IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Le Ministère de l'Enseignement Supérieur publie l'algorithme de Parcoursup
à la veille de ses premières réponses

Le , par Stéphane le calme

379PARTAGES

17  0 
Admission Post-Bac (APB) était le système du ministère français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui, entre 2009 et 2017, a permis d'orienter les nouveaux bacheliers dans les formations de l'enseignement supérieur public en France. Mais il a été remplacé le 15 janvier 2018 par Parcoursup.

La création de Parcoursup visait, entre autres, à refléter des changements opérés par le ministère pour corriger une non-conformité du traitement APB à la loi Informatique et Libertés. La CNIL a en effet demandé au ministère de « cesser de prendre des décisions concernant des personnes sur le seul fondement d’un algorithme et de faire preuve de plus de transparence dans son utilisation. »

Parcoursup reprend donc la même plateforme que son prédécesseur, avec néanmoins une nouvelle charte graphique et de nouveaux paramètres. Le nombre de vœux évolue également, tout comme les critères.

Lundi 21 mai, le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESRI) a publié les algorithmes utilisés par la plateforme Parcoursup dans le cadre de la procédure nationale de préinscription pour l'accès aux formations initiales du premier cycle de l'enseignement supérieur.

Il faut noter que la publication est faite à titre indicatif et ne permettra donc pas aux candidats de connaître les techniques précises retenues par chaque université en vue d’opérer un tri des dossiers. En vertu du « secret des délibérations », le gouvernement a, en effet, insisté, lors du vote de la loi relative à la protection des données personnelles, lundi 14 mai, pour que les universités n’aient pas à dévoiler les algorithmes locaux mis au point pour assurer la cohérence entre le profil du candidat et les attendus de la formation demandée.

« À la différence d'Admission Post Bac, dont les règles de fonctionnement n'avaient jamais été explicitées publiquement, les règles qui régissent Parcoursup ont été clairement fixées par la loi et par les décrets et arrêtés d'application » , indiquent dans un communiqué commun le ministère de l'Enseignement supérieur et le secrétariat d'État en charge du Numérique.

Cette publication « témoigne de la volonté du gouvernement de donner la plus grande transparence à la nouvelle procédure d'accès à l'enseignement supérieur », précise le communiqué. En mars, Emmanuel Macron avait souhaité la publication des détails de l'algorithme de Parcoursup, et plus généralement tous les algorithmes utilisés par l'État.

La publication est accompagnée d'une présentation et d'une description des algorithmes. Il est par exemple précisé que le dépôt contient les algorithmes et le code Java permettant
  • le calcul de l'ordre d'appel ;
  • le calcul des propositions de formations ;
  • le calcul des propositions d'hébergement en internat.

Le dépôt contient également le code PL/SQL permettant la vérification des calculs effectués par l'implémentation Java.


Le dépôt est organisé en plusieurs dossiers.
  • Le premier comporte :
    • doc / presentation_algorithmes.pdf présentation des algorithmes
    • doc / implementation.txt description synthétique de l'implémentation des algorithmes
    • doc / exemples / exemples au format XML
    • Java / code Java
    • plsql / code PL / SQL

  • Le second concerne le calcul de l'ordre d'appel
    • java / ordreappel / calculeOrdreAppel.java procédure principale (principale) utilisée dans Parcoursup
    • java / ordreappel / algo / implémentation Java de l'algorithme de calcul de l'ordre d'appel
    • java / ordreappel / exemples / exemples
    • java / ordreappel / donnees / accès aux données (Oracle ou XML)

  • et enfin le troisième renferme le calcul des propositions à envoyer:
    • java / propositions / envoiPropositions.java procédure principale (principale) utilisée dans Parcoursup
    • java / propositions / algo / implémentation Java de l'algorithme de calcul des propositions à envoyer
    • java / propositions / exemples / exemples
    • java / propositions / donnees / accès aux donnees (Oracle ou XML)
    • java / propositions / test / vérification des résultats et test de l'implémentation


La publication du code favorisera « la pleine compréhension des mécanismes de la nouvelle procédure d'entrée dans l'enseignement supérieur : non hiérarchisation des vœux, absence de contraintes; délais de réponse qui permettent, lorsque chaque candidat fait son choix, de libérer des places qui seront immédiatement proposées à d'autres candidats », selon le communiqué. Parcoursup commencera mardi à 18 heures à envoyer des réponses aux vœux inscrits par les jeunes au printemps.

