Mark Zuckerberg estime que Facebook ne devrait pas supprimer la page d'un média conspirationniste
Dans la mesure où il n'encourage pas la violence
Le 2018-07-19 19:17:35, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Mercredi de la semaine dernière, Facebook a organisé un événement à New York auquel étaient conviés les journalistes durant lequel l’entreprise a cherché à les convaincre qu'elle s'attaquait aux fake news. Après une courte présentation mettant en exergue les efforts de Facebook pour lutter contre la désinformation, John Hegeman, responsable de News Feed, et Sara Su, spécialiste des produits Facebook pour News Feed, ont répondu aux questions des journalistes.
Oliver Darcy, un journaliste de CNN, a demandé au réseau social comment il pouvait prétendre s'attaquer à la propagation de la désinformation alors qu'il autorise la page InfoWars à rester sur la plateforme. InfoWars produit des talk-shows en ligne et compte plus de 900 000 abonnés sur Facebook. Son principal hébergeur, Alex Jones, compte plus de 2,4 millions d'abonnés sur YouTube. InfoWars aurait publié des informations, manifestement jugées fausses par plusieurs médias mainstream, telles que la théorie du complot que l'école de Sandy Hook en 2012 qui a été invalidée par le gouvernement américain.
« Je suppose que le fait qu’elles soient simplement fausses ne viole pas les standards de la communauté », a déclaré Hegeman, expliquant qu'InfoWars « n'a pas violé quelque chose qui aurait entraîné une suppression ».
Hegeman a ajouté : « Je pense qu'une partie de la chose fondamentale ici est que nous avons créé Facebook pour être un endroit où différentes personnes peuvent avoir une voix et différents éditeurs ont des points de vue très différents ».
Plus tard, Lauren Svensson, une porte-parole de Facebook, a déclaré : « Nous travaillons dur pour trouver le bon équilibre entre encourager la liberté d'expression et promouvoir une communauté sûre et authentique, et nous pensons que le contenu inauthentique de bas niveau atteint cet équilibre ». Elle a ajouté : « En d'autres termes, nous permettons aux gens de l'afficher comme une forme d'expression, mais nous n'allons pas le montrer en haut du fil d’actualités ».
Le PDG de Facebook s’exprime
Visiblement, les différentes ébauches de réponses n’ont pas suffit à mettre fin aux doutes des journalistes puisqu’une semaine plus tard, c’est Mark Zuckerberg qui en a parlé.
En effet, dans un entretien mercredi avec Kara Swisher de Recode, le PDG Mark Zuckerberg a déclaré que Facebook établit une distinction entre l'information qui est objectivement fausse et les mots qui sont destinés à inciter à la violence physique ou « attaquer les individus » verbalement.
« Il y a vraiment deux principes fondamentaux en jeu ici », a-t-il déclaré. « Il y a le fait de donner aux gens une voix afin qu’ils aient la possibilité d'exprimer leurs opinions, puis il y a la sécurité de la communauté, ce qui est, à mon avis, vraiment important. Nous n’allons pas laisser les gens planifier de la violence, s'attaquer les uns les autres ou faire de mauvaises choses. Nous estimons que notre responsabilité est d'empêcher les canulars de devenir viraux et d'être largement distribués ».
Zuckerberg a poursuivi en expliquant que Facebook examinerait les sites qui ont été signalés comme étant des « canulars potentiels », une façon probablement de dire que le réseau tenterait d’en limiter la propagation sur sa plateforme.
« Vous voyez, aussi odieuse que puisse être cette partie de ce contenu, je pense que cela revient à ce principe de donner une voix aux gens », a-t-il poursuivi.
« Même si c'est un canular ? », a insisté Swisher.
