La Russie va se déconnecter d'Internet dans le cadre d'un test planifié,
En vue des préparatifs contre une éventuelle guerre cybernétique
Le 2019-02-11 21:05:23, par Stan Adkens, Expert éminent sénior
Le test de déconnexion planifié consisterait à vérifier que la transmission des données entre les citoyens russes et les organisations russes reste à l'intérieur du pays plutôt que d'être acheminée à l'étranger. Il a été prévu par les autorités russes et les principaux fournisseurs d'accès à Internet. Les différents acteurs seraient d’accord pour déconnecter brièvement le pays d'Internet afin de recueillir des informations et de fournir des commentaires et des modifications à un projet de loi présenté au Parlement russe en décembre 2018, a rapporté l'agence de presse russe RosBiznesKonsalting (RBK) la semaine dernière.
L'année dernière, le Parlement russe a été saisi d'une loi imposant aux fournisseurs d'accès à Internet russes d'assurer l'indépendance de l'espace Internet russe (Runet), de sorte à pouvoir déconnecter le pays du reste de l'Internet en cas d'agression étrangère. Dans le cadre de ces changements techniques majeurs, les entreprises russes de télécommunications devraient également mettre en place des « moyens techniques » pour réacheminer tout le trafic Internet russe vers des points d'échange approuvés ou gérés par Roskomnazor, l'organisme russe de surveillance des télécommunications. Il incombe à cet organisme, la charge d’inspecter le trafic afin de bloquer les contenus interdits et s'assurera que le trafic entre les utilisateurs russes reste à l'intérieur du pays, et qu’il n’est pas dirigé vers des serveurs à l'étranger, où il pourrait être intercepté.
En décembre 2018, les sénateurs Andrei Klishas et Lyudmila Bokova, ainsi que le député Andrei Lugovoi, ont soumis à la Douma, la Chambre basse du Parlement de la Fédération de Russie, un projet de loi visant à créer des mesures de protection pour l’Internet en Russie. La Russie, à l’instar de l'Iran et la Corée du Nord, est accusée d'attaques de pirates informatiques, et les pays de l'OTAN ont annoncé à plusieurs reprises qu'ils réfléchissaient à une réponse plus ferme aux cyberattaques, dont la Russie est constamment accusée de se livrer.
La Russie est accusée dans plusieurs cyberattaques contre des Etats et des organisations, depuis plusieurs années. Moscou a été accusée d’avoir perturbé les élections présidentielles américaines de 2016. La cyberattaque ayant visé le Democratic National Committee américaine (DNC) en juin 2016, aurait également été orchestrée par le groupe de hackers connu sous le nom de « Fancy Bear » ou APT 28, qui serait affilié au GRU, l'agence de renseignement militaire russe, d’après le renseignement américain. La Russie est également accusée de cyberattaque ayant visé le siège du comité international de surveillance des armes chimiques qui a été interrompue par les services de renseignement militaires néerlandais avec l'aide de responsables britanniques.
En janvier 2018, le ministre de la Défense britannique Gavin Williamson, dans un discours alarmiste, a accusé la Russie d'espionner les infrastructures critiques de son pays dans le cadre d'un plan visant à créer un « chaos total » et qui pourrait « causer des milliers et des milliers de morts ».
Bien avant, en décembre 2017, The Guardian, média britannique, avait rapporté que des navires russes avaient été régulièrement repérés à proximité des câbles sous-marins de l’Atlantique qui transportent les communications entre l’Europe et les États-Unis, et jusqu’à d’autres régions du monde. Sur la base de cette information, Stuart Peach, le chef d’état-major de la Défense britannique qui est aussi membre du comité militaire de l’OTAN, a dénoncé ces actions de la Russie qui pourraient constituer une menace majeure pour le Royaume-Uni et les autres nations de l’OTAN. Stuart Peach, a également exhorté, à l’époque, l’OTAN à tenir compte de ces actions et à prendre les mesures qui s’imposent afin de faire face à la modernisation de la flotte russe, une armée qui, selon lui, continue de « perfectionner son arsenal de guerre de manière non conventionnelle ».
Le test de déconnexion intervient dans le cadre d'un accord obtenu lors d'une session du Groupe de travail, à la fin du mois de janvier, sur la sécurité de l'information, qui fait partie du projet de loi, appelé Programme national de l'économie numérique. Le groupe de travail, qui comprend d'importantes sociétés de télécommunications russes telles que MegaFon, Beeline, MTS, RosTelecom et autres, est présidé par Natalya Kaspersky, directrice de la société russe de cybersécurité InfoWatch et cofondatrice de Kaspersky Lab.