Le 22 mai « n'est pas une date fatidique » mais celle à laquelle « commencent à arriver les réponses », a souligné récemment la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, en précisant que contrairement à APB, qui publiait ses réponses lors de trois vagues successives distantes de plusieurs semaines, Parcoursup « fonctionne en continu ».

Voir le dépôt

Source : Enseignement Supérieur

Et vous ?

Réelle volonté de transparence de la part du gouvernement ou moyen d'anticiper les critiques qui pourraient fuser dès la publication des premiers résultats ?

Voir aussi :

Admission Post-Bac : la CNIL interpelle le ministère de l'Enseignement supérieur, sur plusieurs manquements à la loi Informatique et Libertés
Admission Post-Bac (APB) devient Parcoursup et la CNIL clôture la mise en demeure, estimant que le gouvernement s'est enfin mis en conformité
L'Éducation nationale envoie une partie de l'algorithme admission post-bac... sur format papier, Droit des lycéens demande de l'aide pour l'analyser
France : le ministère de l'Éducation nationale interdit les sorties de classe Apple, car elles seraient plus à titre commercial qu'éducatives
Réforme du bac : Blanquer supprime les séries au lycée pour la voie générale, quelles conséquences sur l'enseignement supérieur en informatique ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de halaster08
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/06/2018 à 8:47
Citation Envoyé par Neckara Voir le message

Le manque d'humilité, c'est tout de même de sous-entendre qu'une formation BAC+5 ne servirait à rien, ce qui est bien évidemment faux.
Non, le manque d'humilité c'est de prétendre qu'avec ta formation tu es supérieur a TOUT ceux qui ne l'ont pas fait.
Donc oui en se limitant aux diplômés on risque de laisser de bons autodidacte, mais ça ne veux pas dire non plus que tout les autodidacte sont des dieux vivants.
12  0 
Avatar de Marco46
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 04/06/2018 à 17:20
Pourquoi ? Mais c'est très simple, l'informatique ne peut pas se sous-traiter comme on sous-traite le nettoyage des bureaux comme une activité comme une autre dans la vie de l'entreprise. Le numérique est consubstantiel au métier qu'il numérise. C'est une tautologie mais apparemment c'est pas clair pour tout le monde.

Quand on sous-traite une compétence, on perd la compétence, on devient littéralement incompétent. Toute structure qui n'a pas d'informaticien en interne ( et bien adapté au besoin, ça sert à rien d'avoir un expert Cobol pour faire du web et inversement ) est aveugle et en totale dépendance de ses prestataires.

Alors je dis pas que c'est interdit d'avoir une partie de l'équipe en tant que presta, mais une partie seulement.

Les projets qui échouent ont souvent comme caractéristiques d'être menés par des gens qui sont incompétents techniquement et qui n'ont donc aucune notion de quoi que ce soit à propos des décisions qu'ils prennent.

Par exemple pour Parcoursup on va demander à un chercheur sorti de je ne sais où qui explique lui même qu'il n'est pas un développeur pro pour pondre l'algo. On va prendre tel presta pour l'exploitation, tel autre pour le site web, tel autre pour l'appli mobile, et voilà c'est le gros bordel.

Ça devrait être géré de manière intégrée par le service informatique du ministère concerné avec des informaticiens qui sont pénétrés par le "métier" depuis longtemps, qui à prendre du renfort en régie sur telle ou telle techno web ou mobile pour finaliser les fronts. Point barre.

Il est là le problème. Et ce qui est formidable c'est que les gestionnaires pensent réaliser des économies en fonctionnant comme maintenant ! J'adorerais voir les factures de ce système !

Et ça va être la même merde avec l'impôt à la source, ça sent le gros raté tout le monde dit qu'il manque au moins un an.

