Parler affirme qu'il est de retour sans la "Big Tech" après avoir été viré d'Amazon Web Services,
Et avoir passé plus d'un mois hors service
Le 2021-02-16 09:36:07, par Stan Adkens, Expert éminent sénior
Le réseau social Parler, très prisé des partisans de l’ex-président américain Donald Trump, a annoncé lundi qu’il était de nouveau partiellement opérationnel, plus d’un mois après sa mise hors service par les géants de la technologie. Le réseau social controversé affirme qu'il ne dépend plus de la "Big Tech" pour son infrastructure Web. Parler, qui se dit dédié à la liberté d’expression, mais a été accusé de véhiculer des incitations à la violence d’une partie de l’extrême droite américaine, avait dû être interrompu après les violences au Capitole le 6 janvier.
Le réseau social alternatif Parler a rouvert après un mois d'interruption. La société a annoncé dans un communiqué de presse que le site est désormais accessible aux utilisateurs ayant déjà un compte et qu'elle acceptera de nouvelles inscriptions à partir de la semaine prochaine. Elle a également annoncé la nomination d'un nouveau PDG par intérim : Mark Meckler, qui a précédemment cofondé en 2009 le groupe de droite Tea Party Patriots. Cette relance intervient après la suspension par des services partenaires à la suite de l'attaque du Capitole américain en janvier dernier, en raison de menaces violentes sur la plateforme.
Dans un post sur le compte réseau social de l’application, les propriétaires de l'application ont écrit : « Nous ne serons pas supprimés ». Ce retour a été salué par de nombreuses voix de droite et même par des législateurs. Selon les responsables, le lancement de leur plateforme « vise à la remettre en ligne pour ses utilisateurs actuels seulement dans la première semaine, les nouveaux utilisateurs pouvant s'inscrire dès la semaine suivante ».
Les anciens comptes d'utilisateurs de Parler ont été restaurés, mais les anciens "parleys" – le terme de la plateforme pour désigner les messages – ne semblent pas avoir été conservés. Certains utilisateurs très connus, comme l'animateur de Fox News, Sean Hannity, auraient déjà commencé à poster sur le nouveau site. Le site n'était pas, non plus, pleinement fonctionnel lundi, et certains utilisateurs ont signalé des problèmes techniques alors qu'ils essayaient de se connecter et d'actualiser les flux. La messagerie privée aurait été désactivée, mais les grandes lignes du site étaient en ligne.
« Nous allons devoir faire face à des difficultés pendant les deux prochains jours. Nous avons effectué une tonne de travail en amont au cours des deux dernières semaines », a déclaré Alexander Blair, directeur technique de Parler, sur le site lundi matin. Une chose est certaine, la plateforme a maintenant été relancée avec ce qu'un communiqué de presse appelle « une technologie robuste, durable et indépendante ».
« Parler a été construit pour offrir une plateforme de médias sociaux qui protège la liberté d'expression et valorise la vie privée et le discours civil », a déclaré Mark Meckler, PDG par intérim de Parler.
« Lorsque Parler a été mis hors ligne en janvier par ceux qui souhaitent faire taire des dizaines de millions d'Américains, notre équipe s'est réunie, déterminée à tenir la promesse faite à notre communauté très engagée que nous reviendrions plus forts que jamais. Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau tout le monde ».
« Parler est dirigé par une équipe expérimentée et est ici pour rester. Nous nous épanouirons en tant que première plateforme de médias sociaux dédiée à la liberté d'expression, au respect de la vie privée et au dialogue civil ».
Parler, qui a déclaré avoir plus de 12 millions d'utilisateurs lorsqu'il a été mis hors ligne, est devenu particulièrement populaire auprès des partisans de Trump l'année dernière et est apparu comme un lieu commun pour discuter des accusations de fraude électorale sans fondement après la défaite de Trump aux élections de novembre 2020. Le point de basculement pour beaucoup de ses partenaires pour retirer le soutien technique est venu après l'attaque du 6 janvier sur le Capitole américain, quand les utilisateurs sur Parler ont glorifié l'émeute.
Amazon a refusé de continuer à fournir ses services d’hébergement Cloud au site après que le géant de la technologie ait déterminé que Parler n'en faisait pas assez pour modérer et supprimer les incitations à la violence. Parler a été coupé en raison de son « manque de volonté et de son incapacité à retirer des serveurs d'Amazon Web Services les contenus qui menacent la sécurité publique, par exemple, l'incitation et la planification du viol, de la torture et de l'assassinat de fonctionnaires et de citoyens », a déclaré Amazon dans une requête le mois dernier.
