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USA : la FCC va passer à l'action pour affaiblir le bouclier juridique des médias sociaux.
Ils n'ont pas droit « à une immunité spéciale refusée aux autres médias »

Le , par Stan Adkens

593PARTAGES

5  0 
Le président des États-Unis a menacé de « réglementer » ou de « fermer » des plateformes de réseaux sociaux
après que ses tweets ont été marqués comme véhiculant des informations non vérifiées

La désinformation est considérée comme particulièrement cruciale par Facebook et les autres plateformes de médias sociaux depuis les tentatives de manipulation de la présidentielle américaine et du référendum sur le Brexit en 2016.

Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, des États aux États-Unis tentent d'élargir le vote par correspondance comme moyen d'aider à émanciper davantage d'électeurs et de créer des conditions de vote plus sûres

Souvent accusé de laxisme dans son traitement des propos tenus par des dirigeants, Twitter a signalé pour la première fois mardi des messages du président Donald Trump comme véhiculant des informations non vérifiées. Il s’agissait de tweets du milliardaire affirmant que le vote par correspondance était forcément « frauduleux », car sujet aux manipulations. Une question extrêmement sensible en pleine année électorale bouleversée par la pandémie de coronavirus, qui fait peser le doute sur les modalités de l’organisation de la présidentielle américaine du 3 novembre.


Une décision qui n’a pas été au goût du milliardaire : « Twitter s'immisce maintenant dans l'élection présidentielle de 2020. Ils disent que ma déclaration sur les bulletins de vote par correspondance, qui entraînera une corruption et une fraude massives, est incorrecte, sur la base d'une vérification des faits par Fake News CNN et l'Amazon Washington Post. Twitter étouffe complètement la LIBERTÉ D’EXPRESSION et en tant que président, je ne permettrai pas que cela se produise*! »


Le président a fait une série de tweets au ton plutôt vindicatif, déclarant que « Les républicains ont le sentiment que les plateformes de réseaux sociaux censurent totalement les voix conservatrices. Nous allons les réglementer sévèrement, ou les fermer, pour empêcher qu’une telle chose se produise. Nous avons vu ce qu'ils ont tenté de le faire et ont échoué en 2016. Nous ne pouvons pas laisser une version plus sophistiquée de ce comportement se reproduire. Tout comme nous ne pouvons pas laisser les bulletins de vote par correspondance à grande échelle prendre racine dans notre pays. Ce serait une entrée libre pour la tricherie, la contrefaçon et le vol de bulletins de vote. Celui qui tricherait le plus gagnerait. Il en va de même pour les médias sociaux. Assainissez vos actions, MAINTENANT !!!! »


« Twitter a maintenant démontré que tout ce qu’on disait d’eux (et de leurs autres compatriotes) est correct. Une action de grande ampleur à venir », avait-il ajouté plus tard, sans en dévoiler davantage.

Une porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré aux journalistes que le milliardaire républicain signera jeudi un décret « portant sur les réseaux sociaux », cette fois-ci encore sans donner de précision.

Le Premier amendement de la Constitution américaine, qui régit notamment la liberté d’expression, « limite considérablement toute action que le président puisse prendre pour réguler les réseaux sociaux », a réagi une avocate de la puissante association des droits civiques ACLU, Kate Ruane.

Il « interdit également clairement au président de prendre une quelconque mesure pour empêcher Twitter de signaler ses mensonges éhontés à propos du vote par correspondance », a-t-elle asséné.

La Maison-Blanche a été à l’origine du harcèlement d’un employé Twitter qui a été menacé de mort

La Maison-Blanche a ciblé un seul employé de Twitter après que les tweets du président ont été signalés comme contenant des informations non vérifiées. L'accusation a été menée sur Fox News mercredi matin, par le biais de la conseillère Trump Kellyanne Conway qui a directement visé le responsable de l'intégrité du site Twitter, Yoel Roth, après avoir déterré des tweets qui critiquaient Trump, Conway et l'administration.

Conway a qualifié l'employé « d’horrible » et a proposé aux auditeurs de le poursuivre. « Quelqu'un à San Francisco va le réveiller et lui dire qu'il est sur le point d'avoir beaucoup plus de followers », a-t-elle déclaré sur les ondes. Immédiatement, l'appel a été repris par des personnalités de droite et des partisans de Trump, qui ont commencé à partager des captures d'écran des tweets de l'employé. Roth fait déjà face à un torrent d'abus et de harcèlement, y compris de multiples menaces de mort, rapporte Protocol.