Bref, c'est pas un problème de culture de l'échec, c'est simplement de l'incompétence et ça démarre tout en haut avec des dates de livraisons inscrites dans le marbre avant toute analyse.
11  0 
Avatar de halaster08
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/06/2018 à 11:18
Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
Ben oui, c'est le but de toute entreprise commerciale.
Faire un mauvais recrutement peut faire perdre une fortune à une entreprise, on a pas le droit à l'erreur. En plus de cela, un recruteur n'a pas forcément de compétences techniques pour faire le bon choix.

Dans le système anglo-saxon, ou on peut être viré du jour au lendemain, un employeur peut prendre le risque de donner sa chance à un autodidacte sans diplome. En France, le risque est trop important.
Je rappelle quand même qu'en France on a une période d'essai qui peut aller jusqu'à six mois, période durant laquelle on a pas besoin de motifs pour licencié l'employé, qu'on a aussi la possibilité d'enchainer les CDD jusqu'à deux ans avant de devoir proposé un CDI, bref on a largement le temps de se rendre compte de la qualité d'un employé, qu'il soit bac+5 ou non.
11  0 
Avatar de pascal-od
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 30/05/2018 à 16:46
L'anglais ? Ce n'est jamais que du français mal prononcé.
Georges Clémenceau
9  0 
Avatar de Zirak
Inactif https://www.developpez.com
Le 07/06/2018 à 22:13
Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
appelle comme tu le veut, mais moi en tous cas jamais je n'embauche de personne sans ce bout de papier et très peu de recruteurs vont prendre ce risque.
C'est vrai en France, mais c'est loin d'être le cas dans tous les pays.

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message

mais jamais je confierais une tache d’ingénieure a un technicien et jamais je confirais une tache de technicien a un sans diplôme. Si tu pense autrement il est normal que tu ne soit pas devenue chef/manager parce qu’une entreprise ne confie pas des responsabilités à des joueurs.
Et ces mêmes recruteurs poussent ce raisonnement tellement loin, qu'ils embauchent des BAC+5/8 pour faire des boulots de techniciens, et que les techniciens se retrouvent sans emplois, et qu'ils cherchent des mecs qui n'existent pas pour faire des boulots de BAC+5, et après ils se plaignent d'une pénurie...

Et accessoirement, être manager, ce n'est pas une fin en soit, tout le monde n'a pas envie de devenir manager, et là aussi, c'est presque un truc franco-français, dans de nombreux autres pays, tu peux rester dans la technique tout en étant reconnu hein...

Et puis bon, il ne faut pas non plus oublier le principe de Peter, du coup, je ne me vanterais pas trop d'être chef/manager, surtout en France où on a limite plus de "chefs" que de mecs à gérer.

Et Neckara, tu pourrais être un poil moins de mauvaise foi ?

Pourquoi prendre l'exemple d'un mec qui bosse à Carrefour ? Et entre un BAC+5 qui sort de l'école, et un autodidacte qui a 4/5 ans d'expérience dans le dev en entreprise ? Pourquoi tu ne prend pas un exemple dans le domaine pour faire ta comparaison ?

Car bon à ce moment là, pour faire du développement en équipe, un BAC+5 en histoire de l'art sera totalement incompétent aussi. Ce n'est pas qu'une question de niveau de diplôme, mais de domaine aussi...

Sans parler qu'il n'y a pas besoin d'obligatoirement avoir fait BAC+5 pour avoir réalisé un ou plusieurs projets / stages, fait de l'UML, avoir un bon niveau d'anglais, savoir s'adapter, etc. etc. Faut redescendre un peu les gars, avoir fait 2/3 ans d'études en plus ne fait pas de vous des surhommes.

La très grosse majorité du dev en France, c'est de l'informatique de gestion, et des techniciens Bac+2/3 suffisent largement, le seul intérêt du BAC+5 pour pas mal de postes, c'est de permettre à des commerciaux de SSII de se faire des couilles en or en vous facturant plus cher à des clients qui n'y connaissent strictement rien.

