Facebook aurait menti à propos de Libra ? Un expert de la blockchain en est convaincu
Car c'est une cryptomonnaie centralisée dédiée aux plus riches
Le 2019-06-25 21:58:59, par Christian Olivier, Expert éminent sénior
Facebook a lancé officiellement Libra, une cryptomonnaie qui devrait à terme permettre à ses deux milliards d’utilisateurs d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi facilement qu’un message instantané. Libra doit introduire un nouveau moyen de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels et se veut la pierre angulaire d’un tout nouvel écosystème financier sans la barrière des différentes devises. Le livre blanc de Libra a ​​été publié en prévision du lancement officiel (en 2020) de la cryptomonnaie et Facebook a mis en place une nouvelle filiale qui devra fournir les différents services financiers associés à Libra ainsi que le porte-monnaie numérique qui devra gérer sa monnaie virtuelle : tous les deux sont baptisés Calibra. L’entreprise a précisé n’être encore qu’au début du processus de développement de Calibra. Aussi, en cours de route, le réseau social va consulter un large éventail d’experts afin de s’assurer de pouvoir fournir un produit sûr, protégeant la vie privée et facile à utiliser pour tous.
Libra est le couronnement d’un projet que le géant des réseaux sociaux a démarré en mai 2018 avec la nomination de David Marcus, ancien responsable de Messenger et du groupe PayPal, à la tête de sa nouvelle division blockchain. Ce projet a par la suite pris une nouvelle envergure après l’annonce de l’acquisition en février 2019 du spécialiste de la blockchain Chainspace, une startup londonienne, par l’entreprise de Zuckerberg. Moins de six mois après le rachat de Chainspace, Facebook a publié son plan détaillé pour la Libra, mais son produit fait déjà l’objet de vives critiques sur la toile. Libra a été décrite sur Twitter par des experts du milieu tels que Peter Todd, un consultant en cryptographie appliquée, comme un projet présenté de manière trompeuse.
La technologie blockchain sur laquelle s’appuie Libra est un maillon essentiel de l’univers de toutes les monnaies cryptographiques. Elle peut être assimilée à un pipeline numérique au sein duquel les cryptomonnaies et les autres actifs cryptographiques sont échangés. Elle est dite décentralisée, car les transactions qui y ont cours sont traitées et vérifiées par un essaim d’ordinateurs indépendants plutôt que par un centre unique tel qu’une banque centrale. Cette décentralisation rend le système moins vulnérable aux actes de piratages ou aux tentatives de blocage, mais elle induit une pénalité de temps : la blockchain du Bitcoin, par exemple, ne peut traiter que sept transactions par seconde, tandis que celle d’Ethereum gère environ le double. À titre de comparaison, le réseau de paiement centralisé Visa atteint facilement les 24 ;000 transactions par seconde.
Chainspace était sur le point de surmonter ce problème en exploitant le « ;sharding ;», une technique exploitant un réseau de blockchains interconnectés, et un système de vérification des transactions, appelé Blockmania, qui en théorie pouvait traiter jusqu’à 400 ;000 transactions par seconde. La même société est à l’origine de Coconut, un protocole de confidentialité censé considérablement améliorer la confidentialité des utilisateurs de la blockchain. Aujourd’hui, certaines technologies de Chainspace sont déjà exploitées par d’autres entreprises. Nym Technologies, par exemple, s’appuie sur Coconut pour créer un « ;réseau mixte ;» - sorte une plateforme alimentée par une blockchain pour les paiements, la messagerie et la navigation Web anonymes en monnaie cryptographique. Le projet de Nym est né de Panoramix, une initiative de l’Union européenne lancée en 2015, visant à développer une alternative à Tor, le navigateur Internet axé sur la vie privée. Il faut en outre souligner que le projet de recherche open source que poursuivait Chainspace a été financée en partie par Decode, une initiative de l’UE visant à accroître le contrôle des citoyens européens sur leurs données personnelles.
