Selon le ministère de la Défense, la mission de renseignement consistera à identifier les failles ou les vulnérabilités potentielles de la France, détecter des actions hostiles dans le cyberespace, les caractériser et éventuellement en trouver la source, les effets, les motivations, entre autres. La mission de la défense consiste, quant à elle, en un ensemble de mesures pour réduire les risques qui peuvent concerner les systèmes utilisés sur le territoire français ou en opérations extérieures. Enfin, la dernière mission a pour objet de fournir des solutions offensives afin de riposter à une attaque et neutraliser l’ennemi.
Florence Parly, ministre des Armées
L'armée française compte aujourd'hui 3000 cybersoldats, un nombre qui pourrait passer à 4000 d'ici 2025 d'après la ministre des Armées, Florence Parly. Cette dernière s'est rendue le 23 janvier à Lille-Grand Palais pour visiter la 10e édition du Forum international de la cybersécurité (FIC). À l'occasion de ce salon devenu incontournable pour la communauté numérique française et européenne, la ministre a réaffirmé toute l'importance que revêt le numérique pour le ministère de la Défense.
« Depuis sept mois, je suis allée sur tous les terrains où la France s’engage et combat et j’y ai acquis une conviction : le numérique structure le champ de bataille, » a-t-elle dit. En plus de vouloir augmenter les effectifs de la cyberarmée française, Florence Parly et le ministère prévoient un budget assez important pour les missions du cybercommandement. Le projet de loi de programmation militaire prévoit en effet qu’entre 2019 et 2025, « les armées consacrent 1,6 milliard à la lutte dans l’espace numérique ». Deux mesures dont la ministre s'est félicitée. « Si nous n’agissons pas, si nous ne prenons pas résolument le tournant de l’innovation, de la recherche et de la cybersécurité, d’autres le feront pour nous, » a-t-elle averti.
Source : Ministère de la Défense
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