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La candidate au poste de secrétariat au Trésor Janet Yellen cherche à réduire l'utilisation de la cryptomonnaie,
Soutenant qu'elle est utilisée « principalement pour le financement illicite »

Le , par Stan Adkens

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Janet Yellen, la candidate du président élu Joe Biden au poste de secrétaire au Trésor, a suggéré mardi que les législateurs « réduisent » l'utilisation des cryptomonnaies telle que le bitcoin en raison des inquiétudes qu'elles suscitent quant à leur utilisation « principalement » pour des activités illégales. Ces monnaies numériques pourraient donc faire l'objet d'un nouvel examen réglementaire au cours des quatre prochaines années si Yellen est confirmé au Département du Trésor.

Lors de l'audition de confirmation de Mme Yellen, mardi, devant la commission des finances du Sénat, la sénatrice démocrate Maggie Hassan l’a interrogée sur l'utilisation des cryptomonnaies par les terroristes et autres criminels. Les commentaires de Yellen ont laissé entendre que le nouveau gouvernement Biden pourrait être hostile aux monnaies numériques et accélérer la réglementation. Les organismes de surveillance du monde entier, de la Banque centrale européenne au régulateur financier du Royaume-Uni, ont récemment exprimé leurs inquiétudes concernant les monnaies virtuelles comme le bitcoin.


« Vous avez absolument raison de dire que les technologies pour accomplir cela changent avec le temps, et nous devons nous assurer que nos méthodes pour traiter ces questions, avec le financement du terrorisme, changent en même temps que la technologie », a déclaré Yellen en répondant à la sénatrice Hassan.

« Les cryptomonnaies sont une préoccupation particulière. Je pense que beaucoup sont utilisées – au moins dans un sens transactionnel – principalement pour le financement illicite ». « Et je pense que nous devons vraiment examiner les moyens de réduire leur utilisation et de veiller à ce que le blanchiment d'argent ne se fasse pas par ces canaux », a-t-elle ajouté.

Les commentaires de la future locataire du Département du Trésor font écho à ceux de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui a déclaré la semaine dernière que le bitcoin avait été utilisé pour une « activité de blanchiment d'argent totalement répréhensible », lors d’une interview accordée à Reuters. Les principaux investisseurs ont exprimé des inquiétudes similaires. Warren Buffet, homme d’affaires américain, a déclaré l'année dernière que le « Bitcoin a été utilisé pour déplacer illégalement une quantité importante d'argent ». Il a déclaré que les investisseurs devraient « faire de petites valises », car les criminels n'auraient plus besoin d'elles pour transporter de l'argent liquide.

Janet Yellen a fait la une des journaux pour sa réponse lors de l’audition virtuelle. Cependant, sa déclaration écrite publiée jeudi sur le site Web de la commission des finances du Sénat suggère que les opinions de Mme Yellen sur la cryptographie ne sont peut-être pas aussi pessimistes que ces remarques le laissaient entendre. Elle a écrit :

« Je pense qu'il est important que nous considérions les avantages des cryptomonnaies et autres actifs numériques, et le potentiel qu'ils ont pour améliorer l'efficacité du système financier ». La future secrétaire au Trésor a également déclaré qu'elle souhaitait que les États-Unis soient « un leader dans les domaines des actifs numériques et des technologies financières ». Elle a ajouté qu'elle aiderait à développer un cadre réglementaire pour les cryptomonnaies « et autres innovations fintech » en travaillant avec le Conseil de la Réserve fédérale.

Elle a toutefois réitéré dans sa déclaration écrite la nécessité de réduire l'utilisation des cryptomonnaies pour des « activités malveillantes et illégales ». « Je pense que nous devons examiner de près comment encourager leur utilisation pour des activités légitimes tout en limitant leur utilisation pour des activités malveillantes et illégales ».

Yellen a été présidente de la Réserve fédérale sous le président américain Barack Obama, et est restée silencieuse sur ses opinions concernant l'espace de la monnaie virtuelle depuis qu'elle a qualifié Bitcoin de "tout sauf utile" en octobre 2018. Elle a quitté son poste de présidente de la Réserve fédérale au début de 2018, après le "bull run" de 2017 qui a conduit le bitcoin à un sommet historique.

L'intérêt pour le bitcoin a connu un essor ; son prix a grimpé d'environ 300 % au cours de l'année dernière. Le bitcoin a baissé de 7,59 %, à 34 183,57 dollars, mercredi, et il vaut encore moins aujourd’hui, tandis que l'ether a baissé de 9,74 %, à 1259,97 dollars, après avoir atteint un record historique de plus de 1430 dollars mardi.

La nouvelle administration pourrait envisager de nouvelles réglementations sur la cryptomonnaie

« Le bitcoin fournit une base solide pour un ensemble stupéfiant de projets, dont certains changeront fondamentalement la nature de l'argent d'ici la fin de la décennie », a déclaré Paolo Ardoino, le directeur de la technologie du bureau de change Bitfinex. Les produits Bitcoin comprennent des fonds et des options. Les régulateurs ont appelé à la prudence. Au début de ce mois, la Financial Conduct Authority britannique a déclaré que les personnes qui investissent dans des cryptomonnaies comme bitcoin et ether pourraient bien « perdre tout leur argent ».