En dépit de tout cet arsenal à sa disposition, il semblerait que Facebook n’ait pas jugé utile d’intégrer les technologies innovantes de Chainspace à Libra. Dans le Livre blanc présenté par la firme de Menlo Park où il est précisé qu’« ;Il n’y a pas de concept de bloc de transactions dans l’historique du registre ;», Blockmania aurait seulement été mentionné de manière furtive dans un rapport qui traite du protocole de consensus de Libra, baptisé HotStuff. Le document ferait également mention du sharding, mais en tant qu’implémentation future plutôt que comme une fonctionnalité présente.
Signalons que les transactions de Libra seront traitées par un groupe de validateurs qui ne comprend à l'heure actuelle que des membres de l’Association Libra incluant d’importantes sociétés telles que Facebook, Uber et eBay. Mais pour être admis en tant que « ;validateur ;», il faudra être une grande entreprise figurant dans la liste Fortune 500 et acheter des Libra Investment Tokens, des jetons spéciaux différents des libras échangés par les internautes lambda. Chaque 10 millions de dollars investis donne droit à 1 vote à la société qui achète ces jetons spéciaux, jusqu’à atteindre un plafond maximum de 1 % de tous les votes du conseil. Cette entreprise obtient aussi le droit d’opérer un nœud validateur, même si elle n’est pas obligée de le faire. Les opérations de validation seront dès lors strictement réservée aux plus riches, ici de grandes entreprises triées sur le volet. Ce mode de validation est une variante dite « ;permissionnée ;» du proof-of-stake : le delegated proof-of-stake (DPoS).
L’ambition affichée par le groupe de Zuckerberg est d’ouvrir progressivement l’adhésion au groupe des validateurs au cours les cinq prochaines années, jusqu’à ce que le réseau de validateurs englobe tous ceux qui détiennent une certaine quantité de Libra. Ensuite, les gros investisseurs en Libra normale devraient être progressivement autorisés à opérer leurs propres nœuds validateurs, comme sur la plupart des cryptomonnaies. Une hypothèse optimiste est que les outils de protection de la vie privée et de décentralisation de Chainspace pourraient être introduits à ce stade. Cependant, rien ne garantit que cela se produira un jour ou que Facebook respectera son délai de cinq ans pour mettre en œuvre sa décentralisation.
À l’instar de la blockchain d'IOTA qui mettait en avant une alternative singulière nommée Tangle, Libra n’est pas la première monnaie virtuelle à jouer la carte de l’originalité. Elle permet l’intégration de contrats intelligents et fonctionne avec un registre « ;jetable ;». Et comme l’a rappelé Facebook, ce rapport précoce a été publié « ;pour avoir des retours de la communauté sur le design initial, les plans pour faire évoluer le système, et les défis de recherche encore non résolus discutés dans la proposition ;». En s’attaquant ainsi au domaine des cryptomonnaies, la firme de Menlo Park s’est lancé un défi immense, tant elle fait elle-même l’objet d’une grave crise de confiance après une série de scandales autour de sa gestion des données personnelles. Y parviendra-t-elle avec Libra ;?
Source : Wired, Twitter, Livre Blanc Libra (PDF), Libra 1,
Et vous ?
Quel est votre avis sur les initiatives de Facebook en général et Libra en particulier ?
Pensez-vous que les accusations portées contre Libra par Peter Todd sont fondées ?
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Libra est le couronnement d’un projet que le géant des réseaux sociaux a démarré en mai 2018 avec la nomination de David Marcus, ancien responsable de Messenger et du groupe PayPal, à la tête de sa nouvelle division blockchain. Ce projet a par la suite pris une nouvelle envergure après l’annonce de l’acquisition en février 2019 du spécialiste de la blockchain Chainspace, une startup londonienne, par l’entreprise de Zuckerberg. Moins de six mois après le rachat de Chainspace, Facebook a publié son plan détaillé pour la Libra, mais son produit fait déjà l’objet de vives critiques sur la toile. Libra a été décrite sur Twitter par des experts du milieu tels que Peter Todd, un consultant en cryptographie appliquée, comme un projet présenté de manière trompeuse.
