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Les Titans de la Silicon Valley se rendent compte que beaucoup de gens ne les aiment pas vraiment
Après avoir noté une forte opposition à la proposition de sauver les startups de la SVB

Le , par Olivier Famien

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La semaine dernière fut assez éprouvante pour de nombreuses startups de la Silicon Valley. Et pour cause, la Silicon Valley Bank (SVB), la 16e banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique, déposait son bilan après que les clients de la banque se sont rués aux guichets de l’établissement et ont retiré pas moins de 42 milliards de dollars sur un peu moins de 180 milliards de dépôts, créant ainsi une vague de panique auprès de l’ensemble des clients de la banque qui désiraient tous retirer leur argent. Si depuis lors le Trésor, la Réserve fédérale et la Federal Deposit Insurance Corporation sont intervenus pour annoncer qu’ils garantiraient tous les dépôts qui étaient encore détenus à la Silicon Valley Bank lors de son effondrement vendredi 10 mars, avec du recul, cette situation a permis de mettre en évidence plusieurs réalités. Premièrement, les entrepreneurs de la Tech généralement opposés aux interventions de l’état dans ce domaine ont cette fois-ci fait feu de tout bois pour que les autorités américaines viennent à leur secours. Deuxièmement, ces startups qui font rêver les gens avec leur success-story ne sont finalement pas si aimées que ça au regard des avis défavorables à l’intervention de l’État américain pour sauver les clients de la SVB constitués majoritairement de startups.

Le samedi 11, c’est-à-dire, le jour suivant celui de l’annonce du dépôt du bilan de SVB, plus de 5 ;000 PDG et fondateurs de startups ont signé une pétition en faveur d’une intervention des autorités américaines pour soi-disant « ;sauver l’innovation dans l’économie américaine… et éviter un risque réel de contagion systémique ;». Il faut souligner qu’à ce moment, la peur de perdre leurs avoirs était réelle au niveau des dirigeants de ces entreprises technologiques. En effet, nombreux sont ceux qui ne savaient pas vraiment comment ils pourraient payer leurs employés si leur argent était bloqué dans la banque insolvable. Nous précisons lorsqu’une banque fait faillite, chaque déposant est assuré de récupérer un maximum de 250 ;000 $ en dépôts auprès du fonds d’assurance de la FDIC. Pour contourner cette limite, plusieurs individus effectuent des dépôts d’un maximum de 250 ;000 dollars auprès de différentes banques. Mais dans le cas des clients de la SVB, qui majoritairement étaient des startups technologiques et des entreprises liées au monde du capital-risque, ces derniers avaient des dépôts dont plus de 90 % dépassaient ce plafond. La peur de se retrouver du jour au lendemain sans argent pour faire tourner leurs entreprises a fait changer d’opinion ces dirigeants de la Silicon Valley qui majoritairement sont opposés à une intervention et une régulation de l’état dans leurs activités.

David Sacks, fondateur associé de Craft Ventures, cofondateur de PayPal et éminent capital-risqueur de la Bay Area, écrivait sur sa page Twitter le vendredi 10 mars, c’est-à-dire quelques heures après l’annonce de la faillite de SVB : « ;Où est Powell ;? Où est Yellen ;? Arrêtez cette crise maintenant. Annoncez que tous les déposants seront en sécurité. Placez SVB avec une banque du Top 4. Faites-le avant l’ouverture de lundi ou il y aura contagion et la crise se propagera ;».

[tweet]<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">Where is Powell? Where is Yellen? Stop this crisis NOW. Announce that all depositors will be safe. Place SVB with a Top 4 bank. Do this before Monday open or there will be contagion and the crisis will spread.</p>&mdash; David Sacks (@DavidSacks) <a href="https://twitter.com/DavidSacks/status/1634292056821764099?ref_src=twsrc%5Etfw">March 10, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>[/tweet]

Le dimanche 12 mars, alors que l’on ne savait pas encore si les autorités américaines interviendraient pour sauver les clients de la SVB, Unherd TV a interviewé David Sacks pour faire la lumière sur la situation qui prévalait. Lorsque l’interview a eu lieu, il n’était pas clair de savoir s’il y aurait un sauvetage par le gouvernement. Mais l’opinion de Sacks à ce sujet était claire : le gouvernement devait protéger les déposants et devait le faire rapidement s'il ne voulait pas que la confiance dans les banques régionales s’effondre à l’échelle nationale. « ;Nous ne parlons pas de renflouer les actionnaires ou les détenteurs d’obligations ;», a déclaré Sacks. « ;Nous parlons de protéger les dépôts dans le système bancaire régional ;»."

