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Une cour d'appel juge inconstitutionnelle la loi de Floride sur les médias sociaux,
Dans le même temps, Zuckerberg de nouveau poursuivi pour son rôle présumé dans le Cambridge Analytica

Le , par Bruno

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4  0 
Une loi de Floride visant à sanctionner les plateformes de médias sociaux comme Facebook et Twitter pour leur discrimination présumée à l'égard des idées conservatrices constitue une violation inconstitutionnelle du premier amendement. Parallèlement à cette loi de Floride visant à sanctionner les plateformes de médias sociaux, Zuckerberg est encore poursuivi pour son rôle présumé dans le scandale du détournement de données de Cambridge Analytica.

L’année dernière, des groupes de professionnels de la technologie intentent un procès contre la Floride, au sujet d'une nouvelle loi qui vise à punir les grandes entreprises de médias sociaux comme Facebook et Twitter si elles suppriment du contenu ou interdisent des politiciens. NetChoice et la CCIA qui représentent Amazon, Google, Intel, Samsung, Facebook et d'autres géants de la technologie affirment que la loi SB 7072 viole les droits constitutionnels des entreprises privées.


Ils demandent à un tribunal d'empêcher l'entrée en vigueur de la loi, la qualifiant d' « attaque frontale contre le premier amendement ». Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis a signé un projet de loi qui permettra à l'État d'infliger des amendes aux grands sites de médias sociaux s'ils désactivent le compte d'un politicien de l'État et permettra à tout habitant.

D’après la plainte déposée auprès du tribunal fédéral de district de Tallahassee, la loi SB 7072 empêche les entreprises de protéger les utilisateurs, les annonceurs et le public contre « la pornographie, l'incitation au terrorisme, la fausse propagande créée et diffusée par des gouvernements étrangers hostiles, les appels au génocide ou à la violence raciale, la désinformation concernant les vaccins Covid-19, les manœuvres frauduleuses, les violations flagrantes de la vie privée, les contrefaçons et autres violations des droits de propriété intellectuelle, les brimades et le harcèlement, les théories du complot niant l'Holocauste ou le 11 septembre, et les virus informatiques dangereux ».

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que les législateurs de Floride font passer des projets de loi anticonstitutionnels qui nous rapprochent d'une presse et d'un Internet gérés par l'État. Le premier amendement protège le droit des plateformes de médias sociaux d'héberger et de modérer le contenu comme elles l'entendent pour leurs modèles économiques et leurs utilisateurs », a déclaré Carl Szabo, vice-président et avocat général de NetChoice.

De multiples études traitant de cette question affirment que les gens de droite ne sont pas censurés. Elles ont constaté que les sites de médias sociaux tentent de supprimer ou de bloquer les fausses informations, qui, selon les chercheurs, proviennent plus souvent de sources de droite. Les lois du Texas et de la Floride ont été contestées par les groupes commerciaux de l'industrie technologique NetChoice et CCIA au motif qu'elles représentent des violations inconstitutionnelles des droits de liberté d'expression des sociétés de médias sociaux.

Une loi de Floride visant à sanctionner les plateformes de médias sociaux comme Facebook et Twitter constitue une violation inconstitutionnelle du premier amendement, a décidé lundi une cour d'appel fédérale, offrant une victoire majeure aux entreprises qui avaient été accusées par le gouverneur républicain Ron DeSantis de discriminer contre la pensée conservatrice.

Un panel de trois juges de la Cour d'appel du 11e circuit des États-Unis, basée à Atlanta, a conclu à l'unanimité que DeSantis et l'Assemblée législative de Floride, dirigée par les Républicains, allaient trop loin en disant aux sociétés de médias sociaux comment mener leur travail en vertu de la garantie de liberté d'expression de la Constitution.

« En termes simples et à quelques exceptions mineures, le gouvernement ne peut pas dire à une personne ou une entité privée ce qu'elle doit dire ou comment le dire, a déclaré le juge Kevin Newsom, nommé par l'ancien président Donald Trump, dans l'avis. Nous considérons qu'il est substantiellement probable que les sociétés de médias sociaux, même les plus grandes, sont des acteurs privés dont les droits sont protégés par le premier amendement. »

La décision confirme une décision similaire d'un juge de district fédéral de Floride sur la loi, qui a été signée par DeSantis en 2021. Il faisait partie d'un effort conservateur global visant à dépeindre les entreprises de médias sociaux comme ayant une vision généralement libérale et hostile aux idées en dehors de ce point de vue, en particulier de la droite politique.

