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Les USA veulent refondre le processus d'obtention du visa H-1B
Pour prioriser les titulaires d'un diplôme supérieur des universités US

Le , par Bill Fassinou

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Le Visa H-1B est un visa de travail temporaire créé dans le but de permettre aux entreprises américaines d’embaucher des employés venant de pays étrangers, et ce, en raison de leurs qualifications ou de leurs compétences particulières. Offrant des avantages nombreux et indéniables, ce type de visa est particulièrement plébiscité et enregistre un nombre élevé de candidatures chaque année. Nombreuses sont les entreprises qui y ont recours et pour diverses raisons. En avril 2017, L'administration de Trump avait diffusé de manière silencieuse de nouveaux conseils stratégiques qui rendraient plus difficile pour les entreprises d'utiliser le programme de visa H-1B pour amener des développeurs informatiques étrangers aux États-Unis.

Le programme de visa H-1B permet aux entreprises aux États-Unis d'employer temporairement des travailleurs étrangers dans des professions spécialisées telles que la science et les technologies de l'information. Dans un Policy Memorandum publié par les Services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIC), il apparaissait que la façon dont l'agence devra traiter les demandes de visa pour les postes de développement informatique est susceptible de changer, ajoutant de la complexité aux entreprises qui veulent débaucher ces types de profil à l’extérieur. Une stratégie qui vient s'harmoniser avec l'objectif de l'administration de réserver les visas temporaires aux professionnels hautement qualifiés (et mieux rémunérés) tout en encourageant les entreprises à se tourner vers le local pour les autres emplois.


D’ailleurs, rappelons que durant sa campagne, Donald Trump avait promis de s’attaquer aux entreprises qui favorisent l’emploi des étrangers face aux Américains. Les entreprises qui demandent des visas H-1B pour les postes de développeurs informatiques vont devoir présenter des preuves supplémentaires montrant que les emplois sont complexes ou spécialisés et nécessitent des diplômes professionnels. Les salaires échelonnés attachés à ces demandes de visa seront également plus examinés en détail. Le changement semblait cibler les entreprises de sous-traitance, qui utilisent généralement des travailleurs informatiques à faible niveau et peu payés.

Les autorités en matière d'immigration de l'administration du président Donald Trump sont sur le point d'adopter de grands changements dans le processus de demande de visa H-1B permettant aux entreprises américaines de faire venir des travailleurs internationaux dans le pays. Vendredi dernier, les services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis et le Département de la Sécurité intérieure ont publié une proposition de règle qui constitue le premier pas vers la révision du visa H-1B. La nouvelle règle donnerait la priorité aux travailleurs titulaires d'un diplôme supérieur des universités américaines et modifierait également le processus de candidature des entreprises lorsqu'elles souhaitent obtenir des visas H-1B pour des talents étrangers. Au lieu de remplir une pétition pour le nouvel employé, les entreprises s'inscrivent gratuitement en ligne pour participer à ce qui a été décrit comme la « loterie H-1B ».

Le droit de l'immigration limite le nombre de visas H-1B ordinaires pouvant être accordés chaque année à 65 000. 20 000 visas supplémentaires peuvent être attribués aux travailleurs titulaires d'une maîtrise ou d'un doctorat. Dans le nouveau système, l'USCIS examinerait toutes les candidatures, y compris celles concernant des travailleurs titulaires d'un diplôme supérieur, au cours d'une période d'enregistrement précédant le dépôt des pétitions proprement dites. Selon la règle proposée, cette modification du processus d'examen « augmenterait probablement le nombre de bénéficiaires titulaires d'une maîtrise ou d'un diplôme supérieur d'un établissement d'enseignement supérieur américain qui seraient sélectionnés pour un traitement ultérieur dans le cadre des attributions H-1B ».