L’investisseur technologique a poursuivi en affirmant qu’un manque de sympathie pour les propriétaires de petites entreprises de l’industrie technologique provoquait une confusion concernant la gravité de la situation pour les gens normaux. De nombreux utilisateurs étaient des propriétaires de petites entreprises qui avaient ouvert un compte courant standard. En effet, si les déposants de la SVB étaient des agriculteurs, il n’y aurait pas eu de débat, a-t-il soutenu : « ;La seule raison pour laquelle les gens s’obstinent sur ce point est que Silicon Valley Bank porte le nom de Silicon Valley. S’il s’agissait d’une banque d’agriculteurs et que c’était 40 ;000 fermes, de petites fermes commerciales qui en paient le prix, tout le monde comprendrait. Les arguments invoqués seraient les suivants : nous ne pouvons pas laisser 40 ;000 fermes fermer leurs portes. Ils n’ont rien fait de mal. Lorsqu’ils déposaient leur argent dans une banque, ils croyaient simplement qu’ils étaient en sécurité. ;»

Il ne manqua pas non plus de partager ses préoccupations sur cette situation qui selon lui nuirait à la confiance envers les petites banques et conduirait à une plus grande centralisation des opérations bancaires aux États-Unis si rien n’était fait. « ;Il existe deux niveaux de banques aux États-Unis. Il y a ceux qui sont d’importance systémique, ils sont trop gros pour échouer. Si vous mettez votre argent dans cette banque, c’est un vrai dépôt, vous ne le perdrez pas en cas de faillite bancaire. Le deuxième niveau est tout le monde. Et si vous êtes dans ce niveau, vous n’avez pas de vrai dépôt, ce n’est pas garanti. Vous savez ce que vous faites ;? Vous faites un prêt non garanti à cette banque. Maintenant, je vous demande, qui mettrait maintenant son argent dans un niveau deux ;? Qui veut faire un prêt ? ;», a fait remarquer Sacks.

Bien entendu, de vives réactions se sont fait sentir suite à l’appel de Sacks de sauver les startups par une intervention de l’État. Elliot, un internaute déclarait ceci en réponse à l’interview de Sacks : « ;C’est pourquoi vous avez besoin que la Fed soutienne la banque, pour garder la confiance. En d’autres termes, s’ils sont stupides, paresseux, corrompus, incompétents, gèrent la diversité, courent des risques… Pas de problème, la FED vous soutient ;». Juste pour dire qu’un soutien de la SVB par le gouvernement pourrait envoyer un mauvais message à toute l’industrie, ce qui signifierait que les dirigeants de ces banques peuvent tout se permettre, dans tous les cas l’État sera toujours là pour amortir leurs pertes en cas de faillite. Wright, un autre intervenant fait remarquer l’hypocrisie dans les déclarations de Sacks en résumant les affirmations de Sacks : « ;Un investisseur technologique dit que la banque d’investissement technologique est renflouée avec l’argent du contribuable est une bonne chose ;».

Pour éviter un risque de contagion des autres banques régionales et soutenir les clients de SVB qui ont encore leurs avoirs auprès de la SVB, l’administration Biden a annoncé dimanche 13 mars que les clients de la Silicon Valley Bank auront un accès complet à leurs dépôts. Les régulateurs fédéraux ont déclaré qu’ils prenaient ces mesures d’urgence pour empêcher la contagion dans d’autres petites banques régionales à la suite de l’implosion soudaine de la Silicon Valley Bank. Selon les déclarations de ces responsables, le plan de sauvetage américain ne ferait pas intervenir l’argent du contribuable, mais consiste à puiser dans la réserve du fonds d’assurance de la FDIC financée par les banques. Bien que vrai d’un point de vue technique, ce fonds est reconstitué par les frais des banques de tout le pays, qui à leur tour proviennent des frais que les Américains paient à leurs banques tout le temps. De manière indirecte, ce sont tous les Américains qui contribuent à renflouer les caisses de la Silicon Valley Bank.

Vu la vague d’hostilité à laquelle Sacks en particulier et les dirigeants de Silicon Valley en général ont eu à faire face après avoir proposé une intervention de l’État pour renflouer les caisses de la SVB, Sacks a écrit ceci sur son compte Twitter : « ;Nous avons atteint un point de division politique où il est bon d’encourager les membres d’une autre tribu à perdre leurs dépôts bancaires, même si vous protégiez les membres de votre propre tribu dans la même situation. Faites attention à ce que vous souhaitez, car la chaussure pourrait bientôt être sur l’autre pied ;».