« Certaines de ces entreprises de la Silicon Valley exercent un pouvoir sur notre population qui n'a vraiment aucun précédent dans l'histoire américaine, a déclaré DeSantis lors d'une cérémonie de signature du projet de loi en mai 2021. "L'une de leurs principales missions semble être de supprimer les idées. »

La loi de Floride impose, entre autres, une amende de 250 000 dollars par jour aux entreprises de médias sociaux qui bloquent un candidat politique au niveau de l'État pendant plus de deux semaines, ou une amende de 25 000 dollars par jour pour le blocage d'un candidat à une élection locale. Elle permettrait également aux utilisateurs de médias sociaux de réclamer jusqu'à 100 000 dollars de dommages et intérêts en cas d'application incohérente de la modération du contenu.
La loi texane a été bloquée l'année dernière. Dans le cas de la Floride, elle a été rétablie au début du mois par la cour d'appel du cinquième circuit des États-Unis, une décision qui a conduit les plaignants à demander une aide d'urgence à la Cour suprême.

« Les plateformes de médias sociaux exercent un jugement éditorial qui est intrinsèquement expressif, indique la décision du onzième circuit. Lorsque les plateformes choisissent de supprimer des utilisateurs ou des messages, de primer le contenu dans les flux ou les résultats de recherche des spectateurs, ou de sanctionner les violations de leurs normes communautaires, elles s'engagent dans une activité protégée par le Premier amendement. » La cour d'appel a également rejeté l'argument de la Floride selon lequel les sociétés de médias sociaux fonctionnent comme des « transporteurs publics », une désignation appliquée aux fournisseurs d'infrastructures de télécommunications qui exige la neutralité du contenu.

La décision indique que les sociétés de médias sociaux, de fait et de droit, ne sont pas des transporteurs publics, que la Cour suprême l'a suggéré dans la manière dont elle traite la télévision par câble, que le Congrès a spécifiquement exclu les sociétés de médias sociaux des transporteurs publics et que la Floride ne peut pas les forcer à devenir des transporteurs publics. « Ni la loi ni la logique ne reconnaissent le pouvoir du gouvernement de priver une entité de ses droits au titre du premier amendement simplement en la qualifiant de transporteur public », peut-on lire dans la décision.

Dans le même temps, la cour d'appel a annulé certaines parties de l'injonction qui s'appliquaient à des dispositions spécifiques jugées susceptibles de survivre à un examen juridique. Il s'agit d'exigences moins importantes, telles que l'autorisation par la loi de la publicité gratuite pour les candidats dans certaines conditions et les obligations de divulgation concernant les changements de règles de modération.

Le projet de loi vise les plateformes de médias sociaux qui comptent plus de 100 millions d'utilisateurs mensuels, ce qui inclut des géants en ligne comme Twitter et Facebook. Mais les législateurs ont fait une exception pour la Walt Disney et ses applications en précisant que les propriétaires de parcs à thème ne seraient pas soumis à la loi.

Zuckerberg de nouveau poursuivi pour son rôle présumé dans le scandale Cambridge Analytica

Parallèlement à cette loi de Floride visant à sanctionner les plateformes de médias sociaux, Zuckerberg est encore poursuivi pour son rôle présumé dans le scandale du détournement de données de Cambridge Analytica. Je peux prouver que le PDG était « personnellement impliqué dans l'échec de Facebook à protéger la vie privée », insiste le procureur général de Washington.

Cambridge Analytica est de retour pour hanter Mark Zuckerberg : le procureur général de Washington DC a déposé le 23 mai une plainte accusant directement le PDG de Meta d'être personnellement impliqué dans les abus qui ont conduit au scandale du détournement de données. Le procureur général de Washington, Karl Racine, a déposé sa plainte en déclarant que les enquêtes de son bureau ont trouvé de nombreuses preuves que Zuckerberg pouvait être tenu responsable de ce scandale.

Rappelons que l'entreprise britannique Cambridge Analytica a recueilli des dizaines de millions d'informations sur des personnes via une application Facebook, révélant une gestion au mieux quelque peu négligée de la vie privée des internautes par le géant technologique américain.

