
Ce nouveau texte de loi considère les blogs et les comptes de réseaux sociaux ayant plus de 5000 abonnés comme des médias et, de ce fait, prévoit des sanctions en cas de publications d’informations inexactes ou d’incitation à enfreindre la loi. Son application sera supervisée par le Conseil suprême pour l’administration des médias dont le responsable sera désigné par le président Abdel Fattah al Sissi en personne. Dès la ratification et l’entrée en vigueur de ce texte de loi, plus aucun site web ne pourra être créé dans le pays sans l’accord du Conseil suprême. La loi confère au Conseil la prérogative de suspendre ou de fermer des sites web et d’imposer des amendes aux rédacteurs. Elle stipule aussi que les journalistes ne pourront filmer que dans les endroits autorisés, sans se montrer plus claire sur la question.
Ce texte de loi a déjà commencé à faire polémique en Égypte. Par exemple, Cherif Mansour, le coordinateur du Comité pour la protection des journalistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, est fermement convaincu que l’objectif de ce texte de loi est de permettre aux dirigeants du pays de museler les médias afin de les contrôler.
Source : reuters
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