[tweet]<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">We’ve reached a point of political division where it’s fine to root for members of another tribe losing their bank deposits—even though you would protect members of your own tribe in the same situation. Be careful what you wish for because the shoe may soon be on the other foot.</p>&mdash; David Sacks (@DavidSacks) <a href="https://twitter.com/DavidSacks/status/1634972668536717313?ref_src=twsrc%5Etfw">March 12, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>[/tweet]

À travers ses propos, il est clair pour Sacks que ni lui ni les entreprises de la Silicon Valley ne bénéficient de la sympathie du public dans cette affaire. Toutefois, parler de « ;division politique ;» dans cette affaire n’est pas vraiment correct. Ce à quoi l’on assiste est plutôt un consensus remarquable sur l’opposition à un plan de sauvetage financé par les contribuables à la fois de la droite qui impute ce problème à la Tech en général, et de la gauche, qui est naturellement antipathique aux riches investisseurs de la Silicon Valley.


De nombreuses personnes ont également une opinion de plus en plus négative de la Silicon Valley et de la Big Tech en général après avoir vécu avec les conséquences de leurs décisions au cours de la dernière décennie. L’on peut citer par exemple une étude qui déclare que les camions à conduite autonome pourraient remplacer 90 % des camionneurs longue distance aux États-Unis. Se retrouver sans emploi du jour au lendemain n’est pas une perspective qui enchante de nombreuses personnes surtout quand on sait que cela provient des entreprises technologiques. Il n’est donc pas étonnant de constater que nombreuses entreprises de la Silicon Valley ne sont pas du tout aimées. Comme autre exemple, nous avons l’arrivée des entreprises de VTC comme Uber ou Lyft, pour ne citer que celles-là, qui a changé complètement le paysage du transport urbain. Avec la concurrence acharnée menée par les entreprises de VTC, les activités des chauffeurs de taxi conventionnels ont financièrement pris un coup. À côté de ces exemples, nous avons les entreprises comme Facebook qui revendent les informations personnelles des utilisateurs alors que l’on sait combien de fois les utilisateurs sont opposés à ces pratiques. Enfin, nous pouvons également rappeler qu’il y a quelques mois Twitter a été racheté par Elon Musk, le PDG de Tesla et SpaceX. Du jour au lendemain, plus de 5 ;000 personnes ont été sommairement licenciées. Il est évident que ces licenciements interviennent pour permettre à Elon de réduire ses charges et faire gagner de l’argent au réseau social pour lui permettre de rembourser ses dettes. Si d’un point de vue de dirigeant cette décision est compréhensible, il est clair qu’elle passe difficilement auprès des agents qui ont été licenciés. Avec tous ces exemples qui montrent combien de fois les entreprises de la Silicon Valley ont causé des désagréments à de nombreuses personnes, il est évident de voir un manque de soutien tandis qu’elles traversent des difficultés.

Source : YouTube, Twitter, Pétition des startups

Et vous ?

Que pensez-vous des gens qui se sont opposés à l’intervention de l’État pour sauver les startups de la SVB ? Normal ? Ou pas ?

Pensez-vous que les Titans de la Silicon Valley ne sont pas vraiment aimés ? Si oui, que pourraient-ils faire pour changer la donne ?

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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2023 à 8:21
plutôt que de sauver, l'état pourrait en retour réclamer des parts dans ces startup en compensation.
Comme en 2008 ou les états aurait du réclamer des parts a ces banques plutôt que de filer de l'argent sans contre partie.
Ou la crise covid ou l'état a encore une fois aider les entreprises sans contre partie...
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2023 à 10:03
Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
Lmao manquerait plus que les boites doivent quelque chose à l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.

En plus ils ont fait des PGE c'était pas de l'argent gratuit.

Facile de ré-écrire l'histoire.
je suis pas sur que l'état retrouve un jour l'argent investit chez airbus par exemple...

l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.
ca tombe bien, c'est grâce a cette mesure que les boites de la tech ont vu leurs actions explosé et s'enrichir. Ce fut du pain béni pour eux.
Ils n'ont juste pas su anticiper l'après, que une fois le covid passé le monde allait redevenir comme avant. Le cours des actions d ela tech est retourné à son niveau de 2019, les boites ont licencié pour un retour aux effectifs d'avant le covid aussi.