Cette année-là, Racine a intenté un procès à Facebook, affirmant que le réseau social était parfaitement au courant des agissements de la société d'analyse, mais qu'il n'a rien fait de significatif avant que la collecte de données ne soit couverte par les médias grand public. Selon Racine, Facebook a fait obstacle à plusieurs reprises aux tentatives de production de documents, et les documents qu'il a fini par remettre ont laissé une trace qui, selon lui, mène directement à Zuckerberg.

Dans son procès de 2018, qui est toujours en cours, Racine a accusé Facebook d'à peu près les mêmes choses que celles dont il accuse aujourd'hui Zuckerberg, à savoir d'avoir enfreint la loi sur les procédures de protection des consommateurs (CPPA). Vers la fin de l'année dernière, le procureur général a tenté d'ajouter Zuckerberg comme défendeur dans cette affaire, ce qui a été rejeté par un juge qui, en mars, a déclaré que le moment choisi « sentait presque la mauvaise foi ».

La plainte demande un procès avec jury contre Zuckerberg, avec un verdict de culpabilité lui interdisant de violer à nouveau la CPPA, ainsi que le paiement d'une restitution de 5 000 dollars pour la première violation et de 10 000 dollars pour chaque charge supplémentaire (à prouver lors du procès). Facebook a déjà perdu deux procès concernant son rôle dans l'explosion de Cambridge Analytica, le Royaume-Uni ayant infligé au géant des médias sociaux une amende de 630 000 dollars et la Commission fédérale du commerce des États-Unis une pénalité de 5 milliards de dollars pour la même raison.

Selon certains analystes, les plateformes de médias sociaux exercent un jugement éditorial qui est intrinsèquement expressif. Lorsque les plateformes choisissent de supprimer des utilisateurs ou des messages, de primer le contenu dans les flux d'informations ou les résultats de recherche des internautes, ou de sanctionner les violations de leurs normes communautaires, elles s'engagent dans une activité protégée par le premier amendement.

Sources : OAG DC, Sénat de Floride

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires à cause du scandale de Cambridge Analytica

Des groupes de professionnels de la technologie intentent un procès contre la Floride, afin de stopper la nouvelle loi SB 7072 contre les réseaux sociaux, qui suspendent les comptes des politiciens

Une ex-employée de Cambridge Analytica écrit au parlement britannique et accable Facebook et son ancien employeur

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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/12/2022 à 21:34
Citation Envoyé par Bill Fassinou  Voir le message
[B][SIZE=4][...]mais également que les entreprises vérifient la véracité de cette information à l'aide d'une carte d'identité avec photo.[...]

Hum... Exiger des voleurs de données qu'ils collectent encore plus de données sur les utilisateurs, sous prétexte de vérifier l'âge de leurs victimes... Mais qu'est-ce qui pourrait bien mal se passer?
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/04/2023 à 8:27
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Liberté permise parce que pour le cas de la France (même si là on parle des USA, c'est au fond pareil), l'islamisation n'avait pas fait ses ravages et apportés la violence qui vient avec cette religion.
Et donc les gosses pouvaient aller seul à l'école sans risquer quoi que ce soit, sauf cas très rare.
C'est vrai que c'était mieux avant, je n'ai pas grandi avec des infos qui parlaient de plasticages de résidences en Corse, d'assassinats de différents groupes indépendantistes (Claude Erignac est mort dans un malheureux accident de voiture), de tournantes dans les caves de banlieues, le ministre de l'intérieur n'a pas été Charles Pasqua qui n'avait pas du tout une approche aggressive et mafieuse du maintien de l'ordre, Malik Oussekin ou Steve ne sont pas mort de violences policières, je n'ai pas non plus connu cette grande période où la pédophilie faisait les grands titres des infos (Marc Dutrou ce grand islamiste n'a pas traumatisé toute une génération) et mes parents ne m'ont pas dit de me méfier de n'importe quel adulte qui souhaite me parler. Je n'ai pas non plus été animateur de colo où l'une des premières choses que nous disaient nos directeurs étaient "Ne soyez jamais seul avec un enfant vous pourriez finir au tribunal".
Quelle belle jeunesse j'ai eu! Malheureusement les méchants islamistes sont arrivés pour pourir mon monde si pacifique.