« Oui », a affirmé Zuckerberg. « Je veux dire, à un certain niveau, il est difficile d'avoir toujours une ligne claire entre les deux... Je ne défends aucun contenu spécifique ici. Je pense que beaucoup de contenu sont susceptibles d’être concernés. Toutefois, je suis persuadé que lorsque vous entrez dans les discussions autour de la liberté d'expression, il peut vous arriver de traverser la limite de ce qui devrait être … Mais nous devons défendre les droits des gens à dire des choses même si elles peuvent être mauvaises ».
Il a ajouté que Facebook « se dirige vers la politique de désinformation qui vise ou va conduire à de la violence. Nous allons les retirer à cause de leur essence ... Par principes, nous allons retirer de notre plateforme ce qui peut occasionner des dommages réels, des dommages physiques réels, ou des attaques contre des individus. Ce type de contenu n’a pas sa place sur la plateforme. Il y a beaucoup de catégories dans lesquelles nous pouvons entrer, mais il y a un large débat ».
Mais Swisher a rappelé à Zuckerberg que les affirmations répétées d'InfoWars selon lesquelles la fusillade de Sandy Hook a été orchestrée sont des mensonges et « pas un débat ». Zuckerberg a convenu que « c'est faux ». Cependant, si un utilisateur de Facebook attaque une victime de Sandy Hook ou un membre de sa famille, « c'est du harcèlement, et nous allons en faire abstraction ».
Zuckerberg a déclaré que Facebook permettrait même aux négationnistes de l'Holocauste de s’exprimer, « parce que je pense qu'il y a des choses sur lesquelles différentes personnes se trompent, je ne pense pas qu'elles se trompent intentionnellement ». Une affirmation qui semble suggérer que des personnes tenant de tels propos ou ayant de tels points de vue sont en quelque sorte innocemment égarées.
« Il est difficile de s’en prendre à l'intention et même de comprendre l'intention », a poursuivi Zuckerberg. « Pour moi, aussi odieux que certains de ces exemples sont, la réalité est qu’il peut m’arriver de me tromper quand je parle en public. Je suis sûr que cela vous arrive également. Je suis persuadé que beaucoup de dirigeants et de personnalités publiques que nous respectons peuvent également se tromper en public. Aussi, je ne pense pas que la réponse adéquate soit de dire : “Nous allons éjecter quelqu'un de la plateforme s'il se trompe.” À la place, nous avons choisi de dire "OK, vous avez votre page, et si vous n'essayez pas de planifier des attaques contre quelqu'un ou si vous ne vous en prenez à personne, alors vous pouvez mettre ce contenu sur votre page, même si les gens ne sont pas d'accord avec ce contenu ou le trouve offensant. Mais cela ne signifie pas que nous avons la responsabilité de le diffuser largement dans les fils d’actualités” ».
Source : entretien en entier
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Oliver Darcy, un journaliste de CNN, a demandé au réseau social comment il pouvait prétendre s'attaquer à la propagation de la désinformation alors qu'il autorise la page InfoWars à rester sur la plateforme. InfoWars produit des talk-shows en ligne et compte plus de 900 000 abonnés sur Facebook. Son principal hébergeur, Alex Jones, compte plus de 2,4 millions d'abonnés sur YouTube. InfoWars aurait publié des informations, manifestement jugées fausses par plusieurs médias mainstream, telles que la théorie du complot que l'école de Sandy Hook en 2012 qui a été invalidée par le gouvernement américain.
« Je suppose que le fait qu’elles soient simplement fausses ne viole pas les standards de la communauté », a déclaré Hegeman, expliquant qu'InfoWars « n'a pas violé quelque chose qui aurait entraîné une suppression ».
Hegeman a ajouté : « Je pense qu'une partie de la chose fondamentale ici est que nous avons créé Facebook pour être un endroit où différentes personnes peuvent avoir une voix et différents éditeurs ont des points de vue très différents ».