L'OTAN et ses alliés ont menacé de sanctionner la Russie pour les cyberattaques et autres ingérences en ligne qu'elle est régulièrement accusée d'être l'instigatrice. La déconnexion planifiée fournirait aux FAI des données sur la façon dont leurs réseaux réagiraient en cas d’éventuelles attaques contre l’Internet russe. Selon RBK, tous les fournisseurs d'accès à Internet étaient d'accord avec les objectifs de la loi, mais n'étaient pas d'accord avec sa mise en œuvre technique, qui, selon eux, entraînera des perturbations majeures du trafic Internet russe. Les services Internet locaux Mail.ru et Yandex.ru seraient également favorables au test de déconnexion.
Les mesures prévues dans le cadre du Programme national sur l'économie numérique
Toutefois, le gouvernement russe a accepté de payer la facture et de couvrir les coûts de modification de l'infrastructure des FAI et d'installation de nouveaux serveurs pour rediriger le trafic vers le point d'échange approuvé de Roskomnazor. Initialement, le budget total du projet de sécurité de l'information était estimé à 27,9 milliards de roubles (environ 424 millions de dollars US). Selon une source proche du processus de rédaction du projet de loi, 20 milliards de roubles (environ 304 millions de dollars US) supplémentaires sont nécessaires, a rapporté RBK. En effet, le projet qui vient en réponse aux menaces des pays de l'OTAN contre la Russie et sur lequel le gouvernement travaille depuis des années, est pleinement approuvé par le président Poutine et devrait être adopté. Des discussions sont en cours pour trouver les méthodes techniques appropriées pour déconnecter la Russie d'Internet avec un minimum de temps d'arrêt pour les consommateurs et les agences gouvernementales.
Parmi les mesures prévues par la loi, la Russie construit sa propre version du système d'adresses du réseau, connu sous le nom de DNS, afin de pouvoir fonctionner si les liens vers ces serveurs situés à l'étranger sont coupés. En 2017, les autorités russes ont déclaré qu'elles prévoyaient d'acheminer localement 95 % de tout le trafic Internet d'ici 2020. Pour cela, les autorités ont même construit une sauvegarde locale du système de noms de domaine, qu'elles ont testé pour la première fois en 2014, puis de nouveau en 2018, et qui sera désormais un composant majeur du Runet lorsque les FAI prévoient de déconnecter le pays du reste du monde. Ce projet s’inscrit dans des efforts de la Russie d’atteindre une autonomie vis-à-vis de l’extérieur en matière d’Internet, vu qu’actuellement, les 12 organisations qui supervisent les serveurs racine du DNS, aucune d'entre elles n'est en Russie, d’après BBC News.
Ce projet qui impose l’acheminement de toutes les communications des citoyens et des organisations vers des points approuvés par le gouvernement semble viser la mise en place d’un système de censure de masse semblable à celui que l'on observe en Chine, où l'on tente d'éliminer le trafic interdit. Pour rappel, le gouvernement chinois contrôle l’Internet Chinois et impose aux acteurs la censure à l’image du navigateur sur mesure que Google s’était engagé à lancé en Chine avant d’abandonner temporairement le projet.
La date du test n'a pas encore été dévoilée, mais le test de déconnexion est censé avoir lieu avant le 1er avril, date limite pour soumettre des modifications à la loi, connu en tant que Programme national sur l'économie numérique.
Source : RosBiznesKonsalting, BBC News
Et vous ?
Que pensez-vous du Programme national sur l'économie numérique de la Russie ?
Pensez-vous que le seul objectif de ce programme est de rechercher l’autonomie de l’Internet russe ?
Le gouvernement russe ne serait-il pas entrain de mettre en place des instruments de contrôle de l’Internet afin de surveiller tout ce qui sort et entre en Russie ?
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L'année dernière, le Parlement russe a été saisi d'une loi imposant aux fournisseurs d'accès à Internet russes d'assurer l'indépendance de l'espace Internet russe (Runet), de sorte à pouvoir déconnecter le pays du reste de l'Internet en cas d'agression étrangère. Dans le cadre de ces changements techniques majeurs, les entreprises russes de télécommunications devraient également mettre en place des « moyens techniques » pour réacheminer tout le trafic Internet russe vers des points d'échange approuvés ou gérés par Roskomnazor, l'organisme russe de surveillance des télécommunications. Il incombe à cet organisme, la charge d’inspecter le trafic afin de bloquer les contenus interdits et s'assurera que le trafic entre les utilisateurs russes reste à l'intérieur du pays, et qu’il n’est pas dirigé vers des serveurs à l'étranger, où il pourrait être intercepté.