L'application avait également été retirée de l'App Store d'Apple et du Play Store de Google, rendant le téléchargement de l'application sur les smartphones impossible pour les nouveaux utilisateurs. Le site Web basé sur un navigateur, qui affiche quelques messages qui datent de janvier, n'est toujours pas pleinement opérationnel.
Un nouvel hébergeur Web pour le réseau social
Parler semble utiliser une société d'hébergement Cloud basée à Los Angeles, SkySilk, pour revenir en ligne. Des hackers sur Twitter, dont l'utilisateur qui a orchestré un archivage à grande échelle des données publiques de Parler alors qu'il tombait hors ligne, ont identifié SkySilk comme étant l'hébergeur. John Jackson, fondateur du groupe de hacking Sakura Samurai, a confirmé que l'empreinte technique pointait vers SkySilk via les archives publiques.
Le PDG de SkySilk, Kevin Matossian, a « confirmé à NPR que la société fournit des services d'hébergement Web à Parler », selon le journaliste de NPR Bobby Allyn.
Le mois dernier, Parler.com a transféré son domaine à Epik, un bureau d'enregistrement de domaine qui fournit également un service à Gab, qui est décrit comme refuge pour le contenu antisémite. À un moment donné le mois dernier, Parler utilisait les services de la société russe DDoS-Guard, mais apparemment ce n'est plus le cas. Par ailleurs, l’espace Internet que DdoS-Guard avait attribué à Parler est menacé de lui être confisqué ce mois.
Le conseil d'administration du réseau social, qui comprend l'investisseur et mégadonatrice républicaine milliardaire Rebekah Mercer, a licencié en début février le directeur général et cofondateur John Matze. Matze a déclaré qu'il avait plaidé pour que Parler adopte une modération plus automatisée, que les grands sites de médias sociaux utilisent avec des modérateurs humains pour faire appliquer leurs politiques. Parler est maintenant dirigé par un directeur général par intérim. La société « recherche actuellement un PDG permanent » qui remplacera Meckler.
Parler toujours sous le coup d’une enquête du Congrès
Parler se décrit comme politiquement indépendant, mais le site, peu modéré, est devenu populaire auprès des utilisateurs conservateurs qui ont été soit bannis des grands sites, soit en désaccord avec les politiques de vérification des faits et de modération de plateformes comme Twitter et Facebook. Après avoir été hors service pendant plus d’un mois, les utilisateurs peuvent à nouveau publier des "parleys" sur leur réseau préféré.
Cependant, Parler reste dans une position incertaine. Apple et Google n'ont pas rétabli son application dans leurs magasins en ligne, et il est toujours en train de se battre dans un procès en cours contre Amazon, où un juge a semblé peu sympathique à ses revendications. Le site utilisait également la version gratuite de la plateforme d'authentification des utilisateurs Okta, avant de voir son service annulé. « Bien que nous soutenions des organisations de tout le spectre politique, notre plateforme ne sera pas utilisée pour des menaces de violence et d'activités illégales », a déclaré Okta à l'époque.
Une commission de surveillance du Congrès enquête également pour savoir si Parler a des liens financiers avec des entités russes, affirmant que le réseau social « a permis à la désinformation russe de prospérer » avant les élections américaines de 2020. La commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants examine également un rapport de BuzzFeed selon lequel Parler a offert à Donald Trump, alors qu’il était encore président, une participation de 40 % en échange d’une utilisation exclusive de la plateforme. Les négociations « ont finalement déraillé à cause des événements du 6 janvier », selon ce rapport. La présidente de la commission de surveillance, Carolyn Maloney, a demandé des documents sur le financement et les opérations de Parler.
Sources : Parler, Tweet
Et vous ?
Que pensez-vous du retour de Parler ?
Que va-t-il se passer pour le réseau social dont l’application mobile est toujours interdite des app stores ?
« Parler est dirigé par une équipe expérimentée et est ici pour rester », d’après le PDG par intérim. Et vous, pensez-vous que c’est un nouveau départ sans interruption pour la plateforme ?