Plus tard, Lauren Svensson, une porte-parole de Facebook, a déclaré : « Nous travaillons dur pour trouver le bon équilibre entre encourager la liberté d'expression et promouvoir une communauté sûre et authentique, et nous pensons que le contenu inauthentique de bas niveau atteint cet équilibre ». Elle a ajouté : « En d'autres termes, nous permettons aux gens de l'afficher comme une forme d'expression, mais nous n'allons pas le montrer en haut du fil d’actualités ».
Le PDG de Facebook s’exprime
Visiblement, les différentes ébauches de réponses n’ont pas suffit à mettre fin aux doutes des journalistes puisqu’une semaine plus tard, c’est Mark Zuckerberg qui en a parlé.
En effet, dans un entretien mercredi avec Kara Swisher de Recode, le PDG Mark Zuckerberg a déclaré que Facebook établit une distinction entre l'information qui est objectivement fausse et les mots qui sont destinés à inciter à la violence physique ou « attaquer les individus » verbalement.
« Il y a vraiment deux principes fondamentaux en jeu ici », a-t-il déclaré. « Il y a le fait de donner aux gens une voix afin qu’ils aient la possibilité d'exprimer leurs opinions, puis il y a la sécurité de la communauté, ce qui est, à mon avis, vraiment important. Nous n’allons pas laisser les gens planifier de la violence, s'attaquer les uns les autres ou faire de mauvaises choses. Nous estimons que notre responsabilité est d'empêcher les canulars de devenir viraux et d'être largement distribués ».
Zuckerberg a poursuivi en expliquant que Facebook examinerait les sites qui ont été signalés comme étant des « canulars potentiels », une façon probablement de dire que le réseau tenterait d’en limiter la propagation sur sa plateforme.
« Vous voyez, aussi odieuse que puisse être cette partie de ce contenu, je pense que cela revient à ce principe de donner une voix aux gens », a-t-il poursuivi.
« Même si c'est un canular ? », a insisté Swisher.
« Oui », a affirmé Zuckerberg. « Je veux dire, à un certain niveau, il est difficile d'avoir toujours une ligne claire entre les deux... Je ne défends aucun contenu spécifique ici. Je pense que beaucoup de contenu sont susceptibles d’être concernés. Toutefois, je suis persuadé que lorsque vous entrez dans les discussions autour de la liberté d'expression, il peut vous arriver de traverser la limite de ce qui devrait être … Mais nous devons défendre les droits des gens à dire des choses même si elles peuvent être mauvaises ».
Il a ajouté que Facebook « se dirige vers la politique de désinformation qui vise ou va conduire à de la violence. Nous allons les retirer à cause de leur essence ... Par principes, nous allons retirer de notre plateforme ce qui peut occasionner des dommages réels, des dommages physiques réels, ou des attaques contre des individus. Ce type de contenu n’a pas sa place sur la plateforme. Il y a beaucoup de catégories dans lesquelles nous pouvons entrer, mais il y a un large débat ».
Mais Swisher a rappelé à Zuckerberg que les affirmations répétées d'InfoWars selon lesquelles la fusillade de Sandy Hook a été orchestrée sont des mensonges et « pas un débat ». Zuckerberg a convenu que « c'est faux ». Cependant, si un utilisateur de Facebook attaque une victime de Sandy Hook ou un membre de sa famille, « c'est du harcèlement, et nous allons en faire abstraction ».
Zuckerberg a déclaré que Facebook permettrait même aux négationnistes de l'Holocauste de s’exprimer, « parce que je pense qu'il y a des choses sur lesquelles différentes personnes se trompent, je ne pense pas qu'elles se trompent intentionnellement ». Une affirmation qui semble suggérer que des personnes tenant de tels propos ou ayant de tels points de vue sont en quelque sorte innocemment égarées.