En décembre 2018, les sénateurs Andrei Klishas et Lyudmila Bokova, ainsi que le député Andrei Lugovoi, ont soumis à la Douma, la Chambre basse du Parlement de la Fédération de Russie, un projet de loi visant à créer des mesures de protection pour l’Internet en Russie. La Russie, à l’instar de l'Iran et la Corée du Nord, est accusée d'attaques de pirates informatiques, et les pays de l'OTAN ont annoncé à plusieurs reprises qu'ils réfléchissaient à une réponse plus ferme aux cyberattaques, dont la Russie est constamment accusée de se livrer.
La Russie est accusée dans plusieurs cyberattaques contre des Etats et des organisations, depuis plusieurs années. Moscou a été accusée d’avoir perturbé les élections présidentielles américaines de 2016. La cyberattaque ayant visé le Democratic National Committee américaine (DNC) en juin 2016, aurait également été orchestrée par le groupe de hackers connu sous le nom de « Fancy Bear » ou APT 28, qui serait affilié au GRU, l'agence de renseignement militaire russe, d’après le renseignement américain. La Russie est également accusée de cyberattaque ayant visé le siège du comité international de surveillance des armes chimiques qui a été interrompue par les services de renseignement militaires néerlandais avec l'aide de responsables britanniques.
En janvier 2018, le ministre de la Défense britannique Gavin Williamson, dans un discours alarmiste, a accusé la Russie d'espionner les infrastructures critiques de son pays dans le cadre d'un plan visant à créer un « chaos total » et qui pourrait « causer des milliers et des milliers de morts ».
Bien avant, en décembre 2017, The Guardian, média britannique, avait rapporté que des navires russes avaient été régulièrement repérés à proximité des câbles sous-marins de l’Atlantique qui transportent les communications entre l’Europe et les États-Unis, et jusqu’à d’autres régions du monde. Sur la base de cette information, Stuart Peach, le chef d’état-major de la Défense britannique qui est aussi membre du comité militaire de l’OTAN, a dénoncé ces actions de la Russie qui pourraient constituer une menace majeure pour le Royaume-Uni et les autres nations de l’OTAN. Stuart Peach, a également exhorté, à l’époque, l’OTAN à tenir compte de ces actions et à prendre les mesures qui s’imposent afin de faire face à la modernisation de la flotte russe, une armée qui, selon lui, continue de « perfectionner son arsenal de guerre de manière non conventionnelle ».
Le test de déconnexion intervient dans le cadre d'un accord obtenu lors d'une session du Groupe de travail, à la fin du mois de janvier, sur la sécurité de l'information, qui fait partie du projet de loi, appelé Programme national de l'économie numérique. Le groupe de travail, qui comprend d'importantes sociétés de télécommunications russes telles que MegaFon, Beeline, MTS, RosTelecom et autres, est présidé par Natalya Kaspersky, directrice de la société russe de cybersécurité InfoWatch et cofondatrice de Kaspersky Lab.
L'OTAN et ses alliés ont menacé de sanctionner la Russie pour les cyberattaques et autres ingérences en ligne qu'elle est régulièrement accusée d'être l'instigatrice. La déconnexion planifiée fournirait aux FAI des données sur la façon dont leurs réseaux réagiraient en cas d’éventuelles attaques contre l’Internet russe. Selon RBK, tous les fournisseurs d'accès à Internet étaient d'accord avec les objectifs de la loi, mais n'étaient pas d'accord avec sa mise en œuvre technique, qui, selon eux, entraînera des perturbations majeures du trafic Internet russe. Les services Internet locaux Mail.ru et Yandex.ru seraient également favorables au test de déconnexion.
Les mesures prévues dans le cadre du Programme national sur l'économie numérique
Toutefois, le gouvernement russe a accepté de payer la facture et de couvrir les coûts de modification de l'infrastructure des FAI et d'installation de nouveaux serveurs pour rediriger le trafic vers le point d'échange approuvé de Roskomnazor. Initialement, le budget total du projet de sécurité de l'information était estimé à 27,9 milliards de roubles (environ 424 millions de dollars US). Selon une source proche du processus de rédaction du projet de loi, 20 milliards de roubles (environ 304 millions de dollars US) supplémentaires sont nécessaires, a rapporté RBK. En effet, le projet qui vient en réponse aux menaces des pays de l'OTAN contre la Russie et sur lequel le gouvernement travaille depuis des années, est pleinement approuvé par le président Poutine et devrait être adopté. Des discussions sont en cours pour trouver les méthodes techniques appropriées pour déconnecter la Russie d'Internet avec un minimum de temps d'arrêt pour les consommateurs et les agences gouvernementales.
