IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Les dépenses de 95 millions de dollars des Big Tech laissent le projet de loi antitrust sur le point d'être rejeté
Google, Apple, Amazon et Meta tenteraient de faire échouer la loi avec le lobbying

Le , par Bruno

92PARTAGES

17  0 
Google, Apple, Amazon et Meta ainsi que leurs groupes commerciaux ont dépensé près de 95 millions de dollars en lobbying depuis 2021 pour tenter de faire échouer la loi sur l'innovation et le choix en ligne (American Innovation and Choice Online Act), qui a progressé plus que tout autre effort législatif américain pour s'attaquer au pouvoir de marché de certaines des entreprises les plus riches du monde.

Une douzaine de sénateurs américains des deux partis avaient officiellement présenté en fin d’année dernière un projet de loi intitulé, American Innovation and Choice Online Act. Le projet de loi interdirait aux plateformes dominantes d'abuser de leur pouvoir de contrôle en favorisant leurs propres produits ou services, en désavantageant leurs rivaux ou en exerçant une discrimination entre les entreprises qui utilisent leurs plateformes d'une manière qui nuit à la concurrence sur la plateforme.


Les patrons des GAFAM ont été auditionnés l’année précédant le dépôt par la Commission judiciaire de la Chambre des représentants du Congrès américain. Celle-ci enquête depuis plus des années sur la possibilité d'abus de position dominante par ces géants du numérique ainsi que sur la pertinence des lois antitrust existantes et de leur application. L'audience avait été marquée par des échanges tendus entre les participants et une menace du président américain de forcer les Big Tech à être « équitables » avec des décrets.

Aucune législation n'a été adoptée jusqu'à présent, bien qu'une proposition visant à augmenter les ressources des promoteurs de l'antitrust ait été adoptée par le Sénat. Pour le sénateur Kennedy, « les grandes entreprises technologiques ont pour habitude de limiter injustement les choix des consommateurs et de contrecarrer la concurrence du marché libre. L'American Innovation and Choice Online Act contribuerait à offrir aux consommateurs plus d'options à des prix compétitifs de la part des entreprises en ligne ».

Après une bataille de près de deux ans, le projet de loi se trouve maintenant à un moment critique alors que le Sénat revient cette semaine pour une dernière ligne droite avant les élections de mi-mandat de novembre. Les partisans de la mesure jurent qu'ils ont les votes nécessaires, mais il n'est pas certain qu'ils les aient, et le Sénat sera occupé par d'autres lois sur les dépenses qui doivent être adoptées.

La sénatrice Amy Klobuchar, présidente de la sous-commission antitrust de la commission judiciaire du Sénat, estime que la prospérité américaine a été construite sur une base de marchés ouverts et de concurrence loyale, mais à l'heure actuelle, le pays est confronté à un problème de monopole, et les consommateurs, les travailleurs et les entreprises américaines en paient le prix.

« Certaines des plus grandes entreprises que notre monde ait jamais vues donnent de plus en plus la préférence à leurs propres produits et services, nous devons mettre en place des politiques pour garantir que les petites entreprises et les entrepreneurs aient encore la possibilité de réussir sur le marché numérique », a déclaré Amy Klobuchar.


L'opinion selon laquelle l'élan en faveur du projet de loi ralentit est fondée sur des conversations avec près de deux douzaines de ses partisans et de ses détracteurs - y compris des experts en politique, des lobbyistes, des assistants du Congrès et des défenseurs. Un membre du personnel a résumé la situation comme étant un moment où il faut faire ou défaire.

« Si les partisans de ce projet de loi avaient suffisamment de voix, ce ne serait pas un projet de loi, mais une loi », a déclaré Matt Schruers, président de la Computer & Communications Industry Association, qui représente les principales entreprises technologiques.

