
Mais un élément important quand on décide de travailler en freelance est de définir correctement son tarif ou sa base de négociation, ce qui n'est pas du tout évident, puisqu'il faut prendre en compte plusieurs paramètres. Ces paramètres incluent le salaire cible, les charges sociales, le nombre moyen de jours travaillés, etc. Il faut en tout cas s'assurer de tenir compte de toutes ses charges. Ce qui conduit les freelances à fixer des taux horaires ou journaliers moyens assez élevés et que les clients comprennent souvent mal.
En France, le taux journalier moyen (TJM) des freelances dans le domaine de l'IT s'élève à 540 euros. C'est ce que révèle Club Freelance qui a produit en septembre 2018 une infographie sur « l’état des lieux du freelancing IT en France ».
Pour information, Club Freelance est une plateforme fondée en 2014 qui connecte des freelances à des entreprises ayant besoin de compétences en IT, community management, graphisme, etc. Son infographie met en lumière le secteur phare dans lequel évoluent les freelances IT, leur facturation journalière, la répartition homme-femme, les technologies de travail les plus utilisées et leur lieu d’implantation géographique. Ceci afin d’y voir plus clair sur un marché du freelancing en pleine croissance.
Précisons que les données sur les secteurs qui demandent des freelances et sur les technologies utilisées proviennent d’un échantillon de 300 besoins client reçus. Et les tarifs, localisations et répartitions proviennent d’un échantillon de 5000 consultants.
En dehors de la facturation journalière, le rapport de Club Freelance indique que le secteur phare est la finance, que les freelances sont composés à 88 % d'hommes et 12 % de femmes. Il montre également que les technologies avec ou sur lesquelles les freelances travaillent le plus sont SAP (16 %), Java (15 %) et SQL (13 %). En termes de localisation, 67,7 % des freelances travaillent à Paris, 4,1 % à Lyon et 2 % à Lille. Ensuite viennent Toulouse (1,9 %), Nantes (1,8 %), Bordeaux (1,7 %) et Marseille (1,6 %).

Pour revenir au TJM du freelancing IT en France, il cache de nombreuses réalités, puisqu'il s'agit du tarif d'une journée de travail sur un projet. Or, contrairement à un salarié, un freelance ne travaille pas toujours 5 jours sur 7. Ainsi, on ne peut extrapoler le TJM de 540 euros pour déduire la rémunération mensuelle moyenne. Il ne faut pas non plus oublier les charges liées au statut de freelance en France, qui peuvent réduire significativement les gains. Toujours est-il que les chiffres du freelancing montrent que ce mode de travail est en forte croissance, dans l'IT en particulier. Une question se pose alors : dans le domaine de l'IT, le freelancing est-il plus rémunérateur qu'un emploi salarié ? Ou est-ce plus une alternative au chômage et autres problèmes dans l'IT comme la discrimination basée sur l'âge quand on a dépassé la trentaine ?
Et vous ?








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