Parmi les mesures prévues par la loi, la Russie construit sa propre version du système d'adresses du réseau, connu sous le nom de DNS, afin de pouvoir fonctionner si les liens vers ces serveurs situés à l'étranger sont coupés. En 2017, les autorités russes ont déclaré qu'elles prévoyaient d'acheminer localement 95 % de tout le trafic Internet d'ici 2020. Pour cela, les autorités ont même construit une sauvegarde locale du système de noms de domaine, qu'elles ont testé pour la première fois en 2014, puis de nouveau en 2018, et qui sera désormais un composant majeur du Runet lorsque les FAI prévoient de déconnecter le pays du reste du monde. Ce projet s’inscrit dans des efforts de la Russie d’atteindre une autonomie vis-à-vis de l’extérieur en matière d’Internet, vu qu’actuellement, les 12 organisations qui supervisent les serveurs racine du DNS, aucune d'entre elles n'est en Russie, d’après BBC News.
Ce projet qui impose l’acheminement de toutes les communications des citoyens et des organisations vers des points approuvés par le gouvernement semble viser la mise en place d’un système de censure de masse semblable à celui que l'on observe en Chine, où l'on tente d'éliminer le trafic interdit. Pour rappel, le gouvernement chinois contrôle l’Internet Chinois et impose aux acteurs la censure à l’image du navigateur sur mesure que Google s’était engagé à lancé en Chine avant d’abandonner temporairement le projet.
La date du test n'a pas encore été dévoilée, mais le test de déconnexion est censé avoir lieu avant le 1er avril, date limite pour soumettre des modifications à la loi, connu en tant que Programme national sur l'économie numérique.
Source : RosBiznesKonsalting, BBC News
Et vous ?
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EcaslaMembre actifJe pense que vous ne voyez pas l'impact d'une telle mesure.
Toute ma belle famille habite en Russie et depuis une semaine, l'ensemble des chaines de télé non contrôlées par le gouvernement ont été fermées. On parle des chaînes de diffusion de l'information étrangères mais aussi des chaines d'information indépendantes russes, des chaines de diffusions de sport (eurosport par ex.), des chaines de musique.
Je suis d'accord pour dire que nos démocraties ne sont pas des modèles idéals et qu'il y a des égarements (corruption, perte du partage des décisions, perte du débat, etc...) mais on est loin des dérives du modèle russe ou chinois.
Le pays se referme juste sur lui-même et je dois dire que je ne sais pas comment on va pouvoir communiquer avec ma belle-famille d'ici quelques semaines si cette information est vraie. Mais vu les dernières prises de décision, on part dans cette voie...le 07/03/2022 à 10:58 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifJuste sur ce point, puisque je suis concerné directement. En effet, c'est moi qui ai déclaré que je te mettais -1 systématiquement, sans même lire tes messages.
Depuis, tu devrais avoir compris que ce message était sarcastique, puisque j'ai répondu à certains de tes messages, et donc que je les ai lus !
En fait, je pense que si le nombre de -1 augmente en ta défaveur avec le temps, c'est surtout lié à ta manière de faire. Tu arrives sur un sujet quelconque, si quelqu'un te contredit, alors tu deviens le spécialiste du sujet (étalant tes diplômes, tes connaissances, tes méthodes, ...).
Quand tu dis que tu peux être cassant, je trouve surtout que tu es imbu de ta personne, prétentieux et arrogant. Je ne doute pas un instant que tu es fait de grandes études, que tu es de grandes connaissances. Mais, ça ne signifie en rien que tu ais raison sur tout et surtout raison !
Dans la joute postale, concernant l'affaire LEGAY, tu as tout faux. Non pas dans tes descriptions de méthodologie, mais parce que les faits sont contre toi. Tu vis, comme te l'a fait remarquer Echtelion2, dans un monde théorique. Nous, on vit dans le monde réel. Et, dans le monde réel, la théorie est souvent mise en échec.
Comme tu me l'as fait remarque, l'expérience de la vie ne signifie pas avoir forcément raison. Mais, elle apporte des choses qui viennent contredire ce que l'on a appris pendant nos études. Apparemment tu en es encore au stade des études. Si un jour tu sors des labos, amphi et que tu te confrontes à la vie réelle, tu verras que tes théories, aussi belles soient-elles, ne fonctionnent pas toujours, voire même assez rarement.