La technologie blockchain sur laquelle s’appuie Libra est un maillon essentiel de l’univers de toutes les monnaies cryptographiques. Elle peut être assimilée à un pipeline numérique au sein duquel les cryptomonnaies et les autres actifs cryptographiques sont échangés. Elle est dite décentralisée, car les transactions qui y ont cours sont traitées et vérifiées par un essaim d’ordinateurs indépendants plutôt que par un centre unique tel qu’une banque centrale. Cette décentralisation rend le système moins vulnérable aux actes de piratages ou aux tentatives de blocage, mais elle induit une pénalité de temps : la blockchain du Bitcoin, par exemple, ne peut traiter que sept transactions par seconde, tandis que celle d’Ethereum gère environ le double. À titre de comparaison, le réseau de paiement centralisé Visa atteint facilement les 24 ;000 transactions par seconde.
Chainspace était sur le point de surmonter ce problème en exploitant le « ;sharding ;», une technique exploitant un réseau de blockchains interconnectés, et un système de vérification des transactions, appelé Blockmania, qui en théorie pouvait traiter jusqu’à 400 ;000 transactions par seconde. La même société est à l’origine de Coconut, un protocole de confidentialité censé considérablement améliorer la confidentialité des utilisateurs de la blockchain. Aujourd’hui, certaines technologies de Chainspace sont déjà exploitées par d’autres entreprises. Nym Technologies, par exemple, s’appuie sur Coconut pour créer un « ;réseau mixte ;» - sorte une plateforme alimentée par une blockchain pour les paiements, la messagerie et la navigation Web anonymes en monnaie cryptographique. Le projet de Nym est né de Panoramix, une initiative de l’Union européenne lancée en 2015, visant à développer une alternative à Tor, le navigateur Internet axé sur la vie privée. Il faut en outre souligner que le projet de recherche open source que poursuivait Chainspace a été financée en partie par Decode, une initiative de l’UE visant à accroître le contrôle des citoyens européens sur leurs données personnelles.
En dépit de tout cet arsenal à sa disposition, il semblerait que Facebook n’ait pas jugé utile d’intégrer les technologies innovantes de Chainspace à Libra. Dans le Livre blanc présenté par la firme de Menlo Park où il est précisé qu’« ;Il n’y a pas de concept de bloc de transactions dans l’historique du registre ;», Blockmania aurait seulement été mentionné de manière furtive dans un rapport qui traite du protocole de consensus de Libra, baptisé HotStuff. Le document ferait également mention du sharding, mais en tant qu’implémentation future plutôt que comme une fonctionnalité présente.
Signalons que les transactions de Libra seront traitées par un groupe de validateurs qui ne comprend à l'heure actuelle que des membres de l’Association Libra incluant d’importantes sociétés telles que Facebook, Uber et eBay. Mais pour être admis en tant que « ;validateur ;», il faudra être une grande entreprise figurant dans la liste Fortune 500 et acheter des Libra Investment Tokens, des jetons spéciaux différents des libras échangés par les internautes lambda. Chaque 10 millions de dollars investis donne droit à 1 vote à la société qui achète ces jetons spéciaux, jusqu’à atteindre un plafond maximum de 1 % de tous les votes du conseil. Cette entreprise obtient aussi le droit d’opérer un nœud validateur, même si elle n’est pas obligée de le faire. Les opérations de validation seront dès lors strictement réservée aux plus riches, ici de grandes entreprises triées sur le volet. Ce mode de validation est une variante dite « ;permissionnée ;» du proof-of-stake : le delegated proof-of-stake (DPoS).
L’ambition affichée par le groupe de Zuckerberg est d’ouvrir progressivement l’adhésion au groupe des validateurs au cours les cinq prochaines années, jusqu’à ce que le réseau de validateurs englobe tous ceux qui détiennent une certaine quantité de Libra. Ensuite, les gros investisseurs en Libra normale devraient être progressivement autorisés à opérer leurs propres nœuds validateurs, comme sur la plupart des cryptomonnaies. Une hypothèse optimiste est que les outils de protection de la vie privée et de décentralisation de Chainspace pourraient être introduits à ce stade. Cependant, rien ne garantit que cela se produira un jour ou que Facebook respectera son délai de cinq ans pour mettre en œuvre sa décentralisation.