Twitter ne prendra aucune mesure contre Roth pour ses tweets, et la société a déclaré qu'il n'était pas responsable des vérifications des faits. « Personne sur Twitter n'est responsable de nos politiques ou de nos mesures d'application, et il est malheureux de voir des employés ciblés pour des décisions d'entreprise », a déclaré un porte-parole de Twitter.

Aux deux tweets de Trump étaient attachées des informations pour clarifier la rumeur selon laquelle le vote par correspondance va entraîner une fraude électorale généralisée, rumeur qui n’est étayée par aucune preuve. Selon un porte-parole de Twitter, les tweets « contiennent des informations potentiellement trompeuses sur les processus de vote et ont été étiquetés pour fournir un contexte supplémentaire autour des bulletins de vote par correspondance ». En tapant ou en cliquant sur le lien attaché aux tweets de Trump qui dit « Obtenez les faits sur les bulletins de vote par correspondance », les utilisateurs sont dirigés vers une série d'articles et de liens pour démystifier les mensonges.

Des tentatives passées qui n’ont pas abouti

Toutes les tentatives passées de Trump de réglementer les plateformes de médias sociaux pour des préjugés idéologiques ont échoué, même si les scandales les provoquant continuent de s'intensifier. Mais le président n'a jamais donné suite à ses menaces, c’est-à-dire utiliser ses pouvoirs pour imposer des limites légales au fonctionnement de ces entreprises. Ses combats avec les entreprises technologiques durent juste assez longtemps pour générer des gros titres, mais s'éteignent avant d'avoir un impact politique significatif. Et malgré la vague de colère conservatrice qui pleut actuellement sur Twitter, il n'y a aucune raison de penser que celle-ci sera différente.

Le même jour que les tweets de Trump, la Cour d'appel des États-Unis à Washington a statué contre le groupe à but non lucratif Freedom Watch et la figure de droite marginale Laura Loomer dans une affaire prétendant que Facebook, Google et Twitter ont conspiré pour supprimer le contenu conservateur en ligne. Que ce soit Loomer ou le représentant Tulsi Gabbard (D-HI) qui mène la bataille des préjugés, les tribunaux n'ont pas encore statué en leur faveur.

Les propres tentatives de Trump d'utiliser son pouvoir exécutif pour réguler les plateformes de médias sociaux ont également échoué. L'automne dernier, l'administration Trump aurait rédigé un décret exécutif intitulé « Protéger les Américains de la censure en ligne » qui habiliterait la Federal Communications Commission à changer la façon dont l'article 230 de la Communications Decency Act est interprété. À l'heure actuelle, cette loi garantit que les plateformes ne peuvent pas être poursuivies en justice pour le contenu publié par leurs utilisateurs, à condition qu'elles fassent un effort de bonne foi pour supprimer les publications qui enfreignent la loi. Le président de la FCC, Ajit Pai, avait précédemment fait remarquer que les sociétés de médias sociaux avaient trop de pouvoir sur le discours en ligne, mais les responsables de l'agence ont fait valoir que l'ordre de l'administration était inconstitutionnel. Le projet de loi n'a donc pas abouti.

Pourtant, les républicains ont sauté sur les commentaires de Trump sur le parti pris des médias sociaux pour pousser la législation qui modifierait l'article 230 de la Communications Decency Act. Peu de temps après que Trump a attaqué Twitter mardi, les sénateurs Marco Rubio (R-FL) et Josh Hawley (R-MO) ont réinvoqué le débat pour changer la loi.

« La loi protège toujours les sociétés de médias sociaux comme Twitter parce qu'elles sont considérées comme des forums et non comme des éditeurs », a tweeté Rubio mardi.

« Twitter est subventionné par le gouvernement fédéral pour cette ingérence [étiquetage des...
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Avatar de stardeath
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 18/05/2021 à 0:24
les géants vont pouvoir s'en donner à cœur joie, ils reconnaissent à demi-mot être responsables des dérives actuelles mais "on" leur donne tous les droits et ils ne seront jamais punis.
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/11/2020 à 20:49
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
Le fait qu'ils ne trouvent pas plus de fraude veut dire deux choses, soit qu'il n'y a pas plus de fraudes, soit que la fraude est plus difficile à détecter.
Troisième possibilité, ils gardent les informations afin que les Démocrates ne puissent pas éliminer les preuves ou intimidés les témoins. Pour ce qui est des fraudes, ce n'est que la pointe de l'iceberg. Ils n'ont que fait le recompte de quelque comtés seulement. Ils se qui ont trouvé indique des marges d'erreurs qui allaient jusqu'à 27% dans certains cas.

