Il y a exactement 4 ans, Google s’était séparé du père d’Android et lui aurait versé une somme de 90 millions de dollars ; ce qui a récemment laissé croire que Google cautionne certains agissements ou protège certains employés. En effet, Andy Rubin avait fait l’objet d’une enquête après une plainte déposée par un employé de Google, qui l’accusait d'inconduite sexuelle. Le porte-parole d’Andy Rubin a cependant fait une sortie pour contester le fait que ce dernier aurait été remercié suite aux accusations qui pesaient sur lui en indiquant que ce départ était bien la décision d’Andy.
Selon le New York Times, Google aurait agi de la sorte, pas pour protéger ses employés, mais pour se protéger lui-même d’éventuels conflits juridiques qui auraient pu être très coûteux et aussi éviter de voir ces employés travailler pour ses rivaux. Après cette publication du NYT, l’entreprise s’est exprimée dans une lettre aux employés en faisant des révélations qui laissent place à beaucoup de débats.
Sundar Pichai, le directeur général de l’entreprise a déclaré dans cette lettre que Google a adopté une ligne dure sur la conduite inappropriée. Il a précisé également que l’entreprise a licencié 48 personnes, dont 13 cadres supérieurs, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années et qu'aucune d'entre elles n'avait reçu d'indemnités de sortie. Il a ajouté par ailleurs que Google est une entreprise extrêmement sérieuse pour fournir un lieu de travail sûr et inclusif.
La Silicon Valley portait déjà les stigmates des accusations croissantes selon lesquelles elle s’inscrirait dans une culture sexiste à domination masculine et les plaintes répétées des employés de Google sur le harcèlement sexuel n’améliorent pas l’image de cette région située au sud de la baie de San Francisco. L’entreprise a donc tout intérêt pour son image, de traiter avec soins et rigueur chacune des plaintes et prendre les mesures qui se doivent.
Sources : BBC
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