Allez-y les BAC+5 touchés dans leur ego, vous pouvez lâcher vos pouces rouges ! Bonne nuit quand même !
10  1 
Avatar de Taillise
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 25/05/2018 à 20:16
Anciennement les universités accueillaient des gens qui venaient y étudier parce que c'était le prolongement du lycée, ça permettait d'avoir un niveau d'études qui ne préparait pas forcément à une carrière bien précise mais donnait accès à des boulots (du moins dans le contexte des trente glorieuses). Les études finalisées étaient plutôt du ressort des grandes écoles

Depuis la situation s'est tendue, avec une pression pour que les formations délivrées ciblent un marché de l'emploi et des débouchés réels, on a vu naître des universités technologiques; bref il y a une concurrence pour les filières les plus aptes à fournir un boulot en sortie, et c'est là que s'opère la sélection.

Les étudiants ne veulent pas de sélection à l'entrée. Mais quel gâchis humain de gens s'investissant dans des filières bac+5 sans débouchés les menant au chômage, à l'expatriation ou à des emplois sous-qualifiés, quand ce n'est pas un échec en fin de première année...quel gâchis aussi pour notre système éducatif lorsqu'on voit nos post-docs s'expatrier après 20 ans d'études cumulés!

Les outils à l'orientation se sont améliorés, mais les jeunes doivent souvent se déterminer trop tôt, parfois sous l'influence de modes, et surtout dans l'ignorance de la vie en entreprise. De ce point de vue, les formations professionnelles ont l'avantage d'être un facteur d'équilibre pour les jeunes, car plus concrètes.

Entre le besoin d'un socle commun de connaissances de base, et le souci de coller très vite à du concret et de la professionnalisation, il n'est pas facile de placer le curseur; La sélection devrait s'opérer beaucoup plus tôt (par exemple, éviter l'arrivée au collège d'élèves ne sachant pas lire), mais avec de réelles possibilités de filières de secours et de rattrapage pour ceux qui ne sont pas au niveau. Avec la perte de la moitié de notre industrie, il y a moins de possibilités de passerelles pour que les jeunes puissent faire des stages en industrie ou des apprentissages. C'est tout un système à repenser, et il faudrait aussi considérer la possibilité de formations longues à mi- carrière.
8  0 
Avatar de Marco46
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 06/06/2018 à 12:22
C'est la théorie, mais en pratique les profs faces à des élèves en difficultés (pour diverses raisons) sont d'abord éducateurs et assistantes sociales avant d'être profs pas par choix mais de fait.

Ipso facto.

Comment veux-tu apprendre les tables de multiplication à un gamin qui a vu son père bourré tabasser sa mère la veille ? Pour avoir discuté longuement du sujet avec un prof en ZEP je t'assure que je suis ultra soft dans mon exemple. C'est pire que tout ce que tu peux imaginer.

Quand tu as un seul gamin dans la classe qui a ce type de problème (misère sociale, intellectuelle, alcoolisme, drogue, violence, etc ...) c'est gérable, quand c'est la moitié de la classe qui est concernée ça affecte forcément les résultats d'ensemble. C'est un cumul de tous les problèmes.

Et les profs sont en première ligne, et en plus on y envoie les moins expérimentés.
9  1 
Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/06/2018 à 13:59
Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
du coup je dois être l’exception, je savais que je voulais être informaticien depuis la 4ieme au collège...
Alors pourquoi ne pas avoir travaillé ton anglais dès la 4ème si tu savais vouloir évoluer dans l'informatique ? Pourquoi ne pas se donner les moyens de réussir alors qu'on a un but ? Parce que tu étais un assisté ?