« Je ne pense pas qu'il sera soumis à l'examen du Sénat », a déclaré Michael Petricone, vice-président des affaires gouvernementales de la Consumer Technology Association, un groupe commercial qui compte Amazon, Google et Facebook parmi ses membres. « Avec les élections qui approchent, je m'attends à ce que les sénateurs reviennent et se concentrent sur les questions qui sont populaires auprès des électeurs. La réglementation des technologies ne fait pas partie de ces questions. »

« Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire part d'une proposition d'accord qui permettra aux développeurs et aux consommateurs de continuer à profiter de Google Play. Google et un groupe de développeurs ont conclu une proposition d'accord qui permet aux deux parties d'aller de l'avant et d'éviter des années de litiges incertains et distrayants », déclare Google dans un billet de blog produit à ce sujet. L’entreprise basée à Mountain View aux États-Unis a proposé de verser 90 millions de dollars à de petits développeurs d'applications pour régler le recours collectif alléguant que les règles de la plateforme Play Store de l'entreprise violaient les lois antitrust fédérales.

Google

Google a mis en garde ses partenaires contre les conséquences que les projets de loi antitrust pourraient avoir sur leurs activités. Google aurait envoyé des courriels aux petites et moyennes entreprises concernant la législation circulant au Congrès américain qui pourrait coûter du temps et de l'argent à ces petites et moyennes entreprises. Dans le but de susciter davantage d'opposition aux différents projets de loi, un porte-parole de Google a déclaré que les travaux du Congrès américain pourraient nuire aux entreprises qui ont utilisé les outils publicitaires de Google pour s'adapter, se rétablir et atteindre de nouveaux clients tout au long de la pandémie.

« Au cours des 18 derniers mois, la pandémie a posé des défis aux entreprises. Beaucoup d'entre vous nous ont expliqué comment les outils numériques ont aidé leur entreprise à s'adapter, à se rétablir et à atteindre de nouveaux clients, malgré ces difficultés. Certains d'entre vous ont également fait part de leurs inquiétudes quant aux réglementations proposées par le Congrès américain qui auraient des conséquences inattendues pour votre entreprise et pourraient perturber bon nombre des outils numériques dont vous vous servez tous les jours. »

Google a accepté de payer 90 millions de dollars pour mettre fin à la bataille juridique avec des développeurs d'applications concernant l'argent qu'ils ont gagné en créant des applications pour les smartphones Android et en incitant les utilisateurs à faire des achats in-app, selon un document déposé auprès du tribunal. L'accord conclu par Google (qui devra être approuvé par le tribunal) fait suite à un fonds similaire de 100 millions de dollars offert par Apple aux développeurs pour des problèmes parallèles liés à son App Store.

« Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire part d'une proposition d'accord qui permettra aux développeurs et aux consommateurs de continuer à profiter de Google Play. Google et un groupe de développeurs ont conclu une proposition d'accord qui permet aux deux parties d'aller de l'avant et d'éviter des années de litiges incertains et distrayants », déclare Google dans un billet de blog produit à ce sujet.

L’entreprise basée à Mountain View aux États-Unis a proposé de verser 90 millions de dollars à de petits développeurs d'applications pour régler le recours collectif alléguant que les règles de la plateforme Play Store de l'entreprise violaient les lois antitrust fédérales.

Amazon

Poids lourd de la vente en ligne, de l'informatique dématérialisée, de la publicité numérique, du streaming et des haut-parleurs intelligents, le géant de la technologie Amazon pour sa part se dit injustement visé par le projet de loi et essayerait d'utiliser son pouvoir pour contraindre les entreprises de taille moyenne ou startup à s'engager avec lui sur d'autres marchés.

Le projet de loi interdit à certaines plateformes de promouvoir de manière déloyale leurs propres produits et services d'une manière qui empêche ou entrave la concurrence d'entreprises tierces. Seraient concernées les plateformes ayant plus de 50 millions d'utilisateurs mensuels actifs aux États-Unis ou plus de 100 000 utilisateurs professionnels américains, et plus de 550 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel ou de capitalisation boursière ou plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde, qui agissent comme un « partenaire commercial essentiel » pour les fournisseurs.

