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Pourquoi garçons et filles utilisent la technologie différemment, notamment les jeux et les réseaux sociaux ?
Des études montrent que les disparités cérébrales entre hommes et femmes expliquent cela

Le , par Christian Olivier

728PARTAGES

11  0 
De nombreux parents ont probablement déjà été témoins des différences frappantes dans la façon dont leurs enfants (garçons et filles) utilisent la technologie, leurs garçons étant en général attirés par les jeux vidéo, alors que leurs filles passent souvent plus de temps sur les réseaux sociaux. Bien sûr, les filles ont leurs propres problèmes et ces derniers ne sont pas forcément les mêmes que ceux des garçons. Cependant, il faut tout de même noter que quand il s’agit de jeux vidéo, la plupart des filles semblent avoir une meilleure maîtrise sur le moment d’arrêter.


Avez-vous déjà remarqué la réticence dont font preuve certains garçons lorsqu’ils doivent arrêter les jeux vidéo et passer à d’autres activités ou les difficultés auxquelles font face certains jeunes lorsqu’ils vont à l’université et doivent jongler entre les jeux / les réseaux sociaux et les travaux scolaires sans l’aide de leurs parents ;?

Que nous révèle la recherche ?

En 2013, selon une enquête du Pew Research Institute menée auprès de 800 jeunes de 12-17 ans, 9 adolescents sur 10 utilisaient au moins un réseau social en France. En outre, 91 % de ces échanges sur le réseau social Facebook concernaient uniquement le partage des photos. La même année, une enquête de l’observatoire des réseaux sociaux a confirmé le penchant prononcé des jeunes Français pour les réseaux sociaux axés autour de l’image, avec Instagram en chef de file. Plus tard, en 2017, une autre étude du Pew Research Institute a révélé que 41 % des adolescents américains reconnaissaient passer trop de temps à jouer à des jeux vidéo, contre seulement 11 % des filles. Larry Cahill est professeur de neurobiologie et de comportement à l’Université de Californie. Il a passé deux décennies à étudier les différences de genre au niveau du cerveau. Cité par le média le Wall Street Journal, il a déclaré à ce propos : « ;Il est tout à fait plausible d’un point de vue neurologique qu’il y ait une composante biologique sous-jacente à cette différence que les gens voient ;».


Plus récemment, de nouvelles recherches ont montré que les différences cérébrales entre les individus de sexe masculin et féminin expliquent en partie cette différence de comportement entre les filles et les garçons vis-à-vis de l'utilisation de la technologie. Marc Potenza, professeur de psychiatrie à l’université de Yale, a fait équipe avec des chercheurs d’universités chinoises pour tenter de lever le mystère sur ce phénomène. À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle qui mesure l’activité cérébrale en détectant les changements dans le débit sanguin, l’équipe de recherche a étudié les réponses neurales chez les jeunes joueurs et joueuses, particulièrement dans les parties du cerveau associées au processus de récompense et à l’état de manque - un facteur de motivation dans la dépendance. Lorsqu’on montrait aux hommes et aux femmes des photos de personnes jouant à des jeux vidéo, ces parties du cerveau chez les hommes montraient des niveaux d’activation plus élevés que les mêmes zones cérébrales chez les femmes. Par ailleurs, les régions du cerveau qui ont été impliquées dans des études sur la toxicomanie se sont également révélé être plus fortement activées chez les hommes après le jeu. Les chercheurs ont déclaré que les résultats suggèrent que les hommes pourraient être biologiquement plus enclins que les femmes à développer des troubles liés aux jeux sur Internet. Certains experts ont émis l'hypothèse que l'expérience de jeu multijoueur représenterait pour les garçons une forme d'interaction sociale en ligne.


Des femmes altruistes et des hommes plutôt égoïstes ?

