
par sa répression des médias sociaux
Il y a quelques jours, le président américain a signé un décret contre les réseaux sociaux qu'il accuse de censure et biais politiques. Avec le décret, dont la Maison-Blanche a annoncé la signature, les entreprises gérant les réseaux sociaux ne bénéficieraient plus de leur protection contre la responsabilité étant donné que Trump met en doute la neutralité de ces dernières. Seulement, d’après le Centre pour la démocratie et la technologie, la décision du président Donald Trump est juste une mesure de représailles et elle constitue une violation du droit des sociétés à la liberté d’expression.
C’est ce qu’a affirmé cette organisation dans un recours déposé auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district de Columbia. Cette organisation a fait savoir que ce décret aurait un effet dissuasif sur les entreprises et elle demande au tribunal de l’invalider. « L'ordonnance de M. Trump est manifestement une forme de représailles. Il attaque Twitter, une entreprise privée, pour avoir exercé son droit au Premier Amendement de commenter les déclarations du président. Le président Trump, en attaquant publiquement Twitter et en émettant cette ordonnance, a cherché à refroidir les futurs discours en ligne d'autres orateurs », telles ont été les déclarations du Centre pour la démocratie et la technologie dans son dossier judiciaire.
Alexandra Givens, directrice générale de ce Centre, a rajouté : « Il est si essentiel que les plateformes qui hébergent une telle quantité de contenu puissent prendre des mesures pour corriger et atténuer la désinformation généralisée », mais on constate que d’autres plateformes ne sont pas de cet avis. C’est le cas de la plateforme Facebook sur laquelle Trump a publié les mêmes commentaires, mais ces derniers n’ont pas été touchés. D’ailleurs, Mark Zuckerberg a très clairement fait savoir que selon lui, les sociétés de médias sociaux ne devraient pas s'occuper de modérer les commentaires de personnalités politiques comme M. Trump.
On constate que certains internautes partagent l’avis de Zuckerberg et pensent que les plateformes ne devraient pas faire de la censure puisque chacun est responsable de ses propos. Toujours est-il que les arguments avancés par le Centre pour la démocratie et la technologie, sont assez solides et pourraient bien faire reculer le président américain. Il reste donc à savoir si tout cela sera suffisant pour faire invalider ce décret.
Source : New York Times
Et vous ?

Voir aussi :



Vous avez lu gratuitement 16 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.