Voir aussi :
Parler poursuit Amazon, alléguant des violations de la législation antitrust, après que le géant du e-commerce a interdit l'application de médias sociaux d'extrême droite d'AWS
L'espace Internet occupé par Parler confisqué à DdoS-Guard, son nouvel hébergeur Web, la société ne respectant pas les politiques du registre Internet régional LACNIC
Le PDG du réseau social Parler dit qu'il a été licencié par le conseil d'administration de la société, après qu'il a rencontré une résistance à sa « forte conviction en la liberté d'expression »
Tim Cook défend la suspension de l'application Parler : « Nous ne considérons pas cela comme de la liberté d'expression ». Parler reviendra sur l'App Store « s'ils reprennent leur modération »
Le réseau social alternatif Parler a rouvert après un mois d'interruption. La société a annoncé dans un communiqué de presse que le site est désormais accessible aux utilisateurs ayant déjà un compte et qu'elle acceptera de nouvelles inscriptions à partir de la semaine prochaine. Elle a également annoncé la nomination d'un nouveau PDG par intérim : Mark Meckler, qui a précédemment cofondé en 2009 le groupe de droite Tea Party Patriots. Cette relance intervient après la suspension par des services partenaires à la suite de l'attaque du Capitole américain en janvier dernier, en raison de menaces violentes sur la plateforme.
Dans un post sur le compte réseau social de l’application, les propriétaires de l'application ont écrit : « Nous ne serons pas supprimés ». Ce retour a été salué par de nombreuses voix de droite et même par des législateurs. Selon les responsables, le lancement de leur plateforme « vise à la remettre en ligne pour ses utilisateurs actuels seulement dans la première semaine, les nouveaux utilisateurs pouvant s'inscrire dès la semaine suivante ».
Les anciens comptes d'utilisateurs de Parler ont été restaurés, mais les anciens "parleys" – le terme de la plateforme pour désigner les messages – ne semblent pas avoir été conservés. Certains utilisateurs très connus, comme l'animateur de Fox News, Sean Hannity, auraient déjà commencé à poster sur le nouveau site. Le site n'était pas, non plus, pleinement fonctionnel lundi, et certains utilisateurs ont signalé des problèmes techniques alors qu'ils essayaient de se connecter et d'actualiser les flux. La messagerie privée aurait été désactivée, mais les grandes lignes du site étaient en ligne.
« Nous allons devoir faire face à des difficultés pendant les deux prochains jours. Nous avons effectué une tonne de travail en amont au cours des deux dernières semaines », a déclaré Alexander Blair, directeur technique de Parler, sur le site lundi matin. Une chose est certaine, la plateforme a maintenant été relancée avec ce qu'un communiqué de presse appelle « une technologie robuste, durable et indépendante ».
« Parler a été construit pour offrir une plateforme de médias sociaux qui protège la liberté d'expression et valorise la vie privée et le discours civil », a déclaré Mark Meckler, PDG par intérim de Parler.
« Lorsque Parler a été mis hors ligne en janvier par ceux qui souhaitent faire taire des dizaines de millions d'Américains, notre équipe s'est réunie, déterminée à tenir la promesse faite à notre communauté très engagée que nous reviendrions plus forts que jamais. Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau tout le monde ».
« Parler est dirigé par une équipe expérimentée et est ici pour rester. Nous nous épanouirons en tant que première plateforme de médias sociaux dédiée à la liberté d'expression, au respect de la vie privée et au dialogue civil ».
Parler, qui a déclaré avoir plus de 12 millions d'utilisateurs lorsqu'il a été mis hors ligne, est devenu particulièrement populaire auprès des partisans de Trump l'année dernière et est apparu comme un lieu commun pour discuter des accusations de fraude électorale sans fondement après la défaite de Trump aux élections de novembre 2020. Le point de basculement pour beaucoup de ses partenaires pour retirer le soutien technique est venu après l'attaque du 6 janvier sur le Capitole américain, quand les utilisateurs sur Parler ont glorifié l'émeute.
Amazon a refusé de continuer à fournir ses services d’hébergement Cloud au site après que le géant de la technologie ait déterminé que Parler n'en faisait pas assez pour modérer et supprimer les incitations à la violence. Parler a été coupé en raison de son « manque de volonté et de son incapacité à retirer des serveurs d'Amazon Web Services les contenus qui menacent la sécurité publique, par exemple, l'incitation et la planification du viol, de la torture et de l'assassinat de fonctionnaires et de citoyens », a déclaré Amazon dans une requête le mois dernier.
L'application avait également été retirée de l'App Store d'Apple et du Play Store de Google, rendant le téléchargement de l'application sur les smartphones impossible pour les nouveaux utilisateurs. Le site Web basé sur un navigateur, qui affiche quelques messages qui datent de janvier, n'est toujours pas pleinement opérationnel.
