Après LinkedIn, la Russie menace de bannir Facebook si le géant des réseaux sociaux ne se conforme pas à loi nationale de stockage des données personnelles. « Tout le monde doit se conformer à la loi », a déclaré Alexander Zharov, le chef de Roskomnadzor. « En 2018, tout sera comme il se doit », a-t-il dit, en se référant à Facebook. « Ils devront soit se conformer à la loi en vigueur ou la société cessera d'opérer sur le territoire de la Fédération de Russie, comme cela s'est passé avec LinkedIn. Il n'y a pas d'exceptions ici. »
D’après les autorités russes, de nombreuses entreprises de technologie se sont déjà pliées à l’exigence de stocker les données des utilisateurs russes sur des serveurs russes. C’est le cas notamment de Google, eBay ou encore Uber. Twitter, pour sa part, a demandé plus de temps pour en faire de même. L'entreprise de microblogging a en effet informé le régulateur russe des télécommunications qu'elle s'est fixé comme objectif de stocker localement les données personnelles de ses utilisateurs en Russie d'ici le milieu de l'année 2018.
LinkedIn serait donc un cas isolé. On ne sait pas pour le moment si Facebook va suivre les pas de la filiale de Microsoft – surtout que la Russie a déjà sa propre version de Facebook – ou si l’entreprise va faire comme Google et al, pour continuer à assurer ses revenus publicitaires dans le pays.
Pour le gouvernement russe, cette loi s’inscrit dans un plan plus vaste visant réduire ou avoir plus de contrôle sur l’utilisation des produits et services des entreprises étrangères, pour éviter que ceux-ci soient utilisés par d’autres pays pour l’espionner. Dans le cas idéal, la Russie espère remplacer les technologies étrangères par des produits et services « Made in Russia » et qui seraient pleinement sous son contrôle.
Mise à jour le 21/11/2017 : Facebook envisage de rencontrer les régulateurs russes
Facebook envisage de rencontrer les régulateurs russes fin décembre ou début janvier pour discuter de la conformité du géant des réseaux sociaux aux lois locales, a déclaré l'agence de presse TASS, citant le responsable du régulateur russe des télécommunications. Il s'agira non seulement de discuter du stockage des données des utilisateurs russes dans le pays, mais aussi de la suppression de contenu illégal. « Nous discuterons avec eux de toutes les questions, y compris la localisation des bases de données et la suppression rapide de contenu interdit », a déclaré Alexander Zharov.
Ce ne sont toutefois pas les seuls domaines où Facebook va devoir faire face à la presse du régulateur russe. Il faut en effet rappeler que la Russie a récemment annoncé son intention d'examiner les pratiques de l'entreprise, en vue de s'assurer qu'elles ne sont pas en violation de la loi locale. Cet examen portera notamment sur le traitement des informations personnelles des utilisateurs russes et les termes de services pour les utilisateurs, entre autres.
Facebook envisage de rencontrer les régulateurs russes fin décembre ou début janvier pour discuter de la conformité du géant des réseaux sociaux aux lois locales, a déclaré l'agence de presse TASS, citant le responsable du régulateur russe des télécommunications. Il s'agira non seulement de discuter du stockage des données des utilisateurs russes dans le pays, mais aussi de la suppression de contenu illégal. « Nous discuterons avec eux de toutes les questions, y compris la localisation des bases de données et la suppression rapide de contenu interdit », a déclaré Alexander Zharov.
Ce ne sont toutefois pas les seuls domaines où Facebook va devoir faire face à la presse du régulateur russe. Il faut en effet rappeler que la Russie a récemment annoncé son intention d'examiner les pratiques de l'entreprise, en vue de s'assurer qu'elles ne sont pas en violation de la loi locale. Cet examen portera notamment sur le traitement des informations personnelles des utilisateurs russes et les termes de services pour les utilisateurs, entre autres.
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