Depuis le début de sa présidence, Trump a souvent critiqué la manière dont les visas H-1B sont attribués. Rappelons qu'au début de cette année, l'office américain d'immigration avait annoncé un changement dans le processus d'acquisition du visa H-1B. L’autorité américaine a effectué une mise à jour de la politique régissant l’obtention de ce visa. Cette mise à jour s'est appuyée sur un décret présidentiel (Buy American and Hire American) de l'administration Trump qui a pour objectif spécifique de protéger les intérêts des travailleurs américains. La directive, en vigueur depuis le 22 février 2018, expliquait que, pour obtenir un visa H-1B impliquant un site de travail, le pétitionnaire doit démontrer par une prépondérance de preuves, que le bénéficiaire sera employé dans une profession spécialisée et que l'employeur maintiendra une relation employeur-employé avec le bénéficiaire pour la durée de la période de validité demandée.

Avant d’obtenir un visa de ce type, l’autorité devrait également vérifier les dates et lieux exacts du travail de la personne. Alors qu'une requête H-1B peut être approuvée pour une durée maximale de trois ans renouvelable une fois, USCIS, à sa discrétion, s’autorise à limiter la période d'approbation à la durée pendant laquelle le bénéficiaire sera placé dans un travail non spéculatif et au cours de laquelle le pétitionnaire va maintenir la relation employeur-employé requise. Tous ces changement pourraient être dû au fait que le visa H-1B soit détourné par les entreprises de sous-traitance IT offshore pour embaucher des travailleurs étrangers qu'elles pourront payer moins.

En 2017 par exemple, le Service de Citoyenneté et Immigration des États-Unis avait divulgué le nombre de visas H-1B délivrés en 2015 et 2016 par employeur. Auparavant, les données n'étaient disponibles que comme estimations pour les entreprises qui demandent des informations ou par demande en vertu du Freedom of Information Act. Les données mises en ligne par le Service de Citoyenneté pour la première fois confirmaitent que les soupçons relatifs aux entreprises ayant recours à ce type de visa sont bien vrais : un petit nombre d'entreprises de sous-traitance informatique obtiennent un nombre disproportionné de visas H-1B pour payer des salaires en dessous de la moyenne à leurs travailleurs. Près de 4000 entreprises avaient présenté des demandes de visa H-1B au cours de l'exercice fiscal 2016. Les 20 premières, à elles seules, avaitent parrainé 37 % de tous les visas délivrés et ce sont les entreprises de sous-traitance informatique qui forment le top 5.

Source : USCIC

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Avatar de Ecthelion2
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 11:21
Citation Envoyé par transgohan Voir le message
Autant je suis d'accord qu'il doit y avoir des abus (money is money comme ils disent), autant je trouve que dire qu'un master/bachelor n'est pas quelqu'un d'important est méconnaître le domaine.

Ce n'est pas ce qui est dit dans l'article. Mais qu'un master/bachelor, n'était pas forcément un profil "rare" pas qu'ils n'étaient pas compétents.

Maintenant oui, un expert sans diplôme sur une niche très spécialisée, cela peut être rare, mais à ce moment là, si il est si balèze, et si rare, pourquoi se retrouve-t-il moins payés que ses collègues américains ? L'exemple que tu cites peut exister, mais il y a tout de même plus de chance que cela soit ce cas là qui soit minoritaire et non pas les cas d'abus.
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Avatar de laerne
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 18:37
Évidemment, le Donald ne s'est pas attaqué au cœur du problème : la crise de la dette étudiante des états-unis. Quand on sait l'endettement qu'un étudiant américain doit prendre pour finir ses études, pas étonnant que nombres d'entre eux les sautent ou les raccourcissent ou n'ont pas le temps d'étudier car ils travaillent en parallèle. Alors oui les passionnés auto-formés plus fort des diplômés, ça existe, mais il faut pas se moquer du monde, c'est pas suffisant pour combler la demande avec en maintenant cette qualité. Pas surprenant qu'il faut piocher à l'étranger pour la trouver la qualité…

Enfin bon qui s'attendait à une solution à ce niveau de la part du gars qui a crée Trump University ?
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Avatar de m_ching
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 01/02/2019 à 21:06
J'ai lu la source en bas de l'article et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour nos ingénieurs français. Le "master cap" en question inclut-il les master étrangers ou uniquement américains ?
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