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Facebook et Twitter suppriment une publication de Donald Trump selon laquelle la grippe est plus meurtrière que le coronavirus
Et ravivent le débat relatif aux politiques de modération sur les RS

Le , par Patrick Ruiz

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Faut-il modérer les contenus jugés faux ou violents sur les réseaux sociaux ? Est-ce normal que ceux-ci soient supprimés par les responsables desdites plateformes dans le but d’éviter qu’ils accordent de façon implicite leurs cautions à ces informations ? Ce sont des questions qui reviennent désormais de façon régulière et prennent un coup de neuf avec une publication de Donald Trump. Facebook a procédé à la suppression de cette dernière de sa plateforme. Twitter pour sa part a adopté la posture qui pourrait s’avérer être la plus correcte.

Après trois nuits d’hospitalisation pour avoir été détecté positif au Covid-19, Donald Trump est sorti lundi 5 octobre des unités de soins du centre médical militaire Walter Reed. Il signe son retour avec une sortie à controverse selon laquelle on ne met pas à l’arrêt les USA en entier lorsqu’une épidémie de grippe sévit alors qu’elle est plus mortelle que le coronavirus. Facebook a, sans détour, procédé à la suppression de la publication de sa plateforme arguant que le message ne suit pas les directives en matière de désinformation sur le coronavirus. Le dispositif de modération de contenus sur Twitter pour sa part masque par défaut le message et lui appose la mention : « Ce tweet a enfreint les règles de Twitter sur la diffusion d’informations trompeuses et potentiellement nuisibles liées au Covid-19. Cependant, Twitter a déterminé qu’il pourrait être dans l’intérêt du public que le tweet reste accessible. »


Ce sont des mesures que les réseaux sociaux mettent en œuvre chaque jour un peu plus pour combattre les fake news. En sus de ces dernières, d’autres plus radicales ont fait l’objet d’adoption et consistent en la suspension ou en la suppression de comptes ou de pages complètes qui s’adonnent à la propagation des fausses informations et des contenus racistes, haineux, violents ; en somme, contraires aux règles d’utilisation en vigueur sur ces plateformes. Du côté des organes de régulation, des lois pour faire payer des amendes encore plus lourdes ont fait l’objet de vote afin d’inciter lesdites plateformes à plus de diligence dans le traitement des fausses informations circulant sur les sites.

Donald Trump est toutefois d’avis que compte tenu de l’état actuel des choses, les réseaux sociaux disposent de trop de pouvoir sur la liberté d’expression. En effet, un service en ligne peut décider que les messages soutenant Trump (ou Joe Biden ou Vladimir Poutine) sont contraires à ses règles, ce, sans que l’on ne puisse lui intenter un procès pour une telle posture. C’est la raison pour laquelle il a signé un décret visant à affaiblir les protections juridiques des plateformes en ligne. La manœuvre vise la section 230 du Communications Decency Act (CDA).


Au lieu de forcer les services en ligne à adopter une attitude de non-intervention, l’article 230 du CDA les encourage à modérer le contenu. Sur la même lancée que Trump, la National Telecommunications and Information Administration (NTIA), une agence du ministère du Commerce, propose donc de limiter leur immunité à la modération de contenus pornographiques, violents ou harcelants. Toutes les autres formes de modération seraient alors soumises à une liste de mesures telles que la documentation des règles de modération et la "notification en temps utile" aux utilisateurs qui les enfreignent. La pétition de la NTIA s’appuie sur les principes de la liberté d'expression. Toutefois, le Premier Amendement protège les entreprises comme Twitter lorsqu'elles étiquettent des tweets.

La signature du décret visant la section 230 du Communications Decency Act (CDA) faisait suite à un tweet du Président américain dans lequel il affirmait que le vote par correspondance était manipulé par les démocrates qui s’en serviraient pour truquer les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2020. Le site de microblogage avait réagi en ajoutant sous le message de Donald Trump un avertissement incitant les utilisateurs du réseau social à vérifier la véracité des affirmations du Président américain à propos du vote par correspondance. Twitter avait proposé aux internautes de lire deux articles sur les sites de CNN et du Washington Post, lesquels articles contredisaient les tweets de Donald Trump. Cela avait provoqué la colère de ce dernier, d’où son entrée en guerre contre les réseaux sociaux.

Source : Reuters

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Avatar de air-dex
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/10/2020 à 16:30
Le problème est surtout politique. Le monde de l'IT est majoritairement démocrate ou libertarien, et donc anti-républicain d'une manière générale. C'était plus simple de 2008 à 2016 de se faire passer pour neutres, quand le résident de la Maison Blanche était du même bord politique qu'eux. Mais depuis 2016 il y a Trump et ils sont obligés de choisir entre leur neutralité ou assumer leur positionnement politique, quitte à censurer ceux qui ne sont pas du même avis qu'eux comme Trump.
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