Je ne dit pas que nous vivons des années très roses mais l'islamisation n'a pas amené la violence en France.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/09/2023 à 8:42
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
Mais le décision du juge est bien exrême. Ce serait bien que ses enfants mineurs soient concernés...s'il en a.
Ils le sont s'il en a.
Ceci dit j'ai l'impression que son message n'est pas de laisser les enfants accéder à ces sites mais que la méthode de contrôle doit être plus raisonnable.
Pour moi il y a quelques grandes différences entre entrer physiquement dans un sex shop et sur un site web:
_ J'ai plus la tête d'un mineur donc si je rentre dans un sex shop on ne me demanderais même pas de preuve de ma majorité. Donc on ne me demandera probablement rien.
_ Si on me demandais une preuve de ma majorité je tendrais ma carte d'identité, 2023-1983 >> 18, on passe à la suite. Le vendeur ne se rappellera même pas de mon prénom. Si un site me demande une preuve de mon identité je vais lui fournir le numéro de ma carte, recherche dans une base, prénom : Toto, nom : zor, date de naissance : xx/yy/1983 etc comment avoir la garantie que toutes ces informations ne sont ni exploitées ni enregistrées? Surtout quand on vit dans un pays qui se puritanise et qui risque de faire la chasse aux "déviants" (et je ne parle pas de pédophiles & co qui ne vont pas sur ces sites qui ne contiennent pas ce genre de contenu mais de fétichistes ou d'homosexuels)

Pour ceux qui pensent que je fantasme cette peur des "déviants" envers ceux qui voudraient leur qu'ils disparaissent : ce weekend ma ville organisait un évènement de recrutement pour les assos locale, mon asso y participait et proposait de s'inscrire à une session d'initiation (dans l'inscription nous demandons le pronom des personnes, autre façon de demander leur genre), une personne vient s'inscrire et nous explique qu'elle n'a pas mis ses vraies informations parce qu'elle s'est faites aggressée il y a quelques semaines et qu'après avoir recroisé ses aggresseurs en rue elle est devenue parano et a peur de mettre ces infos sur un feuille lisible de tous.
Alors oui il y a une surréaction dûe à un traumatisme récent mais on aussi réduit le nombre de personnes pas page parce que quelques personnes sont venues s'interressé à notre club visiblement plus pour la fiche d'inscription que pour ce que nous avions à proposé.
Citation Envoyé par wandapanel Voir le message
En plus c'est pas à la loi de définir l'éducation des enfants, c'est au parent de le faire, surtout qu'il existe de multitude système qui permet au parent de bloquer ces chose la.
Moi j'ai été éduqué à la fessé et au tarte derrière la tête, aujourd'hui j'ai 30 ans j'ai un travail, je suis propriétaire d'un appartement, j'ai jamais manquer de respect a qui ce soit, et j'ai jamais insulté mes parents.
Quand je vois ces nouveau enfants qui dise ta-gueule, connasse, …, à leur mère et père, et que les parents ne peuvent rien faire contre leur enfants car la lois interdit toute sorte de punissions.
Une psychologue à même dit que envoyer sont enfant dans ca chambre était de la maltraitance.
Alors il existe aussi la théorie et la pratique.
J'ai eu à peu près la même éducation mais j'étais plus rebelle (j'ai clairement dit ta gueule à ma mère, ce qui m'a valu des claques à chaque fois), et je suis devenu un adulte relativement descent.
Mais j'étais animateur de centre aéré et il m'est arrivé une fois de frapper un enfant, il se foutait de moi depuis le matin et il venait de dépasser les bornes, je lui donne une claque. Il me menace de le dire à ses parents, je lui répond que quand son père viendra le chercher je lui raconterais le détails de la journée, ce qui l'a calmé. Je ne dit pas que frapper les enfants est bien, je dis juste qu'il existe des circonstance où ça se justifie, et que tout un chacun (normal) est capable de le comprendre.
Mais les gens sont idiot regarder ce qui c'est passer avec Macron, juste avant d'être réélu il a crié haut et fort qu'il aller mettre la retraite en 64 ans et les gens on voté pour lui, et ces même gens on fait la grève contre la réforme des retraite.
On nous a demandé de choisir entre la peste et le choléra, certains ont choisi, d'autres ont choisi de ne pas choisir.
Quand j'étais gamin on avait ce truc de nous demander de choisir entre deux trucs nuls, le deuxième tour des présidentielles me demande ça depuis ma majorité. je n'ai jamais voté pour quelqu'un en qui je croyais au deuxième tour, par contre j'ai souvent voté contre quelqu'un, donc oui je n'ai pas voté contre la retraite à 64 ans mais contre la représentante d'un parti hérité de personnes fort peu recommandables.
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Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 05/04/2023 à 13:41
@OrthodoxWindows, vous semblez avoir manqué des épisodes, il fallait d'abord lire l'article, puis la réponse d'HaryRoseAndMac.