« Il est difficile de s’en prendre à l'intention et même de comprendre l'intention », a poursuivi Zuckerberg. « Pour moi, aussi odieux que certains de ces exemples sont, la réalité est qu’il peut m’arriver de me tromper quand je parle en public. Je suis sûr que cela vous arrive également. Je suis persuadé que beaucoup de dirigeants et de personnalités publiques que nous respectons peuvent également se tromper en public. Aussi, je ne pense pas que la réponse adéquate soit de dire : “Nous allons éjecter quelqu'un de la plateforme s'il se trompe.” À la place, nous avons choisi de dire "OK, vous avez votre page, et si vous n'essayez pas de planifier des attaques contre quelqu'un ou si vous ne vous en prenez à personne, alors vous pouvez mettre ce contenu sur votre page, même si les gens ne sont pas d'accord avec ce contenu ou le trouve offensant. Mais cela ne signifie pas que nous avons la responsabilité de le diffuser largement dans les fils d’actualités” ».
Source : entretien en entier
Et vous ?
Voir aussi :
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goomazioMembre chevronnéCe qu'ils font est pareil, ils bloquent des comptes, ils en ferment, ils censurent. Ils interdisent aussi.Oui, que la Terre est plate, que l'Evolution c'est de la *biip*, etc. Ca n'en fait pas pour autant des vérités, ni n'autorise les gens à vouloir imposer ces pensées. Le monde n'est pas une gigantesque secte !En fait dans l'absolu tu as raison: les gens, qui sont doués de discernement, savent en général trier le vrai du faux, surtout quand ce qu'on leur annonce entre tant en contradiction avec les faits ou avec l'histoire.Le problème, c'est le début de la phrase: "les gens, qui sont doués de discernement..." 40 ans de Culture Télé et 10 ans de Culture Réseaux Sociaux ont largement fait disparaitre ce qui pouvait vaguement exister auparavant dans ce domaine et ce que les progrès des siècles passés avaient commencé à faire émerger.Et donc oui, ces avis nocifs qui mettent en danger le fonctionnement de pays entiers et dont il parait qu'ils reposent sur pas grand chose de factuel ou de réel, devraient peut-être être un peu plus filtrés... ou discernés
le 07/09/2018 à 10:10 -
GrogroMembre extrêmement actifOliver Darcy, un journaliste de CNN, a demandé au réseau social comment il pouvait prétendre s'attaquer à la propagation de la désinformation alors qu'il autorise la page InfoWars à rester sur la plateforme.le 20/07/2018 à 11:10
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KnifeOnlyIMembre régulierCertes, des médias plus sérieux sa existe, en effet moi quand je lis "ré-information" je lis "conspirationniste". Pourquoi "Ré-information" ? Il n'y a pas 10 000 vraie version d'une information. On a 2 manières de voir la ré-information. Moi c'est clairement les sites new age qui essaient de me convaincre que la terre est plate ou qu'un politicien corrompu a été attaché a un poteau sur place publique.
Par contre les médias un peu plus sérieux (plus sérieux que les conspirationnistes donc) eux vont modifier ou supprimer l'info rapidement, voir licencier des gens (Comme avec cette histoire de la mot de Martin Bouygues).
En tous cas, j'ai du mal avec ce mot "ré-information", sa donne a croire qu'on a la vérité absolue et qu'on est pas des moutons comme les médias d'information. Je sais c'est chercher loin, mais quand on voit le nombre de personnes prête à croire que les vaccins rendent autiste, sa peut faire peur et donner envie de se méfier.