À l’instar de la blockchain d'IOTA qui mettait en avant une alternative singulière nommée Tangle, Libra n’est pas la première monnaie virtuelle à jouer la carte de l’originalité. Elle permet l’intégration de contrats intelligents et fonctionne avec un registre « ;jetable ;». Et comme l’a rappelé Facebook, ce rapport précoce a été publié « ;pour avoir des retours de la communauté sur le design initial, les plans pour faire évoluer le système, et les défis de recherche encore non résolus discutés dans la proposition ;». En s’attaquant ainsi au domaine des cryptomonnaies, la firme de Menlo Park s’est lancé un défi immense, tant elle fait elle-même l’objet d’une grave crise de confiance après une série de scandales autour de sa gestion des données personnelles. Y parviendra-t-elle avec Libra ;?
Source : Wired, Twitter, Livre Blanc Libra (PDF), Libra 1,
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ddoumecheMembre extrêmement actifJ'attend patiemment de voir le premier péquin venu se faire confisquer ses libras pour un commentaire désobligeant sur une photo quelconque. Déjà on lui clôturera son compte, donc son portefeuille, d'un claquement de doigt.
Et il s'agit bien là d'argent de monopoly saisissable instantanément, et pour lequel vous n'avez aucun recours juridique.le 28/11/2020 à 12:21 -
rawsrcExpert éminent séniorj'avais oublié un détail : si VISA, Mastercard et Payapl sont de la partie ce n'est par altruisme, je parie qu'ils sont prêts à fournir très rapidement des terminaux de paiements compatibles LIBRA en complément des paiements sur mobile.
Bref, ça va être un véritable hold-up.
Comme la valeur des monnaies n'est basée que sur de l'air (dixit Trump), que ce soit cella-là ou une autre... mais autant qu'elle soit américaine.le 18/07/2019 à 8:41 -
UtherExpert éminent séniorPas naïf mais réaliste. Bien sur théoriquement toute les monnaies peuvent s'effondrer, mais aucune des condition préalable n'est actuellement présente.
Comme tu le dit les taux sont même négatif, tout l'inverse d'un scénario d'inflation. Aucun économiste sérieux ne croit à une hyper-inflation en Europe ou aux USA. En fait il redoutent plutôt même une déflation.
Ça n'est pas la logique a laquelle nous étions habitués ces dernières années, mais ça n'a pas aucun sens. C'est un paiement contre un dépôt sur.
Encore une fois l'hyper inflation c'est un cas particulier qui n'arrive pas sans raison, actuellement, on en est à des années lumières. Et on a quand même eu une décennie entière d'inflation à 10% en France et on a pas eu de despote au pouvoir pour autant.le 18/07/2019 à 16:05 -
UtherExpert éminent séniorJe ne fait pas aveuglément confiance au système, loin de la. Mais j'évite aussi de crier au loup a tout bout de champs en mélangeant des concept économique que je maitrise vaguement. L'hyper inflation et les taux négatif qui sont juste le contraire l'un de l'autre.
A force de crier au loup, on fini en effet par avoir raison un jour ou l'autre, mais à crier tout le temps sans raison fondée, le jour où ça arrive, plus personne ne vous écoute.le 19/07/2019 à 11:12 -
JipétéExpert éminent séniorLe mec il est même pas fichu de se servir correctement d'un éditeur et il vient nous donner des leçons à coups de grandes phrases piquées ailleurs.
Non mais allô, quoi !
Et il continue à tort à écrire "a tord", ça aussi c'est terrible, et c'est de la diffusion d'infox :
Y a rien qui rentre dans sa caboche blindée, le chichon ça ne l'a pas arrangée…le 22/07/2019 à 9:21 -
UtherExpert éminent séniorC'est marrant la croyance limite anarchiste que si on n'a pas un état ou une entreprise pour gérer, c'est forcément mieux.
Dans la pratique dès qu'un élément de valeur échappe au contrôle de quelqu'un, il est forcément repris par d'autres forces de pouvoir qui veulent en tirer profit : entreprises, spéculateurs, mafia, ... Les gens d'en bas ne gagnent jamais au change.
Il n'y a qu'a voir comment les cryptomonnaies actuelles sont à la merci absolue de la spéculation.le 13/09/2019 à 12:13 -
ddoumecheMembre extrêmement actifConfier son portefeuille à une société privée dont une des particularités est de pouvoir révoquer votre compte instantanément, sans préavis, et où que vous soyez dans le monde, il faut être timbré. Surtout qu'elle ne s'en prive pas. Pourquoi ne pas investir tous ses actifs dans de la musique itunes ? pourquoi ne pas investir dans les emprunts russes ?
