
Parmi les demandes des manifestants figurait l’arrêt immédiat de la pratique de l’arbitrage forcé qui imposait aux employés de régler en privé plutôt que devant les tribunaux, les affaires portant sur le harcèlement, les voies de fait et la discrimination. Sundar Pichai a répondu quelques jours plus tard avec une lettre dans laquelle l'entreprise annonçait qu’elle modifiait sa politique sur l’arbitrage, mais uniquement dans les cas de harcèlement et d'agression. Ce mouvement des employés de Google a inspiré d’autres entreprises comme Airbnb et eBay qui ont elles aussi changé leur politique en matière de harcèlement sexuel.
Les modifications apportées par Google concernant sa politique en matière d’arbitrage forcé sont jugées insuffisantes par un groupe se faisant appeler Googlers for Ending Forced Arbitration. En effet, ce groupe estime que la demande de mettre fin à l'arbitrage forcé n'a été que partiellement satisfaite et exige que Google termine le travail déjà entamé ; il invite également les autres entreprises du secteur à faire pareil.
Il faut rappeler que les mises à jour ne s'appliquent pas aux travailleurs temporaires, aux vendeurs et aux contractuels de Google qui sont principalement des femmes et des personnes de couleur. Ces catégories de travailleurs ont publié une lettre sur Medium plus tôt ce mois-ci demandant l’égalité de traitement. Ils ont illustré l’inégalité dont ils étaient victimes en donnant comme exemple le fait de n’avoir pas reçu en temps réel les mises à jour apportées par Google contrairement aux employés à temps plein. Ils ont conclu leur lettre en lançant un appel à tous les autres travailleurs de l’industrie technologique à les rejoindre dans leur combat en vue d’améliorer globalement leurs conditions de travail.
Sources : New York Times
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