
Le Washington Post ajoute également que lors de ladite réunion secrète, Donald Trump avait déclaré que la CIA était dotée d'une intelligence « extraordinaire » qui pouvait lui permettre de prouver que c'est le président russe Vladimir Poutine qui a donné « des instructions précises » quant à la façon dont la Russie piraterait les élections présidentielles. Cependant, malgré cette information de très grande envergure de la part de ses hôtes, le président Trump n'a jamais ordonné une enquête relative à l'ingérence russe. En plus de cela, le Washington Post nous informe qu'au mois de novembre dernier, Trump a fait une sortie dans laquelle il a déclaré qu'il fait confiance au président Poutine lorsque ce dernier a soutenu lors d'un face à face qu'ils ont eu que la Russie « ne s'est pas mêlée » des élections présidentielles.
Rapportant les propos des journalistes Greg Miller, Greg Jaffe, et Philip Rucker, le Washington Post soutient que « durant la première année de son mandat, Donald Trump est resté " très catégorique " dans sa position notamment en affirmant que les conclusions du renseignement américain sur l'ingérence de la Russie lors de la dernière campagne électorale américaine n'étaient pas fiables. » En effet, pour Trump, les accusations portées contre la Russie dans le cadre de la campagne électorale américaine contribuent à remettre en question la légitimité de sa victoire.
De son côté, le président Poutine lui-même, un ancien officier du très redouté service de renseignement russe à savoir le KGB (l'agence d’espionnage la plus célèbre de l'Union soviétique), continue de nier que la Russie a interféré dans l'élection présidentielle de 2016 en qualifiant les allégations de « très bizarres. »
Source : The Washington Post
Et vous ?
