
Larry Sanger encourage également le boycott des médias sociaux qui ne respectent pas « les libertés de parole, confidentialité et sécurité » des utilisateurs de cet espace. Il exhorte les personnes qui ont les compétences nécessaires à « coder, concevoir et participer à des réseaux nouveaux et meilleurs », tout en invitant le grand public à « éviter les réseaux anciens, manipulateurs et bientôt obsolètes » — faisant apparemment référence aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Il a même appelé à une « grève des médias sociaux » pendant deux jours (du 4 au 5 juillet), une action symbolique au travers de laquelle les personnes impliquées manifesteraient leur soutien à son initiative en publiant sur leur compte qu’elles sont « en grève ».
Sanger indique que les droits des utilisateurs d’Internet sont, depuis trop longtemps déjà, bafoués sans aucun scrupule par une mafia incluant les géants du numérique qui exploitent l’humanité à leur profit. Il estime qu’Internet devrait à l’avenir reposer sur le chiffrement de bout en bout, de solides garanties en matière de confidentialité, des normes et protocoles techniques universels ainsi que le contrôle exclusif par les utilisateurs des données personnelles et de tout contenu publié sur Internet.
Il faut rappeler que la Fondation Wikimédia, l’entité qui accompagne les projets liés à Wikipédia, a été éclaboussée par des scandales (en France et aux États-Unis notamment), que certains ont associés à une « crise constitutionnelle ». Ces scandales auraient été marqués par l’exclusion d’adhérents, des licenciements, des accusations de népotisme, de harcèlement et de formes subtiles de propagandes, des coupes budgétaires ainsi que des départs volontaires d’administrateurs.
On ignore combien de personnes ont finalement répondu à l’appel du cofondateur de Wikipédia, mais on sait qu’un sondage a été lancé sur la page Twitter de Sanger pour évaluer le nombre de personnes sensibilisées (1500 votants à l’heure où cet article est rédigé).
Source : Larry Sanger, Twitter
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