
Marlène Schiappa, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, a confié à ce propos : « ;Les insultes, le harcèlement, les propos sexistes, racistes, homophobes, antisémites, antimusulmans, haineux, injurieux… doivent être supprimés plus vite des réseaux sociaux ;! Le gouvernement défendra en 2019 une loi en ce sens ;».
Le ton a été donné par le gouvernement en mars dernier, lorsque Édouard Philippe, l’actuel Premier ministre français, a profité d’un discours au Musée national de l’histoire de l’immigration à Paris pour annoncer son plan d’action contre la diffusion de contenus à caractère haineux, raciste et antisémite sur Internet. Il a chargé par la suite Marlène Schiappa d’étudier la situation de la haine en ligne sur Internet avant de avait confirmé un projet de loi en ce sens pour 2019.
L’administration Macron souhaite que les signalements rapportés par les internautes, les autorités ou les tiers de confiance soient analysés et traités beaucoup plus rapidement, pour réduire au maximum le temps d’exposition des contenus à caractère haineux, discriminatoire ou terroriste.
En juillet dernier, dans une note signée « ;Elders of the Internet ;», le Network Working Group de l’IETF (l’organisme chargé de l’élaboration et la promotion des standards Internet) s’est excusé pour les dérives qui ont été constatées ces dernières années sur Internet et via les médias sociaux, précisant qu’il a été « ;pris au dépourvu quand Internet est devenu l’évier pour chaque argument mal réfléchi ;».
« ;Récemment, vous avez peut-être remarqué une augmentation spectaculaire du nombre d’opprobres, d’indignations, de discours de haine et d’amertume générale sur votre média social préféré. Les Anciens de l’Internet s’excusent sans réserve pour cette perturbation ;», pouvait-on lire dans la note publiée.
Dans la même lancée, la Commission a décidé en septembre dernier de renforcer l’action de l’UE contre les contenus à caractère terroriste, en donnant de nouvelles consignes à Google, YouTube, Facebook et Twitter. Il s’agissait entre autres, pour ces entreprises, de se doter d’outils plus efficaces et de technologies proactives pour détecter et supprimer tout contenu illicite ;; s’engager dans une coopération plus étroite avec les autorités ;; mais aussi aider les petites entreprises — qui n’ont pas les ressources ou l’expertise adéquate — en partageant par exemple avec elles des solutions technologiques, notamment des outils de détection automatique.
Source : Twitter
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