Les réseaux financiers basés sur les blockchains sont attrayants pour les criminels, car ils n'exigent pas que les utilisateurs s'identifient, comme la loi l'exige dans le cas de la plupart des réseaux financiers conventionnels. Comme aucun individu ou organisation ne contrôle ces réseaux, il n'y a pas de moyen facile pour les gouvernements de les obliger à respecter les lois sur le blanchiment d'argent.


Ainsi, au lieu d'essayer de forcer les réseaux eux-mêmes à se conformer, les régulateurs aux États-Unis – et dans de nombreuses autres juridictions – se sont concentrés sur la réglementation des bureaux de change de bitcoins qui aident les utilisateurs à échanger entre dollars et cryptomonnaies. Une fois qu'un échange de bitcoins identifie qui a reçu un paiement de bitcoins particulier, les forces de l'ordre peuvent souvent retracer les paiements ultérieurs grâce au registre des paiements ouverts d'un réseau de blockchain.

En décembre, l'équipe de l’administration Trump au sein du Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) – une unité du Département du Trésor spécialisée dans le blanchiment d'argent – a proposé un nouvel ensemble de règles pour resserrer les vis sur le blanchiment d'argent basé sur la cryptomonnaie.

En vertu de ces nouvelles règles, les bourses de valeurs basées sur les cryptomonnaies devront déposer des rapports de transactions auprès du FinCEN chaque fois qu'un client effectuera une transaction en cryptomonnaies d’une valeur supérieure à 10 000 dollars. Cela correspondrait aux règles existantes qui obligent les banques traditionnelles à signaler les retraits ou les dépôts d'espèces de plus de 10 000 dollars effectués par leurs clients.

Plus controversé encore dans le monde de la monnaie numérique, le FinCEN veut imposer de nouvelles exigences en matière d'enregistrement pour les transactions impliquant des utilisateurs qui gèrent leurs propres clés privées – des "portefeuilles non hébergés" par le FinCEN. Selon la proposition du FinCEN, si le client d'un bureau de change de cryptomonnaies envoie plus de 3000 dollars à un portefeuille non hébergé, le bureau de change serait tenu de conserver une trace de la transaction, y compris l'identité du client qui a initié le paiement.

Ces nouvelles règles n'étant pas entrées en vigueur avant que Trump ne quitte ses fonctions, l'équipe de Joe Biden, le nouveau président américain, devra décider de leur utilisation. L'administration Biden pourrait approuver les règles existantes, les réécrire ou les supprimer complètement. Les commentaires de Mme Yellen mardi laissent entendre qu'il est peu probable qu'elle supprime toutes ces règles.

Sources : Audition Virtuelle, Audition écrite

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?
Pensez-vous que les cryptomonnaies pourraient faire l'objet d'un nouvel examen réglementaire sous Biden ?

Voir aussi :

La France va demander à l'UE d'adopter son règlement sur la cryptomonnaie, qui permet aux émetteurs et traders de faire une demande de certification
Cryptomonnaies : Trump s'en prend au Bitcoin et à la Libra de Facebook, et exige qu'ils soient soumis à la réglementation bancaire
Le président de la FED appelle Facebook à suspendre le projet Libra, jusqu'à ce que les inquiétudes des régulateurs du marché financier se dissipent
Seulement 5 % des Américains font confiance à Libra, la cryptomonnaie de Facebook, selon une enquête de CivicScience

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/01/2021 à 10:20
Citation Envoyé par palnap Voir le message
Je crois que les utilisations illicites des cryptomonnaies représente entre 0.4% et 1% (https://www.latribune.fr/entreprises...ls-862460.html)...
Soit moins que... Le dollar...
Vu que le principal intérêt des cryptomonnaies est de faire des transactions anonymes dans le darkweb qui par définition fonctionne de manière anonyme, comment est-ce que la Tribune a pu distinguer l'utilisation réelle des cryptomonnaies???

Ce chiffre est tout simplement une vaste farce! La seule chose que l'on peut avancer est que l'utilisation illicite des cryptomonnaies représente entre 0% et 100% des transactions!

A remarquer que ce pourcentage n'est même pas mesurable avec les monnaies officielles comme le dollar... Cela rappelle l'estimation "tarte à la crème" du nombre de milliards perdus à cause de la fraude fiscale (comme l'argent est caché, savoir la quantité d'impôt qui aurait dû être perçu est tout simplement impossible)
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Avatar de palnap
Membre averti https://www.developpez.com
Le 23/01/2021 à 8:14
Je crois que les utilisations illicites des cryptomonnaies représente entre 0.4% et 1% (https://www.latribune.fr/entreprises...ls-862460.html)...
Soit moins que... Le dollar...
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