Il n'était pas nécessaire de faire un gros effort, puisque la réponse est dans les toutes premières lignes dudit article :
Citation Envoyé par Patrick Ruiz  Voir le message
[B][SIZE=4]
L'Utah est devenu le premier État américain à exiger des entreprises de médias sociaux qu'elles obtiennent le consentement des parents pour l'utilisation de leurs applications par les enfants et qu'elles vérifient que les utilisateurs ont au moins 18 ans. Une proposition de loi similaire est en examen en France et prévoit que les jeunes en dessous de l’âge de 15 ans devront obtenir un accord parental pour s’inscrire sur un réseau social (Facebook, Twitter, etc.) Problème : les mesures semblent inutiles sans l’effectivité d’un contrôle des âges des internautes qui pourrait mener à une levée de l’anonymat sur Internet.

Il donc est bien mentionné que l'Utah demande expressément l'accord parental, et que la France envisage de faire de même.

Ce à quoi, HaryRoseAndMac a répondu :
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac  Voir le message
Un enfant ça a besoin de faire des erreurs, de tester, de découvrir, ...
Un parent, ça a besoin de mettre des cadres, des limites et parfois d'interdire.

Mais en aucun cas, jamais, d'aucune manière, ça doit être à l'état de le faire.

D'où ma réponse, que je maintiens
Citation Envoyé par escartefigue  Voir le message
Ce n'est pas ce que dit l'article : ici ce sont les parents qui doivent autoriser les enfants.
Par ailleurs, il existe plein de lois en France qui interdisent aux mineurs telles ou telles choses, par exemple l'achat de tabac ou d'alcool.
En quoi serait-ce un problème ?


À partir de là, cette réponse est hors de propos ou a but uniquement polémique.
Citation Envoyé par OrthodoxWindows  Voir le message
Ah bon ? Il existe en France une loi qui interdit aux mineurs de parler à quelqu'un sans une autorisation parentale ?

Au passage, vous n'avez pas lu le post de HarryRoseAndMac, sinon vous ne sortiriez pas une tels ineptie.

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Avatar de Arya Nawel
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/08/2022 à 15:19
Ce type semble déterminé à dementeler la constitution et tout ce qu'elle représente. La liberté d'association est une chose. Le parti avant le pays
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 20/09/2022 à 11:02
Bonsoir,

Une cour d'appel confirme la loi texane réglementant la modération des médias sociaux, cette décision peut conduire à une confrontation avec la Cour suprême sur l'avenir de l'expression en ligne

Quel est votre avis sur le sujet ?
Le Texas a parfaitement raison. Un réseau social n'a pas à modérer de façon politique.

Trop souvent les réseaux sociaux et outils de modérations autom, sont batis de la sorte que les faux positifs sont considérés comme comme racistes et toutes joyeuseté.

Depuis un an, le Texas se bat devant les tribunaux pour faire respecter une loi controversée qui interdirait aux entreprises technologiques de modérer le contenu en fonction des points de vue.
Un exemple : Une personne dit sur Facebook , "je n'aime pas le comportement des cyclistes en ville". Est ce pour autant que cette personne est contre le parti ecolo-groen en Belgique ? Une personne se plaint des drogués de la colonne du crack à PAris. Est ce que cette personne est raciste envers les étrangers ?

En mai, la Cour suprême a bloqué la loi de justesse, mais cela n'a guère contribué à régler la question. Aujourd'hui, la cour d'appel du 5e circuit a annulé la décision d'un tribunal inférieur du Texas de bloquer la loi, et a décidé que la loi texane devait être maintenue. Étant donné que les deux cours de circuit sont arrivées à des opinions divergentes, la décision "prépare probablement une épreuve de force à la Cour suprême sur l'avenir du discours en ligne". Entre-temps, l'avis de la cinquième cour de circuit pourrait inciter d'autres États à adopter des lois similaires.
Pour résumé , une critique jugé "trop politisé" peut se voir censurée ^^

On ne juge pas une personne en fonction de ces opinions politiques . Une personne de gauche n'incarne pas le bien absolu , une personne de droite n'incarne pas le mal absolu . Un centriste est donc dieu en personne pour arbitrer ?
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 12/12/2022 à 8:13
Citation Envoyé par Bill Fassinou  Voir le message
Le projet de loi souhaite faire en sorte que les plateformes de médias sociaux exigent que les utilisateurs aient au moins 18 ans, [...]. En outre, le projet veut donner la possibilité aux parents de demander le retrait de leurs enfants des plateformes de médias sociaux.[/B]

Donc le projet prévoir que les parents puissent demander le retrait du compte de leur enfant majeur?