Après moi je ne suis absolument pas pour censuré ces abrutis, le meilleur remède a la bêtise reste encore l'éducation et l'esprit critique (Si on pouvais enseigner l'esprit critique ce serais encore mieux). Selon moi.le 20/07/2018 à 12:26 -
GrogroMembre extrêmement actifParce qu'il y a plusieurs façon de présenter la même information. Plusieurs grilles de lectures, plusieurs orientations. Depuis une vingtaine d'années, 99% des médias mainstreams disent la même chose 99% du temps, de la même façon 90% du temps. C'est un vrai problème qui accroit considérablement la défiance envers la classe jacassante. Particulièrement après des manipulations aussi gigantesques et aussi grossières que le bombardement de la Serbie en 99, l'invasion de l'Irak, la guerre contre la Libye, la guerre contre la Syrie, la déstabilisation de l'Ukraine et j'en passe. Sans compter, au USA, l'intense propagande qu'on a vu pour Bill Clinton pendant 8 ans, pour Bush pendant 8 ans de nouveau, pour Obama, puis pour Hillary Clinton. En France, pour Chirac, Sarkozy, Hollande puis Macron. Il y a aussi de très nombreuses façon de "cadrer" une information véridique et vérifiable, de la tirer de tout contexte, et je ne parle pas seulement du cadrage d'une photo ou d'une vidéo de presse. Il y a bien évidemment le mensonge par omission, quand les médias pour le grand public se gardent bien, consciemment ou non, non seulement de rapporter certaines informations, mais surtout de traiter certains sujets fondamentaux délégués à des médias spécialisés dans le meilleur des cas. C'est tout autant problématique, même si ce biais relève plus de l'incompétence que de la malfaisance, ainsi de ce qu'on appelle le biais de négativité : https://www.latribune.fr/opinions/tr...nouvelles.html
Quand les médias mentent, et il mentent tous les jours, ce n'est pas forcément par complot ou par malveillance. Ce n'est pas forcément volontaire. Comme le rasoir d'Hanlon le rappelle bien : ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer.le 20/07/2018 à 12:58 -
hotcryxMembre extrêmement actif"Poutine aurait même donné des instructions spéciales ordonnant de pirater les élections américaines,"
Depuis quand les journalistes parlent au conditionel ???
Tout journaliste doit parler de faits en vérifiant ses sources ou bien se taire.le 04/09/2018 à 11:37 -
macslanMembre éclairéattention le mot théorie dans le monde scientifique n'a pas la même signification que dans le monde de tout les joursle 10/09/2018 à 10:05
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sebastianoMembre extrêmement actifVous ne lisez pas la presse ? 3/4 des articles dénonçant des faits sont tournés au conditionnel. Ce qui est logique, il y a une différence entre être accusé et être coupable.le 04/09/2018 à 15:38
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shadowmoonMembre émériteOui et c'est surtout pour éviter que les personnes (physiques ou morales) concernées "contre-attaquent" avec une plainte en diffamation.le 04/09/2018 à 16:41
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NeckaraInactifEt ce n'est pas comme si on lui avait déjà répété, et rerépété...
Je crois surtout qu'il en a "rien à foutre" de ce qu'on peut lui dire.le 10/09/2018 à 10:18 -
Ryu2000Membre extrêmement actifJ'y crois pas du tout à cette théorie.
Ou alors on parle pas des mêmes sites...
En même temps si de ré-information c'est hyper large, il y en a des tonnes, et ils n'ont rien en commun...
Moi je pense aux sites sérieux qui font plus beaucoup plus attention à ce qu'ils publient que les médias officiels.
Les médias officiels se contentent de recopier l'AFP, donc quand l'AFP dit une connerie tout le monde répète une connerie. (et c'est rare qu'ils s'excusent)
Un journaliste aujourd'hui ça bosse dans un bureau, il n'y a plus de budget pour faire du terrain.
Les autres sites sont surveillé et attaqué, le système cherche la moindre petite erreur pour les faire fermer (regarder ce qui est arrivé à RT parce qu'ils ont décalé le sous titre avec la vidéo).
Donc ils font extremement attention.
Je parle de site super sérieux comme Les Crises :
Les Crises
Je me rappelle qu'Olivier Berruyer était très mécontent quand le Décodex l'a catégorisé comme média pas sur.
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De toute façon on la liberté d’expression, donc tout le monde à le droit de dire ce qu'il veut, tant que c'est pas haineux ou violent.
Le jour où on interdira des sites d'informations, on sera en dictature apparente.le 20/07/2018 à 12:14