'Impérialisme US que Russe qu'il considérait comme en voit de déclin : Le dernier Mitterrand preface :

Citation Envoyé par François Mitterrand

Le plus long mandat des Présidents de la 5ème République : 14 années à l'Élysée.

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
Wiki
Les bases militaires dans le Monde : http://www.ledevoir.com/internationa...-dans-le-monde
La question qui me vient à l'esprit est sommes nous retourné a une guerre froide voir chaude quel n'a jamais été au vue de la présence militaire US au abord de la Frontière Russe en Pologne armée par ses derniers, soutenant l'Ukraine de ses vœux pour quel intègre l'UE. A défaut d’ingérence sur une élection ici on parle d'armement à destruction massive . https://www.lexpress.fr/actualite/mo...e_1868468.html
0  0