En pratique, cela signifierait qu'Amazon ne serait pas en mesure de pousser ses propres produits et ceux vendus par les vendeurs qui ont adhéré à son programme Fulfillment by Amazon, au détriment des autres vendeurs. Les entreprises qui vendent des produits grâce au programme FBA paient le géant du commerce électronique pour stocker et emballer leurs marchandises dans les entrepôts d'Amazon. En retour, Amazon classe ces articles plus hauts sur son site Web et les envoie plus rapidement aux consommateurs grâce à son service de livraison Prime.

Amazon a fait valoir que la loi, si elle était adoptée, l'obligerait à ouvrir son service Prime à des fournisseurs tiers qui peuvent également livrer des marchandises. « Le projet de loi vaguement formulé par la sénatrice Klobuchar obligerait Amazon à autoriser d'autres fournisseurs de services logistiques à exécuter les commandes Prime », a déclaré Brian Huseman, vice-président de la politique publique de la société, dans un communiqué.

Même si ce projet de loi n'aboutit pas, ses défenseurs affirment que l'attention portée à cette initiative très médiatisée du Congrès a contribué à faire du mouvement antitrust quelque chose de plus important qu'un seul texte de loi. Sarah Miller, directrice de l'American Economic Liberties Project, un organisme à but non lucratif de lutte contre les monopoles, a déclaré qu'elle soutenait le projet de loi et souhaitait qu'il soit adopté, mais elle a ajouté qu'il ne s'agissait pas d'un « combat ponctuel ».

« C'est le moment idéal pour la faire passer », a déclaré Miller à propos de la mesure. « Est-ce la fin de la route pour les projets de loi traitant du pouvoir monopolistique des grandes entreprises technologiques ? Non. »

Meta

Meta de Mark Zuckerberg, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, avait demandé à un tribunal de rejeter une plainte antitrust déposée par la Federal Trade Commission (FTC) voulant forcer Facebook à revendre Instagram et de WhatsApp.

Meta a demandé le rejet de la procédure en décembre, mais l'appel a été rejeté. La FTC a déposé une plainte similaire, qui a été rejetée par le juge James Boasberg en juin. Boasberg a déclaré que la FTC n'avait pas fourni suffisamment de preuves que Facebook était un monopole. La FTC a déposé un nouveau dossier en août et Boasberg a déclaré qu'il contenait beaucoup plus de preuves. Une décision qui permet aux procureurs fédéraux d'essayer de prouver leurs allégations selon lesquelles Meta a illégalement abusé d'un monopole sur le marché des médias sociaux et que ses filiales Instagram et WhatsApp devraient être scindées.

« La théorie de base de la plainte reste essentiellement inchangée », a-t-il déclaré à propos de la deuxième plainte de la FTC. « Les faits allégués cette fois-ci pour renforcer ces théories, cependant, sont beaucoup plus solides et détaillés qu'auparavant, en particulier en ce qui concerne les contours du monopole présumé du défendeur ». La FTC soutient que Facebook (maintenant connu sous le nom de Meta) a utilisé une stratégie visant à « acheter et enterrer » les entreprises pour étouffer la concurrence dans l'espace des réseaux sociaux. Plus précisément, elle allègue que Facebook a acheté à la fois Instagram et WhatsApp pour les empêcher d'offrir à leurs grandes bases d'utilisateurs de nouvelles fonctionnalités qui auraient pu défier la plateforme principale de Facebook.

Un juge fédéral a rejeté une tentative de Facebook de bloquer un procès antitrust de la Federal Trade Commission contre l'entreprise. Le juge James Boasberg a décidé mardi que la FTC pouvait intenter un procès visant à forcer Facebook, qui s'appelle désormais Meta, à vendre ses filiales WhatsApp et Instagram.

Europe

En Europe, l'Union européenne a dévoilé la plus grande initiative législative jamais entreprise pour équilibrer la concurrence dans le monde de la technologie. « La loi sur les marchés numériques (DMA) mettra sur une liste noire certaines pratiques utilisées par les grandes plateformes agissant comme des "gardiens" et permettra à la Commission de mener des enquêtes sur le marché et de sanctionner les comportements non conformes », déclare l'UE.

