
Le terme brouteur désigne, selon le Petit Robert, un arnaqueur qui tente de soutirer de l’argent à des victimes sur Internet. Le brouteur se cache souvent derrière un visage de femme pour convaincre ses victimes de lui envoyer de l’argent. Le mot dérive de la série ivoirienne « Brouteur.com » diffusée sur TV5 Monde. Au Cameroun, le terme brouteur a une connotation sexuelle comme le soulignent des internautes.
Le Petit Robert présente le terme NFT comme un nom masculin classé dans la catégorie des anglicismes. Des observateurs sont néanmoins d’avis qu’il s’agit plutôt d’un sigle anglo-américain. L’absence de variante francophone dans le Petit Robert n’a pas manqué d’être relevée. Ce point constitue un sujet de débat dans la communauté IT où des intervenants estiment que la conservation des sigles et des anglicismes fait plus sens. À titre d’illustration, les expressions «liste blanche » et « liste noire » proposées à la place des termes anglais whitelist et blacklist s’étaient retrouvées au centre d’une controverse sur les stéréotypes raciaux.
Instagrameur allonge la liste des nouveaux termes de l’édition 2023 du Petit Robert. C’est, d’après la définition du Petit Robert, une personne (influenceur, créateur de contenu) qui exerce son activité en publiant des photos et des vidéos sur son compte Instagram.
Grosso modo, plusieurs mots populaires en Afrique francophone font leur entrée dans l’édition 2023 du Petit Robert. Ces dernières années des termes venus d’Afrique noire comme « s’enjailler », « cadoter », « siester », « bidonvillois » ou « girafer » (ce verbe qui évoque la tricherie scolaire par allongement du cou vers la copie du voisin) ont intégré le Petit Robert et même le dictionnaire Larousse. L’Afrique héberge déjà 59 % des francophones du monde. Son rôle dans le maintien en vie de la langue française est plus que jamais à prendre au sérieux dans un contexte où l’anglais, le chinois, l’espagnol et l’arabe sont chaque jour plus présents.
Source : Petit Robert
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