Un nouvel hébergeur Web pour le réseau social
Parler semble utiliser une société d'hébergement Cloud basée à Los Angeles, SkySilk, pour revenir en ligne. Des hackers sur Twitter, dont l'utilisateur qui a orchestré un archivage à grande échelle des données publiques de Parler alors qu'il tombait hors ligne, ont identifié SkySilk comme étant l'hébergeur. John Jackson, fondateur du groupe de hacking Sakura Samurai, a confirmé que l'empreinte technique pointait vers SkySilk via les archives publiques.
Le PDG de SkySilk, Kevin Matossian, a « confirmé à NPR que la société fournit des services d'hébergement Web à Parler », selon le journaliste de NPR Bobby Allyn.
Le mois dernier, Parler.com a transféré son domaine à Epik, un bureau d'enregistrement de domaine qui fournit également un service à Gab, qui est décrit comme refuge pour le contenu antisémite. À un moment donné le mois dernier, Parler utilisait les services de la société russe DDoS-Guard, mais apparemment ce n'est plus le cas. Par ailleurs, l’espace Internet que DdoS-Guard avait attribué à Parler est menacé de lui être confisqué ce mois.
Le conseil d'administration du réseau social, qui comprend l'investisseur et mégadonatrice républicaine milliardaire Rebekah Mercer, a licencié en début février le directeur général et cofondateur John Matze. Matze a déclaré qu'il avait plaidé pour que Parler adopte une modération plus automatisée, que les grands sites de médias sociaux utilisent avec des modérateurs humains pour faire appliquer leurs politiques. Parler est maintenant dirigé par un directeur général par intérim. La société « recherche actuellement un PDG permanent » qui remplacera Meckler.
Parler toujours sous le coup d’une enquête du Congrès
Parler se décrit comme politiquement indépendant, mais le site, peu modéré, est devenu populaire auprès des utilisateurs conservateurs qui ont été soit bannis des grands sites, soit en désaccord avec les politiques de vérification des faits et de modération de plateformes comme Twitter et Facebook. Après avoir été hors service pendant plus d’un mois, les utilisateurs peuvent à nouveau publier des "parleys" sur leur réseau préféré.
Cependant, Parler reste dans une position incertaine. Apple et Google n'ont pas rétabli son application dans leurs magasins en ligne, et il est toujours en train de se battre dans un procès en cours contre Amazon, où un juge a semblé peu sympathique à ses revendications. Le site utilisait également la version gratuite de la plateforme d'authentification des utilisateurs Okta, avant de voir son service annulé. « Bien que nous soutenions des organisations de tout le spectre politique, notre plateforme ne sera pas utilisée pour des menaces de violence et d'activités illégales », a déclaré Okta à l'époque.
Une commission de surveillance du Congrès enquête également pour savoir si Parler a des liens financiers avec des entités russes, affirmant que le réseau social « a permis à la désinformation russe de prospérer » avant les élections américaines de 2020. La commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants examine également un rapport de BuzzFeed selon lequel Parler a offert à Donald Trump, alors qu’il était encore président, une participation de 40 % en échange d’une utilisation exclusive de la plateforme. Les négociations « ont finalement déraillé à cause des événements du 6 janvier », selon ce rapport. La présidente de la commission de surveillance, Carolyn Maloney, a demandé des documents sur le financement et les opérations de Parler.
Sources : Parler, Tweet
Et vous ?
Voir aussi :
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el_slapperExpert éminent séniorJ'irais même plus loin : ils soutiennent tout ce qui leur fait du Traffic. Les émeutes du capitole ont été particulièrement juteuses en terme de Traffic. Je ne doute pas qu'un équivalent bolchévique subirait le même sort : on laisse faire parce que c'est bon pour le business.le 27/04/2021 à 16:33
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Claude40Membre actifJ’ai écrit un jour sur ce forum que les réseaux sociaux étaient « la nouvelle arme de destruction massive », et cela en a fait sourire plus d’un !
A supposer que l'entreprise ait vraiement l'intention de contrôler, même une armée de développeurs et modérateurs sera impuissante au final, car elle agira toujours après coup, avec systématiquement un ou deux temps de retard.le 01/05/2021 à 8:13 -
tanaka59InactifBonjour,
[QUOTE=Saverok;11684638Twitter n'est pas reconnu comme un service public.
Ni aux USA ni ailleurs.
Twitter reste une entreprise privé qui possèdent ses conditions d'utilisation et est en droit de bannir qui elle veut.[/QUOTE]
Si l'on ne veut pas / plus de sujet politique / religion sur Facebook , Twitter et Youtube je suis pour ... A la base ces réseaux sociaux ont été pensé pour le domaine de la culture et du loisir . Pas de la politique ni de la religion.