La nouvelle loi sur les marchés numériques (Digital Markets Act, ou DMA) vise à limiter le pouvoir des plus grandes entreprises technologiques et à permettre aux petites entités de concurrencer les entreprises, essentiellement américaines. Jusqu'à présent, l'Union européenne s'est attaquée aux problèmes d'antitrust au cas par cas, mais la loi sur les marchés numériques vise à introduire des réformes radicales qui permettront de résoudre les problèmes systémiques sur l'ensemble du marché.

L'annonce d'aujourd'hui porte sur l'interopérabilité des applications de messagerie telles que WhatsApp, Facebook Messenger et iMessage. Au cours d'un dialogue de près de huit heures (discussions tripartites entre le Parlement, le Conseil et la Commission), les législateurs européens ont convenu que les plus grands services de messagerie (tels que Whatsapp, Facebook Messenger ou iMessage) devront s'ouvrir et interagir avec les petites plateformes de messagerie, si elles en font la demande.

Avec ces actions, l'Europe consolide son leadership en tant que régulateur le plus affirmé des entreprises technologiques telles qu'Apple, Google, Amazon, Meta et Microsoft. Les normes européennes sont souvent adoptées dans le monde entier, et la dernière législation place la barre encore plus haut en faisant entrer les entreprises dans une nouvelle ère de surveillance, à l'instar des secteurs des soins de santé, des transports et des banques.

« Face aux grandes plateformes en ligne qui se comportaient comme si elles étaient "trop grandes pour se soucier", l'Europe a mis le holà », a déclaré Thierry Breton, l'un des principaux responsables du numérique à la Commission européenne. « Nous mettons fin à ce que l'on appelle le Far West qui domine notre espace d'information. Un nouveau cadre qui peut devenir une référence pour les démocraties du monde entier. »

Aux États-Unis, les promoteurs de la législation voient la fenêtre se rétrécir. Les défenseurs de l'antitrust espéraient un vote avant l'ajournement du Congrès pour quatre semaines en août. Mais le chef de la majorité Chuck Schumer a dit aux donateurs en juillet qu'il n'avait pas assez de voix pour passer.

La démocrate du Minnesota Amy Klobuchar, qui a présenté le projet de loi avec le républicain de l'Iowa Chuck Grassley, s'est dite confiante que Schumer mettra la proposition à l'épreuve en demandant aux sénateurs de la voter maintenant. « Une fois que ce projet de loi sera soumis au vote, nous sommes convaincus qu'il sera adopté », a déclaré Klobuchar.

Comme dit précédemment, la mesure vise à empêcher les entreprises de favoriser leurs propres produits, afin que les concurrents qui dépendent de ces plateformes pour atteindre les consommateurs ne soient pas désavantagés. Cela pourrait avoir un impact sur la conception de Google Maps, l'affichage d'Apple Music sur un iPhone ou la proéminence d'Amazon Basics sur le site de commerce électronique de la société.

Source : Consumer Technology Association

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Croyez-vous que le projet de loi pourra aboutir ? Ou au contrairement le lobbying des Big Tech aura raison sur le droit des minorités ?

Voir aussi :

Les PDG des GAFA ont été auditionnés par le Congrès américain dans le cadre d'une enquête antitrust, une séance marquée par des échanges tendus entre les participants

Le projet de loi antitrust qui interdit l'autoréférencement des Big Tech progresserait au Sénat, le vote bipartisan suggère que la législation pourrait arriver sur le bureau du président

L'UE cible les Big Tech avec une nouvelle législation antitrust de grande envergure, après 16 mois de négociations

Amazon se dit injustement visé par le projet de loi antitrust américain, dans le meme temps, les grandes entreprises technologiques redoublent d'efforts pour faire échouer le projet de loi

Google met en garde ses clients contre les projets de loi antitrust, « les règlements proposés par le Congrès américain pourraient perturber les outils dont vous vous servez tous les jours »

Le procès antitrust visant à démanteler Facebook Meta peut avoir lieu, selon la décision d'un juge américain. La Federal Trade Commission veut forcer Facebook à revendre Instagram et de WhatsApp

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-le nous !