Il faut peut être aussi voir la réalité en face, certains secteurs ne peuvent pas fonctionné en mode libérale.
Le secteur de l'aéronautique par exemple, je connais aucune compagnie aérienne qui soit vraiment rentable et ne dépend d'aucun état souverain, aucun constructeurs d'avions aussi.
Je connais aucun pays qui a sont secteur de l'énergie laissé a des entreprises privée et ou ca fonctionne bien.
Le secteur de l'eau pareil, toute les communes en France arrête de les privatisé et reprennent le contrôle.
Le libéralisme ne marche pas pour tous.

Lmao manquerait plus que les boites doivent quelque chose à l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.
Les boites doivent apprendre à être résilientes aux catastrophes naturel/politique.
La crise climatique, une épidémie mondial, la guerre en Ukraine, il y aura toujours des catastrophes à l'échelle mondial.
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2023 à 14:01
Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
Le virus du covid a mis en place les confinements c'est ça que t'es en train de me dire ?
ce que je veux te dire c'est que hier c'était le covid, aujourd'hui c'est la crise énergétique du au sabotage de nordstream par les américain et demain ce sera la sécheresse, l'invasion de taiwan par les chinois, biden qui lance l'arsenal nucléaire ou que sais je encore.

Tu auras toujours des problèmes, l'économie est mondial donc le moindre incident (inondation, crise diplomatique...) peut affecter ton business.
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 22/03/2023 à 10:41
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
ah bon ? un virus sortie de chine qui se répand très vite sans aucune information ni collaboration du gouvernement chinois, avec des chiffres faux/bidonnés.
Tu aurait fait quoi ?
Livre blanc de la défense, 2008:

Sur les quinze années à venir, l’apparition d’une pandémie est plausible. Quelle qu’en soit l’origine (aturelle ou malveillante), le traitement de ses conséquences serait identique, du point de vue de la protection de la population.
La cinétique d’une pandémie à forte contagion et à forte létalité s’étendrait sur une durée de quelques semaines à quelques mois, en plusieurs vagues, qui seraient elles-mêmes espacées. Par son ampleur, sa durée, son extension géographique, son caractère indiscriminé, une telle crise est de nature à remettre en cause le fonctionnement normal de la vie nationale et des
nstitutions. Les conséquences impliqueraient une mobilisation et une coordination élevées de moyens tant civils que militaires, nécessitant une planification aussi poussée que possible.
Ce scénario aurait évidemment une importante dimension européenne et internationale.
L’objectif premier étant d’éviter le développement pandémique, le premier volet de la stratégie porte sur la connaissance et l’anticipation et simultanément sur la prévention. Il comporte l’orientation du système de veille et d’alerte sanitaires, un effort continu de recherche, de développement et de production de produits de traitement, la planification de la vie nationale en situation de pandémie, la sensibilisation précoce de la population, la formation des intervenants et leur entraînement par des exercices, la constitution de stocks nationaux correspondant aux principaux risques sanitaires, enfin une contribution à l’action des agences internationales compétentes.
En cas de déclenchement de la pandémie, il s’agit d’empêcher que la crise sanitaire ne dégénère en crise humanitaire, économique, sécuritaire, voire institutionnelle. Les pouvoirs publics devront s’attacher à la fois au traitement de la cause, par une action sanitaire d’ensemble, et au traitement des conséquences sur la société et les institutions.
Pour ce qui est de la lutte contre la pandémie elle-même, les mesures d’ordre sanitaire comportent l’organisation du dispositif de soins et la prise en charge des malades dans les conditions les plus appropriées à la nature de l’agent. Cette organisation mobilisera tout le personnel soignant compétent ainsi que les infrastructures hospitalières.
C'est que l'encadré, il y a des pages et des pages de plan d'action, j'ai mis en gras là où l'état a échoué à suivre ses propres conseils. à quoi bon avoir des hauts fonctionnaires payés des blindes à prévoir proprement si les cons aux gouvernements payés des blindes n'écoutent pas les experts? S'il y a des économies à faires, je sais lequel des deux profils est de trop.
4  1 
Avatar de DevTroglodyte
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/03/2023 à 9:12
Le télétravail ??? N'importe quoi... il n'y a pas à chercher midi à 14h, ils ont juste mis toutes leurs billes dans le même panier, du coup, quand la croissance du secteur ralentit, que les taux de la Fed augmentent et que les clients paniquent et retirent tous leur argent en même temps, fatalement, ça finit par casser...
3  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 28/03/2023 à 9:27
oui c'est évident. C'est la faute du télétravail, mais pas que, moi je connais la vérité:
C'est la faute de Jeanne, la secrétaire qui est parti en congé maternité le mois dernier et qui m'a pas remis un dossier super important qui aurait pu éviter la crise.
C'est la faute de la boite de presta aussi que je paie au lance pierre qui est remplie d'incompétents.
...