Qu'on crée des Facebook , Twitter et Youtube ou l'on peut débattre politique et / ou religion , à l'image des sites pour le "grand débat" je suis pour . Cela pourra en calmer certains ... Dans le temps il y avait les forums très populaire dans les années 2000.le 16/02/2021 à 12:30 -
T3TR4Membre du ClubÇa doit être bien de vivre avec des lunettes roses comme toi, la vie doit te sembler paisible...
J'ai vécu le harcèlement, avant même les réseaux sociaux, je connais bien, et mieux je l'ai vécu aussi pendant. Je peux t'assurer que celui là est plus insidieux, parce que tu ne sais pas d'où ça vient. Pire encore, grâce à ces réseaux sociaux, on te créé un faux profil et on te fait vivre virtuellement. La sensation d'être une marionnette entre les doigts d'autres personnes te déshumanise, et c'est ce que les réseaux font, en réalité.
Prend un cas simple : discute avec une personne dans la rue, puis discute avec une autre personne (avec le même ressenti affectif, donc prend un inconnu dans la rue pour avoir deux bases neutres) sur internet. Tu t'apercevras vite qu'à la fin de la journée, le ressenti n'est pas le même. L'un est déshumanisé, pas de visage, pas de nom, et tout aussi intéressante que soit la conversation, tu resteras sur une sorte de mysticisme cérébrale, alors qu'avec la personne dans la rue, ton coté social aura repris le dessus, et à la fin de ta journée, cette expérience sociale s'infusera en toi, justement en tant qu'expérience vécue.
Oui, la satyre est importante, ce n'est pas mon propos encore une fois, oui, le rassemblement et l'union, la conscience politique émergente (puisque disparue après 1980, peu ou proue quand les français se sont rendu compte que Mitterrand, c'était la droite de la gauche..), tout ça c'est hyper important, mais il faut impérativement faire comprendre aux gens que le virtuel, c'est pas une extension du monde. C'est un peu une sorte de multivers, un univers parallèle ou tout peut être dupliqué, et presque à l'infini (tant qu'on peut produire de l'électricité)...
En parlant d'électricité...
A gauche, tu as le monde réel et internet comme les gens le voient habituellement. C'est à dire qu'Internet est une continuité du monde et que dans l'esprit des gens, Internet ne fonctionne pas sans eux.
A droite, tu as le monde réel et internet comme il est actuellement, c'est à dire que tant qu'il y a une source d'alimentation, Internet peut vivre sans le monde réel.
Et ça, c'est un vrai problème éthique, moral et un domaine sur lequel il faut se pencher d'urgence.
Oui, je suis d'accord avec toi, et en même temps, s'il n'y avait pas ces vecteurs-poisons, probablement que cela n'aurait jamais existé...le 02/04/2021 à 16:25 -
lololapileMembre régulierJe suis bien sûr opposé à l'incitation à la violence ou à la haine. Ce qui m'inquiète beaucoup plus c'est la censure que les réseaux sociaux (Youtube par exemple) mettent en place. Si vous voulez critiquer l'action gouvernementale sur la pandémie ou livrer votre propre analyse sur les traitements anti-covid vous êtes immédiatement censurés. Je trouve cela complètement anti-démocratique et très inquiétant pour l'avenir de notre société. Nous nous acheminons progressivement vers une dictature où seul le gouvernement peut s'exprimer.le 01/05/2021 à 21:34
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OrthodoxWindowsMembre émériteLe retour de Trump vu par ses sympathisant :
Et par ses adversaires :le 20/03/2023 à 23:18 -
OrthodoxWindowsMembre émériteEn fait c'est simple de détecter un deepfake de Joe Biden ; s'il ne fait pas d'erreur ou de confusion de son discours, c'est que c'est un deepfake
. le 12/02/2024 à 18:11 -
virginiehMembre expérimentéle 13/02/2024 à 13:38
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sergio_is_backExpert confirméMoi je comprend, où du moins j'ai mon explication, même si elle est peut être en partie fausse :
Les politiques (qu'ils soient américains ou français d'ailleurs...) ne sont que le reflet de la société dans laquelle ils évoluent...le 17/02/2021 à 9:08 -
fmartiniMembre actifCette fois-ci, Parler semble avoir banni son co-fondateur et ancien PDG
Je ne donne absolument pas raison à Twitter pour autant. C'est le système actuel qui veut que les choses se passent de cette manière. C'est un peu ça que je dénonce.le 22/02/2021 à 10:49