Avatar de archqt
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 16/05/2023 à 16:57
J'ai eu peur 8 millions, j'avais lu 8 milliards au début. Une paille pour eux
2  0 
Avatar de darklinux
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/01/2023 à 2:58
Une preuve parmi tant d ' autre que le personnel politique est en retard d ' une guerre , voir deux Les mégacorpo sont là, chat GPT et ces descendants , vont tuer les métiers " intellectuels " , les freelances et autre out sourcing , pour le prix d ' un abonnement Netflix , les salaires , les droits sociaux sont caducs , il va falloir repenser la société
2  1 
Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/01/2023 à 22:09
Citation Envoyé par darklinux Voir le message
Une preuve parmi tant d ' autre que le personnel politique est en retard d ' une guerre , voir deux Les mégacorpo sont là, chat GPT et ces descendants , vont tuer les métiers " intellectuels " , les freelances et autre out sourcing , pour le prix d ' un abonnement Netflix , les salaires , les droits sociaux sont caducs , il va falloir repenser la société
Nous sommes à une époque ou des choses comme le revenu universel, auraient été dans un pays saint d'esprit, quelque chose qui aurait coulé de source.
Les salariés produisent entre 20 et 70% plus qu'il y a 20 ans et pourtant, si l'on compare à rentabilité égale, ils sont payés largement moins cher qu'avant.

De plus en plus les robots vont remplacer l'humain et de moins en moins travailler sera justifié, ça commence par l'intellectuel et ça finira par le physique.
Pourtant, il y a aura toujours l'ultra capitalisme pour convaincre les gens qu'ils sont nés pour être des produits de consommations, qui doivent passer l'entièreté de leur seule et unique vie, à travailler, comme si au fond, la vie était un jeu vidéo et qu'ils en avaient d'autres et pour cela, ils vont les assommer de plus en plus de taxes, de charges et tout ce qui va avec.

Moi je pense que nous sommes à un tournant ou il est temps que l'argent circule de moins en moins, que les notions de villes et de campagnes prennent du sens car chacun va se mettre à troquer quelque chose et à s'entraider, ce qui peut aussi être un piège, le piège de l'appartenance à un groupe et donc, rester sur le carreau si l'on a pas les bons amis, la bonne tronche et devenir l'inverse de ce que ça doit être : quelque chose de désintéressé.

Exemple : tu m'aides à construire ma maison, je te donne des légumes de mon jardin pendant x années et j'en passe.
Dans cette logique, les gens ne travailles plus, ont des maisons totalement autonome et sortent de ce monde capitaliste à la con qui les transforment en denrée, en quelque sorte, c'est un retour à la jungle, mais avec toute l'expérience de ce qu'à produit l'évolution des sociétés et ce qu'il faut en garder (les avancées technologiques, ...) et, en extraire.

Une personne qui ne travaille plus ou à un minimum en terme de revenu, n'est plus imposable et pourtant si la personne est intelligente, est pourtant riche de plein de choses (nourritures, électricité, ...) qui se monnaies, mais différemment qu'avec des billets. L'idée ici étant justement de ne pas ni retomber dans le capitalisme, ni retomber dans le communisme.

On parle souvent de décroissance, mais je pense qu'il le faut et que nous n'avons tout simplement le choix que de consacrer cela à partir d'hier.
Il le faut car nos sociétés sont totalement malades, contraignent les individus dès l'enfance à être dans un moule malsain de la compétition, de vivre pour l'image, de vouloir briller en société et tout ce qu'à apporté son lot de mauvais de toutes les sociétés, car toutes, ont été fondées sur la base de religions.

Il est compliqué d'admettre que sa vie entière, nous avons étés fabriqués, endoctrinés, ... pour n'être que les produits de consommation d'une société initialement fabriqué par les individus pour les protéger et qui aujourd'hui, est devenu une espèce d'entité qui mange ses enfants et qui ne considère ses citoyens que comme de la marchandise, ici, pour être rentable et lui permettre d'exister.

Hors, l'état, n'a pas de raison d'être à proprement parlé, il n'est là que pour être le reflet d'un instant T de la volonté de ceux qui la compose, c'est-à-dire, le peuple.
Et, de son besoin de se défendre face au reste du monde.