Et puis, il y a le fait que les Démocrates tentent toutes les moments légaux pour retarder le recompte. En espérant que la date butoir, jouera en leur faveur.

Les Américains (républicains) veulent des emprisonnements. Et sont exaspéré par la molesse des Républicains et par le fait que le FBI et la CIA se trainent les pieds sur des dossiers cruciaux (Obamagate, Pizzagate, assaisination de Jeffrey Epstein, le financement des émeutes d'Antifa). Pour les Républicains, c'est une occasion en or de faire le ménage dans le marais. Et pour cette raison, le mot d'ordre est: Lâcher le Kraken!
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 22/12/2020 à 20:09
Obamagate : lequel, ils en on inventé plein!

Je parle de l'implication d'Obama dans l'espionnage de l'équipe de Trump, avant l'élection. La directive venait directement de la Maison Blanche. Ce n'était pas une initiative de la CIA.

Pizzagate : ça a été démonté depuis longtemps, hein, il faut rester informé. De toutes façons, ça n'avait aucun sens depuis le départ.

Non, la seule chose qui a été démonté est le coup d'Epstein. https://nypost.com/2020/01/09/photos...a-express-jet/

Assassinat de Jeffrey Epstein : Tu as des sources non complotistes? Je serais ravi de changer d'avis sur le sujet en présence de preuves, mais il me faudra plus que "c'est évident" pour me convaincre.

Le type était sous surveillance permanente. Toutes les caméras sont tombés en panne au même moment. Et seulement celle de son bloc. Et exactement quand le garde qui le surveillait a décidé de faire une visite aux toilettes. Et il se serait supposément pendu au même moment. Sacré hasard. Et avec du papier de toilette, en plus, du jamais vu.

https://translate.google.fr/translat...search&pto=aue
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Avatar de 23JFK
Inactif https://www.developpez.com
Le 18/05/2021 à 3:06
Sauf dictature, ils ne pourront par garder la main sur les institutions éternellement ; le retour de bâton est inévitable.
1  0 
Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 23/11/2020 à 10:41
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Troisième possibilité, ils gardent les informations afin que les Démocrates ne puissent pas éliminer les preuves ou intimidés les témoins. Pour ce qui est des fraudes, ce n'est que la pointe de l'iceberg. Ils n'ont que fait le recompte de quelque comtés seulement. Ils se qui ont trouvé indique des marges d'erreurs qui allaient jusqu'à 27% dans certains cas.

Et puis, il y a le fait que les Démocrates tentent toutes les moments légaux pour retarder le recompte. En espérant que la date butoir, jouera en leur faveur.
Jusque là, je veux bien te suivre, mais je vais faire mon Tucker Carlson : tu as des preuves? Ou, à minima, des sources pas trop orientées?

Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Les Américains (républicains) veulent des emprisonnements. Et sont exaspéré par la mollesse des Républicains et par le fait que le FBI et la CIA se traînent les pieds sur des dossiers cruciaux (Obamagate, Pizzagate, assaisination de Jeffrey Epstein, le financement des émeutes d'Antifa). Pour les Républicains, c'est une occasion en or de faire le ménage dans le marais. Et pour cette raison, le mot d'ordre est: Lâcher le Kraken!
Mouhahahahaha!!!!!

Obamagate : lequel, ils en on inventé plein!
Pizzagate : ça a été démonté depuis longtemps, hein, il faut rester informé. De toutes façons, ça n'avait aucun sens depuis le départ.
Assassinat de Jeffrey Epstein : Tu as des sources non complotistes? Je serais ravi de changer d'avis sur le sujet en présence de preuves, mais il me faudra plus que "c'est évident" pour me convaincre.
Financement des émeutes d'antifa : ça, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est faux, mais c'est au mieux indirect (comme le soutien du parti d'en face aux fans des armes qui viennent avec des fusils d'assaut en nombre intimider les parlements élus des états). Il y a des éléments incontrôlés dans les deux camps, et les deux partis les soutiennent indirectement mais puissamment. C'est triste, mais quand les deux camps se considèrent autorisés à le faire, il parait délicat de critiquer l'autre camp sur le sujet.
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