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
a la limite ne pas savoir quoi faire après le brevet c'est pas trop grave, suffit d’être pas mauvais et de faire un bac S ou ES, cela nous laisse encore 2ans.
Mais l'année du bac, non il faut savoir quoi faire, cela tombe bien car en Terminal on deviens majeur, donc adulte, un adulte doit pouvoir prendre une décision, sinon c'est pas un adulte c'est un faible qui échoura en L1.
Pourquoi serait on faible parce qu'on à essayé ? Au contraire, on en sort grandi bien souvent. Déjà parce qu'on a quand même travaillé la première fois, donc tout ne va pas s'oublier, mais aussi parce qu'on construit un réseau, des méthodes de travail en j'en passe. Mais ce sont bien ces choses là qui te seront utile plus tard. Maintenant c'est avec le réseau qu'on trouve un job, alors je vois pas en quoi connaitre d'avantages de personnes du milieu peut te porter préjudice.
Ou bien peut être que tu ne prend pas de risque ? Dans tous les cas, sache que c'est justement ma L1 redoublé qui m'a le plus appris lors de mes études, et encore maintenant j'utilise plein de méthodes et savoir appris à ce moment là

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
C'est le message que me disait au passage mes profs de terminal, débrouille toi tous seul, l'année prochaine on sera pas la. Et aujourd'hui je leur en remercie car cela m'a été très bénéfique pour mes études dans le supérieure.
Je trouve ça un peu débile, en cm2 un maitre ne va pas dire à ses élèves "je serais plus là l'an prochain démerdez vous". Un bon prof au contraire va accompagner les élèves en leur apprenant des méthodes. Puis entre nous, il est payé à quoi si tu dois tout faire tout seul
9  1 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/09/2018 à 14:29
Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
De toute façon les informaticiens de Parcoursup sont sur un autre dossier, le prélèvement à la source.
En fait pour Parcoursup comme pour les autres fiascos numériques de l'administration, passés (Louvois, Sirhen, cartes grises) comme futurs (prélèvement à la source), tout le monde a les yeux rivés sur les bugs techniques. Les anomalies liés dont à une erreur du développement, et donc on s'imagine, à la lecture des article de presse, que les anomalies critiques sont liées seulement à des problèmes techniques. C'est pratique pour le client, cela permet de rejeter la faute sur le prestataire.

Mais nous, on est censés savoir que 70% des anomalies remontées en production ne sont pas des bugs dans le code informatique mais des défaut de conception, des problèmes de spécification.
Dans le cas de Parcoursup, parmi les articles que j'ai remonté ces derniers mois, on a vu beaucoup de problème parce que l'utilisateur ne comprenait pas l'interface, et ne comprenait pas ce qui se joue derrière. Beaucoup de bacheliers se sont retrouvés à accepter un choix par défaut, parce que le produit les incitait à accepter la première réponse positive d'une formation le plus rapidement possible, et n'ont pas compris que cela n'invalidait pas forcément les autres candidatures.

Dans le cas du prélèvement à la source, l'administration, la DGFiP prétend que toutes les anomalies détectées pendant la phase de test ont été corrigées. Les anomalies techniques. Ce qui revient à dire que les ronds-de-cuir du fisc estiment que le produit est conforme aux spécifications qu'ils ont écrites. Et c'est comme ça qu'ils ont floué le gouvernement en prétendant que tout allait bien, sachant qu'ils sont eux-même sous très forte pression politique, et qu'ils exercent une très forte pression hiérarchique pour obtenir la réponse qu'ils veulent entendre. Ils n'ont pas vu leurs propres défaut de conception, encore moins la façon dont les utilisateurs finaux s'approprieront et comprendront le produit et son interface utilisateur. Ils vont prétendre que les couacs auront eu lieu parce que les employeurs auront mal utilisé la solution. Et donc, personne ne sera responsable.

Je pense qu'il y a des leçons très importantes à tirer de ces gros projets pour toute notre profession, et que cela devrait nous inciter à beaucoup d'humilité. On apprend de ses propres échecs, et on apprend encore plus des échecs collectifs des autres. Parfois, c'est une bonne vieille histoire de noeud gordien tout ça.
8  0 
Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/05/2018 à 13:39
Citation Envoyé par Sodium Voir le message
Avoir une excellente maîtrise de l'anglais est une compétence professionnelle essentielle au travail de développeur.
Pour comprendre les ressources en anglais sur le développement logiciel (code, documentation technique, articles, vidéos, etc.), il y a besoin d'avoir un certain niveau en anglais, mais certainement pas « une excellente maîtrise ».
7  0