a aucun moment il n'y a remise en cause des responsables ?
3  0 
Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2023 à 14:10
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
plutôt que de sauver, l'état pourrait en retour réclamer des parts dans ces startup en compensation.
Comme en 2008 ou les états aurait du réclamer des parts a ces banques plutôt que de filer de l'argent sans contre partie.
Ce sont de très bonnes idées

Citation Envoyé par calvaire Voir le message

Ou la crise covid ou l'état a encore une fois aider les entreprises sans contre partie...
Attention, l'état n'a pas aidé les entreprises pendant le COVID. Il a aidé des citoyen avec le chomage partiel, et il a fait un maxi cadeau aux banque avec les prêts garanties; les banques se retrouvant avec un paquet de nouveaux créditeurs et zéro risque de perdre leur fond. L'état n'a avancé aucun euro et les entreprises eux doivent payer interêt et assurance, engraissant les banques au passage.

C'était sans doute le minimum acceptable pour compenser l'interdiction de produire que l'état avait déclaré, mais il ne faut surtout pas croire que c'était des cadeaux aux entreprises. Ou alors un sacré cadeau empoisonné qui rapporte ni aux entreprise ni à l'Etat, mais aux banques et assureurs.
Un plan marketing aux petits oignons, les copains s'engraissent dans l'ombre et Saint Macron Permier récolte les lauriers. Une pierre deux coups.
3  1 
Avatar de SimonKenoby
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 18:20
C'est marrant, pas plus tard qu'hier j'ai entendu l'exact opposé a la radio a propos de Crédit Suisse...
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Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 27/03/2023 à 22:53
La critique de son environnement et des autres sont faciles, mais quand il faut se remettre en question et générer moins d'argent on ne veut plus écouter.

Vu le prix de l'immobilier en Californie, ça leur pendait au nez, en dehors des très bons, conserver des salaires aussi élevés pour autant d'employés allait poser problème à un moment... et ce moment fut le COVID avec la possibilité de télétravailler et que ça fonctionne dans la majorité des cas.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2023 à 11:08
Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
C'est pas le covid qui a arrêté l'économie ce sont les gouvernements. Ils avaient le choix, ils ont préféré foutre en l'air l'économie encore une fois. Et après ça pleure de l'inflation.

Des barres.
Ce sera toujours la faute des gouvernements .
Les sanctions contre la Russie c'est la faute du gouvernement Français
Les sanctions contre la chine ? c'est la faute du gouvernement USA
Les sanctions contre la pollution (ZFE...) ? c'est la faute du gouvernement Français

c'est toujours la décision des gouvernements, si demain ton eau est non potable, ce sera la faute du gouvernement car il aura autorisé l'ouverture d'une mine de cuivre dans le voisinage.
Si demain ta ville est inondé c'est parce que le gouvernement n'a pas installé de digue/barrage en amont...etc.

Le gouvernement doit prendre des décisions et les entreprises/citoyens doivent subir. C'est ainsi sinon on vit en anarchie.
Je dis bas que ceux qui gouverne sont des flèches et ont pris les bonnes décision, mais c'est leurs boulot d'en pendre.

Mais sinon c'est grâce au gouvernement que ton entreprise profite d'infrastructure de qualité (route, électricité, eau...) et que tu peux recruter des gens formé (c'est le gouvernement qui gère l'école), et que tes salariés sont en bonne santé donc productif (hôpitaux)

Je n'aime pas Macron et encore moins Bruno Lemaire, mais je ne sais pas si il y avait de meilleurs options pour le covid.
Objectivement quasi tous les pays riche ont mis en place des confinements, et si la France n'en avait pas fait ca aurait rien changé, l'économie aurait été a l'arret car tu n'aurait pas recu de matière premiere. car le reste de l'économie mondial était à l'arrêt, en particulier la chine.
Le secteur automobile à toujours de problèmes d'approvisionnement d'ailleurs a cause du gouvernement chinois qui a fait des confinements.
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