
En mars, l'International Data Corporation (IDC) avait annoncé que les dépenses informatiques allaient croître de 4,3 % cette année, tout en affirmant que ces prévisions pourraient changer en fonction de l’évolution de la pandémie. Un mois plus tard, l'IDC a déclaré que les dépenses allaient baisser de 2,7 %. Et au mois d’avril, le cabinet a encore revu ses prévisions à la baisse, à -5,1 % pour s’établir à 2,25 millions de dollars.
« Inévitablement, une récession économique majeure, en particulier au deuxième trimestre, se traduira par d'importantes réductions à court terme des dépenses informatiques des entreprises et des secteurs directement touchés. Certaines entreprises réduiront leurs dépenses en capital et d'autres retarderont de nouveaux projets ou chercheront à réduire leurs coûts par d'autres moyens. Mais certains signes indiquent également que certaines parties du marché des IT pourraient être plus résistantes à ce krach économique en termes relatifs que les récessions précédentes la technologie est désormais plus intégrée aux opérations commerciales et à la continuité qu'à tout autre moment de l'histoire », explique Stephen Minton d’IDC.
Dans le détail, les dépenses en technologies de l’information et de la communication (TIC) diminueront de 3,4 %, à 4 000 milliards de dollars, tandis que les dépenses en infrastructure informatique devraient augmenter d’environ 4 %, pour atteindre 237 milliards de dollars. Cette hausse s’explique par le fait que les entreprises continuent d’investir dans le Cloud. « Les dépenses globales en logiciels devraient désormais diminuer, car les entreprises retardent les nouveaux projets et le déploiement des applications, alors qu'il existe un lien fondamental entre l'emploi et les dépenses dans des domaines tels que les licences de logiciels et les réseaux de campus. D'autre part, la quantité de données que les entreprises doit stocker et gérer ne va nulle part. De plus en plus, encore plus de ces données seront stockées, gérées et de plus en plus analysées dans le Cloud », souligne Minton.
« En fin de compte, nous nous attendons à constater que les premiers utilisateurs du Cloud et d'autres technologies numériques étaient les mieux placés pour surmonter ce type de tempête avec le moins de perturbations d'un point de vue opérationnel, même si l'impact direct sur les revenus est encore plus affecté par des facteurs externes qu'aucun PDG ou DSI n'a vus venir », ajoute-t-il.
Par ailleurs, l'IDC table sur une relance rapide pour l’année prochaine et prévoit ainsi une croissance de 5 % des dépenses informatiques. Cette hausse sera notamment portée par le déploiement de la 5G. Toutefois, ces chiffres restent à prendre avec précaution, puisqu’aucun signe ne montre une sortie de crise jusqu’à présent.
Source : IDC
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