Toutefois, les adolescentes et les femmes ne sont pas exemptes de problèmes, lorsqu’il est question de médias numériques. Les données du Pew Research Institute montrent qu’en général, les femmes utilisent beaucoup plus que les hommes les plateformes de réseaux sociaux telles que Facebook, Instagram et Pinterest. Nombreuses sont les filles et les femmes qui sont attirées par ces sites de partage de photos parce qu’elles aiment créer des liens et trouver des similitudes, a confié à ce propos Rosanna Guadagno, psychologue sociale à l’Université Stanford. Certaines études récentes montrent aussi que les filles ressentent plus que les garçons les effets néfastes d’une trop grande utilisation des réseaux sociaux, comme la dépression et l’anxiété.

Des chercheurs de l’Université de Zurich se sont penchés sur la façon dont les différences dans le fonctionnement du cerveau peuvent aider à expliquer pourquoi les femmes ont tendance à être plus prosociales - c’est-à-dire utiles, généreuses et coopératives - que les hommes. Dans une étude de 2017, ils ont émis l’hypothèse que les zones du cerveau des femmes liées au processus de récompense sont plus actives lorsqu’elles partagent les récompenses (altruisme) et que ces zones chez les hommes sont plus actives lorsqu’ils reçoivent des récompenses (égoïsme). Les analyses de cerveaux menées sur des hommes et des femmes, dans lesquelles ils ont choisi entre recevoir une récompense monétaire seulement pour eux-mêmes ou une récompense qui impliquait de partager de l’argent avec d’autres, semblent appuyer leur théorie.

Même si cette démarche peut être critiquée par certains groupes de défense des consommateurs au motif qu'elle renforcerait les stéréotypes sexuels, les universitaires qui étudient les différences entre les sexes qui font face à des réactions négatives en soulignant que les garçons et les filles ne sont pas les mêmes tentent de faire comprendre le bienfondé de cette recherche. À ce sujet, Larry Cahill a confié que « ;ce n’est pas un débat qu’il y a des influences sexuelles dans tout le cerveau des mammifères ;», en attirant l'attention sur le fait que « ;c’est la façon dont ils se déroulent tous que nous devrions explorer de façon responsable ;». De manière générale, les scientifiques affirment que la compréhension de ces différences est essentielle à la capacité des parents d’aider leurs enfants à naviguer dans le monde en évolution rapide de la technologie.

Et vous ?

Que pensez-vous des données exposées dans cet article ?

Voir aussi

Les jeux vidéo d'action développent-ils l'intelligence ? Une étude les associe à une augmentation de la quantité de matière grise dans le cerveau
Les jeunes qui jouent à des jeux vidéo ont de meilleures capacités de raisonnement moral que les jeunes non-joueurs, selon une étude
Non, les jeux vidéo ne sont pas liés à la dépression chez les adolescents, mais ce sont plutôt les médias sociaux selon une nouvelle étude
L'addiction aux jeux vidéo pourrait être considérée comme un trouble mental dès 2018, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)

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Avatar de Kearz
Membre expert https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 9:55
Avec tous les mouvements pour l'égalité parfaite, je pensais qu'on avait plus le droit de dire qu'il y avait des différences entre les hommes et les femmes. Attention, ça sent le procès.
Il y a des différences entre les hommes et les femmes innées et acquise mais à priori la société a décidée qu'il ne fallait pas parler des différences innées. A la base, on est pareil épicétou.

Donc voici la version officielle (merci de corriger l'article en conséquence) : "Si les filles ne jouent pas aux JV c'est juste une question de patriarcat blanc hétéro capitaliste".
18  2 
Avatar de Ecthelion2
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 9:17
Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message
Certains experts ont émis l'hypotèse que l'expérience de jeu multijoueurs représenterait pour les garçons une forme d'interaction sociale en ligne.
Heureusement qu'ils sont experts, et encore ils ne font qu'émettre l'hypothèse, ils ne sont même pas sûr.

Bien sûr que les jeux multijoueurs en lignes, sont une interaction sociale en ligne, c'est comme le Port-Salut, c'est marqué dessus...

D'ailleurs pour les filles qui jouent en ligne, c'est aussi une interaction sociale en ligne, c'est fou non ?

Que ferait-on sans les experts... ?

Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message

Des femmes altruistes et des hommes plutôt égoïstes ?
Ca, ça dépend, sur les mmorpg, dès qu'un mec croit jouer avec une nana, il devient subitement vachement moins égoïste, au contraire même, on fait difficilement plus altruiste, et il bascule dans ce qu'on appelle communément le syndrome du canard.

Certains autres mecs utilisent même cela en créant des personnages féminins pour profiter de la "générosité" de leurs camarades.

Edit: @micka depuis des siècles carrément ? ^^
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Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 11:22
Citation Envoyé par Christian Olivier  Voir le message
[B][SIZE=4]Plus récemment, de nouvelles recherches ont montré que les différences cérébrales entre les individus de sexe masculin et féminin expliquent en partie cette différence de comportement entre les filles et les garçons vis-à-vis de l'utilisation de la technologie. Marc Potenza, professeur de psychiatrie à l’université de Yale, a fait équipe avec des chercheurs d’universités chinoises pour tenter de lever le mystère sur ce phénomène. À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle qui mesure l’activité cérébrale en détectant les changements dans le débit sanguin, l’équipe de recherche a étudié les réponses neurales chez les jeunes joueurs et joueuses, particulièrement dans les parties du cerveau associées au processus de récompense et à l’état de manque - un facteur de motivation dans la dépendance. Lorsqu’on montrait aux hommes et aux femmes des photos de personnes jouant à des jeux vidéo, ces parties du cerveau chez les hommes montraient des niveaux d’activation plus élevés que les mêmes zones cérébrales chez les femmes. Par ailleurs, les régions du cerveau qui ont été impliquées dans des études sur la toxicomanie se sont également révélé être plus fortement activées chez les hommes après le jeu. Les chercheurs ont déclaré que les résultats suggèrent que les hommes pourraient être biologiquement plus enclins que les femmes à développer des troubles liés aux jeux sur Internet. Certains experts ont émis l'hypothèse que l'expérience de jeu multijoueur représenterait pour les garçons une forme d'interaction sociale en ligne.

Quelques questions par rapport à l'étude, sur les photos, les personnes jouant aux jeux videos étaient elles mixtes ou y avait il plus de garçon que de filles ?
Apparemment les sujets étaient tous des jeunes joueurs et joueuses, mais quand avaient ils joué la dernière fois avant l'étude ?

L'article le dit pas et ce sont des points qui peuvent biaiser l'étude.

Des chercheurs de l’Université de Zurich se sont penchés sur la façon dont les différences dans le fonctionnement du cerveau peuvent aider à expliquer pourquoi les femmes ont tendance à être plus prosociales - c’est-à-dire utiles, généreuses et coopératives - que les hommes. Dans une étude de 2017, ils ont émis l’hypothèse que les zones du cerveau des femmes liées au processus de récompense sont plus actives lorsqu’elles partagent les récompenses (altruisme) et que ces zones chez les hommes sont plus actives lorsqu’ils reçoivent des récompenses (égoïsme). Les analyses de cerveaux menées sur des hommes et des femmes, dans lesquelles ils ont choisi entre recevoir une récompense monétaire seulement pour eux-mêmes ou une récompense qui impliquait de partager de l’argent avec d’autres, semblent appuyer leur théorie.

Donc ils avaient une théorie au départ, et on réussi à reproduire une expérience qui l'appuie .. bravo.
Et comment les sujets ont ils été éduqué ? Parce que ça joue aussi beaucoup, mais bon leur expérience a réussi à démontré l'a priori dont ils sont parti, donc c'est bon.

C'est comme l'histoire des garçons qui préfèrent le foot et les filles papoter ... Mais dans un collège ou dans un lycée, comment sont considérés les filles qui voudraient jouer au foot à la récrée ou des garçons qui n'auraient vraiment pas envie et restent à causer sur un banc ?

J'aime vraiment pas ces expériences parce qu'elles souvent elles ne cherchent qu'a essayer de faire rentrer des gens dans des cases.

Citation Envoyé par BleAcheD  Voir le message
Un peu trop binaire tout ça.