Donc, ce n'est pas contre toi, que les gens qui te moinssent en ont, mais contre ton attitude, ton manque de recul, et surtout ton manque d'humilité.le 11/04/2019 à 16:56 -
Twitter est une fabrique à imbéciles. On devrait nous aussi en bloquer l'accès pour le bien de notre pays.le 06/04/2021 à 10:52
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bombsebMembre expérimentéLoin de moi l'idée de défendre Poutine, mais à un moment il faut aussi savoir balayer devant sa porte...La Russie a prouvé très récemment qu'elle n'est plus un pays démocratique
Quand on voit comment il a été élu est-ce qu'on peut toujours parler de démocratie ? Macron sur toute les chaines en 2017, Macron est beau, il est jeune il lave plus blanc que la lessive de ton voisin.
Et on fait monter le FN en même temps pour avoir un second tour Macron vs Le Pen comme en 2003, le choix c'est Macron ou la haine. Pas de bol, le fascisme 2.0 n'a pas de casque à pointe mais un costard cravate.
Pas besoin de bourrer les urnes pour truquer une élection, il suffit d'acheter les médias et de manipuler l'opinion publique.un temps de parole limité pour les opposant
On pourrait aussi parler des gilets jaunes il y aurait beaucoup à dire là aussi sur notre super démocratie euro-atlantiste.
Un président de la république Française aujourd'hui c'est un baril de lessive, pour que les gens achètent il faut en faire la pub. "Démocratie de marché et d'opinion" comme certains disent.le 12/03/2019 à 11:26 -
chrtopheResponsable SystèmesOn peut vouloir une souveraineté que l'on soit une dictature ou non. Là n'est pas le sujet.le 02/02/2021 à 20:42
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le 06/04/2021 à 11:09
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NeckaraInactifSi toutes les Institutions des dictatures étaient aussi efficaces que HADOPI, la vie serait bien belle.le 19/03/2019 à 15:43
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Non, dans le meilleur des cas il lui restera la moitié à sa charge. Et le temps libre aux 35 h, c'est pas pendant les horaires d'ouverture des bureaux... Contrairement au cadre qui, même s'il travaille 70 h la semaine, peut s'absenter.
Je veux bien qu'en France la justice soit relativement accessible, pourvu qu'on ne soit pas préalablement découragé d'y faire appel, mais il faut arrêter de raconter n'importe quoi.le 26/03/2019 à 11:24 -
MimozaMembre averticomme toujours le diable se cache dans les détails.
L'idée de base "pourvoir se passer du reste du réseau mondial" n'est pas stupide loin de là. Maintenant il faut voir comment c'est rédigé et quelles obligations sot inclus. Si derrière tout est fait pour qu'il n'y ai plus une once de vie privée, il y a surement des choses a redire.le 17/04/2019 à 11:06 -
mattdefMembre averti
L'ingérence occidentale est partout, tout le temps ! On impose au monde notre société ultra libérale basé sur la "démocratie" représentative, qui de part la représentation, n'est absolument pas une démocratie. (Mais c'est un autre sujet)
Les milices armés qui font un coup d'état en Ukraine, c'est pas de l'ingérence ?
L’appauvrissement du Venezuela par le biais du prix du baril de pétrole pour ensuite y placer encore un coup d'état sans fondement, c'est pas de l'ingérence ?
Tout ce qu'il s'est passé en extrême-orient, c'est pas de l'ingérence ?
La main mise sur tous les gouvernement des pays sub-sahariens pour piller les ressources, c'est pas de l'ingérence ?
Alors oui, cette news ne relate qu'un fait en y mettant son point de vue bien occidentalisé. Mais celui là, plus un autre, plus encore un autre, etc... finira par nous faire croire que c'est "pour la bonne cause" si nous étions amenés à prendre des décisions plus concrètes contre la Russie.
Et je rappelle au passage que, contrairement à ce qu'on apprend à l'école, ce n'est pas les USA/Canada/Anglais qui ont vaincu les allemands mais les Russes. Merci à eux rien que pour ça. Je rappelle d'ailleurs qu'il y a eu bien plus de chrétiens orthodoxes mort durant cette guerre, que de juifs.
Je suis pour la liberté, la vrai. La liberté d'avoir des pays qui n'ont pas notre culture, ne pensent pas comme nous, ne vivent pas comme nous... C'est ça, la liberté !le 19/03/2019 à 12:19