Ces projets de loi, s'il étaient votés, sont-ils seulement applicables?
Comment Facebook peut gérer autant de cas particuliers?
Cette loi ne concerne que les Texans, suffit-il de déclarer que j'habite dans le Missouri pour ne pas avoir à donner toutes mes données d'identité à Facebook?

PS : A l'epoque où mon compte facebook avait un pseudo qui n'était clairement pas un nom ils m'ont demandé de mettre un vrai nom ou de justifier que je m'appelle bien comme ça avec ma carte d'identité. Ça leur permettrait juste de démocratiser la pratique.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 15/02/2023 à 9:09
Il est vrai que relever l'âge est toujours moins coûteux que de bien former les jeunes à l'esprit critique et aux média. Mieux vaut réprimer que conscientiser, c'est plus rapide et moins cher !

Ce qui est navrant, c'est de penser que ça va résoudre le problème, comme si rien ne remplacera les réseaux sociaux électroniques et que la manipulation n'existe pas dans le monde réel !

Est-il vraiment si naïf que ça ce vieux monsieur ?
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Avatar de Emmanuel.Gaudin
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 15/02/2023 à 13:56
Je trouve que la limite à 13 ans est correcte et je l'ai respectée pour mes enfants. Seulement, c'est comme pour les films, j'ai vu beaucoup d'autres parents se moquer de ces restrictions et laisser leurs enfants ouvrir un compte bien avant 13 ans. On peut toujours essayer de contrôler plus sérieusement mais je ne vois pas l'intérêt. C'est la responsabilité des parents. A moins que l'on démontre qu'ils sont incapables d'élever leurs enfants et dans ce cas les gamins terminent à la DASS. Cette situation est déjà prévue par la loi.

Personnellement je doute de la dangerosité des réseaux sociaux. Ça me rappelle les accusations portées sur les jeux vidéos FPS. On les a accusés de tous les maux, ils rendaient les jeunes violents, les poussaient à l'acte. Il a fallu du temps pour qu'on se rende compte que c'était faux, voir que cela avait l'effet inverse.

En attendant les recommandations actuelles me paraissent tout à fait suffisantes. J'aurais même tendance à mettre la limite à 12 plutôt que 13.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 16/02/2023 à 7:59
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Tant que l'on est pas au Lycée, je pense que le gouvernement doit chercher à empêcher les enfants de se mettre dessus.
C'est assez symbolique mais les parents doivent aussi jouer leur rôle.
Comment empêcher? Demander une carte d'identité, on est parti pour du fichage plus important pour les enfants que les adultes.
Les parents doivent jouer leur rôle et le gouvernement le sien, et le gouvernement n'a rien à voir la dedans.
Citation Envoyé par smarties Voir le message
En cas de harcèlement, j'estime qu(il devrait y avoir des sanctions dissuasives, les idées qui me viennent à l'esprit sont :
Il y a deux problème avec le harcèlement:
La punition d'un gamin de 13 ans est vraiment la solution? (J'ai été harcelé gamin, la punition n'a servi à rien, les choses ont changé quand le CPE leur a fait miroiter ce qu'ils faisaient vivre aux autre. Oui, les harceleurs n'imaginent pas ce que vit leur bully)
On a jamais réussi à faire de la prévention efficace (je ne comprends pas comment envoyé des photos de soi à poil est devenu une pratique normale chez les ados). Prévention du harcèlement et de ses conséquences (suicides entre autres).
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Au niveau des entreprises, j'estime que la publicité devrait être très restreinte sauf pour certains éléments précis (alimentation saine, activité physique ou culturelle, santé, ...). Entre parent et enfant, les produits mis en avant peuvent être source de conflits (smartphone, malbouffe, ...).
les éléments précis sont la porte ouverte aux dérives, donc pas d'exceptions, pas de pub pour les jeunes.
En plus ça rendra leur présence moins attractive pour le RS. Donc moins de chance qu'ils y aillent.
C'est vrai les enfants ont des pubs MacDo, les parents ont des pubs pour les sites de rencontres extra conjugaux
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