
Afin de réduire les contacts entre patients et personnel soignant, certaines structures du pays misent sur la technologie. L’hôpital Circolo, situé à Varèse, vient par exemple d’avoir six robots infirmiers qui ont déjà fait leurs débuts dans des établissements de la ville de Vérone. Chacun d’entre eux va assister le personnel soignant pour le suivi et la prise en charge de deux patients.
« En utilisant mes capacités, le personnel médical peut être en contact avec les patients sans contact direct », explique Tommy, l’un des robots qui porte le nom du fils du professeur Francesco Dentali, directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital.
Il s’agit de robots de la marque Sanbot Elf, construits par la société de robotique et d’intelligence artificielle chinoise Qihan Technology et mis au point par la division robotique de l’entreprise italienne Omitech. Cette dernière a créé Vivaldi, l’intelligence artificielle qui « contrôle et adapte le comportement des robots avec les humains et l’environnement » et qui « s’associe aux différentes plateformes de robots sélectionnées pour créer une solution adaptable à différents contextes et usages ».
De la taille d’un enfant, ces androïdes sont dotés de plus de 60 capteurs leur permettant d’avoir une conscience proche de celle d’un humain. Ils ont plusieurs capacités : reconnaissance faciale, interaction vocale, localisation vocale, chat vidéo, évitement d’obstacle et charge automatique.
De leur côté, les patients n’arrivent pas du premier coup à comprendre que le contexte nécessite une mobilisation accrue du personnel médical et que la mise en service des robots peut aider les soignants à optimiser leurs tâches. « Vous devez expliquer au patient le but et la fonction du robot », souligne Francesco Dentali.
« La première réaction n’est pas positive, surtout pour les patients âgés. Mais si vous expliquez votre objectif, le patient est heureux, car il peut parler avec le médecin », ajoute-t-il.
Par ailleurs, Tommy et ses collègues robots infirmiers ont deux gros avantages : ils ne consomment pas d’équipements de protection individuelle (masques, blouses, etc.) et ils ne s’épuisent pas.
Sources : Reuters, Omitech
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