Ben d'une certaine façon oui. Je trouve ridicule les gens qui disent qu'ils sont pas un homme ou une femme.
Et évidement qu'il y a des différences entre les sexe, et que ça influe un peu sur le comportement, mais pas plus que l'éducation, et le vécu de la personne.
C'est pas si simple.
Mais je suis une femme qui aimait plus jouer au foot que papoter, qui préférait l’athlétisme à la gym quand j'étais ado. Qui a toujours beaucoup joué à des jeux vidéos (sans doute un peu trop), qui bosse dans l'informatique.
Et je veux pas qu'on me dise qu'un seul de mes chromosomes détermine tout ce que je fais et j'aime dans la vie.

Ajout : Tiens un autre exemple avec le foot, puisque le mondial féminin a eu lieu cet été, les USA ont écrasé tout le monde et dans une émission télé ils ont expliqué que la bas, le foot, c'est considéré comme un sport de fille. Et que donc ils ont proportionnellement à la population beaucoup plus de joueuse et donc qu'il est plus facile de sélectionner les meilleures et aussi d'avoir plus de moyens pour les entrainer. Mais le fait que si on dit "le foot c'est un sport de fille" on trouve de suite beaucoup plus de filles qui y jouent, est assez parlant à mon sens.
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Avatar de Chuck 3.50
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 8:44
On retrouve ces conclusion dès l'école de la petite enfance, par exemple on remarque que les garçons passent du temps ensemble en jouant au football dans la récré pendant que les filles font des activités différentes ou papotes.
on retrouve cela ici à l'échelle d'internet, le foot c'est les jeux vidéo et le papotage c'est les réseaux sociaux !
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Avatar de Kearz
Membre expert https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 12:03
Citation Envoyé par laerne Voir le message
Doit-on en déduire qu'aimer le porno est inné ?
BEEEEENN... Je pense que ça serait pas complément faux? On est bien d'accord que le porno == sexe et que sexe == pulsion primaire / hormonal. Donc on pourrait en déduire qu'il y a une part d'innée (ça ne retire rien au fait qu'il y a aussi une part d'acquis parce qu'on à -pour certains- appris à maîtriser nos pulsions).

Citation Envoyé par L33tige Voir le message
Ya un paquet de filles qui jouent aux jeux, mais elles le disent pas parce-que sinon elles se tapent des gros lourdos et des "retourne dans la cuisnine MDR fais moi un sandwich lol"
Si elle sait pas faire mieux qu'un sandwich, franchement, faudrait remplacer ses jeux par des cours de cuisine. C'est honteux et une insulte envers la culture culinaire française !
(Au cas où, c'est du second degré.)
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Avatar de bombseb
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 10:20
Citation Envoyé par micka132 Voir le message
les garcons s'abrutissent aux jeux vidéo depuis des siècles
Oui depuis le XVeme siecle au moins
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 10:44
Citation Envoyé par bombseb Voir le message
Oui depuis le XVeme siecle au moins
Lincoln avait ensuite alerté sur les méfaits de l'Internet et des réseaux sociaux



-VX
6  0 
Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 11:29
Ya un paquet de filles qui jouent aux jeux, mais elles le disent pas parce-que sinon elles se tapent des gros lourdos et des "retourne dans la cuisnine MDR fais moi un sandwich lol"
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Avatar de Meseira
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 9:35
Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
c'est comme le Porc Salut, c'est marqué dessus...
Tu parles d'un fromage au rayon charcuterie?
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Avatar de stardeath
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/09/2019 à 10:22
Citation Envoyé par Christian Olivier Voir le message
Même si cette démarche peut être critiquée par certains groupes de défense des consommateurs au motif qu'elle renforcerait les stéréotypes sexuels[...]
toujours la bêtise humaine, "on" préfère un doux mensonge que la dure réalité. pourtant, si on souhaite vivre et rester en société c'est bien la démarche scientifique qui nous permet d'avancer : à défaut de détenir la vérité, elle essaie au moins de s'en approcher, au contraire de tous ces groupes qui veulent imposer le mensonge ...
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