La cinquième république ne fonctionne pas, le seul vrai président qui l'avait compris, c'était De Gaule, tout les autres ne sont que des fonctionnaires.
Dit autrement, tout les autres ne sont que des profiteurs sans scrupules ici pour être ce que la société veut faire des individus : des sociopathes, imbus d'eux-mêmes, convaincu d'une supériorité et d'un destin et dont le seul but, est à la fin de la journée, de masturber leur égo.

Donc une 6ième serait encore moins une réponse.
C'est un changement en profondeur qu'il faut opérer qui ne pourra venir que, par la mise en place de "lots" de citoyens autonomes coordonnés par cette même mentalité qui consiste à accepter le changement, la remise en question permanente sans pour autant tomber dans un système qui s'exploite les uns les autres.

Donc ce ne sont surement des Atali, Macron, Hollande, ... la clique des religieux, la clique des capitalistes, des communistes, des PDG milliardaires et tout ce merdasse représentant à proprement parlé la notion d'état de 2023, qui seront la réponse.
2  1 
Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2023 à 9:54
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
[
Kanter a déjà déployé ses armes contre la toute-puissance de Google, qui détient un monopole indiscutable sur le marché de la recherche en ligne, mais également sur celui de la publicité numérique. Google est accusé de profiter des données recueillies par le biais de son moteur de recherche pour optimiser les performances de son activité publicitaire, consolidant sa position dominante sur ces marchés. Ainsi, l'une des actions intentées par le ministère américain de la Justice (DOJ) vise à séparer les activités de recherche de Google de ses activités de publicité numérique
Ce que fait google est une synergie naturelle (et sans doute souhaitable) entre les composantes d'un groupe industriel, Google n'a aucun interêt à changer ça. A partir de ce constat, qu'attend la justice pour la faire cette scission forcée?
2  1 
Avatar de ManPaq
Membre averti https://www.developpez.com
Le 21/02/2023 à 7:15
Tant que les états conservent des monopoles et celui sur la détention de l'information en fait partie, il y aura beau jeu a tenter de réguler le marché et trouver l'équilibre de la libre concurrence. La paille comme la poutre font un bon matériel de construction mais il faut davantage de transparence afin d'éviter le confinement. (désolé pour la parabole).
0  0 
Avatar de smarties
Membre expert https://www.developpez.com
Le 16/05/2023 à 8:07
J'ai un Pixel 4a et je trouve le téléphone vraiment bien, les photos aussi sont très bonne et même avec une faible luminosité.

De toute façon, pour la publicité, tout est bon (sauf légalement et éthiquement) pour attirer de nouveaux clients.
0  0 
Avatar de Gluups
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 17/05/2023 à 23:36
Le gouvernement du Texas dit des choses que nous aimerions entendre en France.

Par ailleurs, me faire taper sur les doigts parce que j'ai clairement fait des choses répréhensibles, je ne sais pas si j'aurais appelé ça "régler le problème".
Est-ce que ce n'est pas plus ou moins une façon d'en "rajouter une couche" ?

Voyons voir une comparaison.
Admettons que j'aie agressé une fille, que je sois condamné à une indemnité, et ensuite, après avoir lancé encore une pique supplémentaire à la fille, je sors en fanfaronnant "je suis content, j'ai réglé le problème !"

Eh bien en faisant ça je suis content, car tout le monde est satisfait. La fille se sent respectée, la juge n'a pas du tout l'impression que je me paie sa tête, enfin bref je suis un type bien.
0  0 
Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/04/2023 à 21:49
Je ne sais pas s'il y a "dominance", en tout cas, la rémunération de Google, que ce soit Adsens, youtube ou autres, est un scandale.

Quand on sais que les pubs par leurs biais rémunèrent entre 0,01 et 0,5 centimes par vues, alors qu'eux prennent une marge de 80%, ont est dans de l'abus total.
0  1 
Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 30/03/2023 à 21:01
Vu l'entreprise financièrement qu'est google, les juges peuvent toujours pouffer ça n'y changera rien, s'ils décident de ne fournir aucune preuves, aucune preuves ils n'auront.
0  2