Que se passe-t'il pour vos héritiers en cas de décès ? si votre pc crame ? si Facebook est démantelé ?
Cette monnaie de singe au nom mal choisi ne restera qu'une monnaie dématérialisée de jeu vidéo.le 12/07/2019 à 11:02 -
Facebook ne se transforme-t'elle pas en institution bancaire en voulant créer "Libra" et s'arrogeant au final le droit de "battre monnaie" ?
Autre aspect, FaceBook fait partie des GAFAM dont le principale caractéristique financière est de ne pas payer d'impôts ou alors de manière très symbolique : personne ne trouve à redire à utiliser leur moyen de paiement ? Pendant que nous nous payons taxes et impôts sans possibilité d'y échapper ? (ou alors, faut assumer quand on se fait prendre).
Dernier aspect : quand votre compte FaceBook se fait pirater, quid de votre compte "Libra" ? Ou quand votre compte est bloqué par un algorithme IA ? Ou si votre pays de résidence décide de bloquer FaceBook ?
Bref, s'improviser comme une Banque Centrale, est-ce sérieux ?
Les aspects techniques sont de peu d'intérêt dans ce genre d'affaire. Tout est politique, là !
Au final, quel est votre degré de confiance envers cette multinationale qui ne rend compte à personne d'autre que ses actionnaires ? Même devant le Congrès US, MZ était bien droit dans ses bottes, et n'a eu qu'une petite tape sur les doigts malgré la gravité de ses manquements.le 13/07/2019 à 21:25 -
Ryu2000Membre extrêmement actifIls passent par le dollar, mais après ils peuvent acheter des choses plus safe, comme de l'or ou de l'immobilier.
Je n'ai pas dis que Libra c'était bien, j'ai dis que je n'avais pas confiance dans les assurances vie.
Ouais les taux négatifs commencent à arriver.
Assurance vie : bientôt des rendements négatifs ?
Moi si je n'aime pas les assurances vie c'est surtout pour ça :
Assurance-vie : 50.000 adhérents de l'Afer récupèrent 12 millions
Certaines banques ont l'intention de garder l'argent.
Je n'ai pas dis que c'était intéressant d'investir dans itunes, j'ai dis que c'était inintéressant d’investir dans une assurance vie.
Vous pouvez investir dans l'immobilier, parce que même si c'est une bulle et que les prix sont beaucoup trop gros et finiront par baisser violemment, au moins c'est physique, ça ne peut pas perdre 100% de sa valeur (alors que ça peut très bien arriver au dollar et à l'euro).
Sinon il y a les métaux précieux, comme l'or, qui garderont toujours de la valeur. Tout le monde a confiance dans l'or.
Ouais ils ont bien bricolé pour que seule la FED ait un taux positif.
Mais le dollar peut quand même se casser la gueule.
Si la Chine le voulait elle pourrait faire tomber le dollar, elle possède beaucoup de bons du trésor, elle pourrait tout vendre d'un coup.
Mais ça ne risque pas d'arriver puisque la Chine a besoin des USA.
Au bout d'un moment on peut commencer à se dire "Y'en a marre de vos billets de Monopoly que vous imprimez à l'infini".
C'est comme le dollar du Zimbabwe.
Il ne faut pas se dire que le dollar est une valeur sur et qu'il ne peut rien lui arriver, on sait jamais...
Ouais, peu importe...
En attendant ça finira par craquer et ce sera bien pire que 1907 ou 1929.
Il y a plein de banques à 2 doigts de la faillite comme la Deutsche Bank, qui est en train de créer une bad bank pour améliorer son bilan.
Selon comment on regarde le dollar est basé sur de l'air depuis 1971.
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Mais en fait le dollar est basé sur l'armée américaine, si on refuse d'utiliser le dollar c'est la guerre, et comme les USA ont de très très loin le plus gros budget militaire (en même temps ils peuvent créer de la monnaie à l'infini).le 17/07/2019 à 9:41 -
UtherExpert éminent séniorEncore une fois tu choisis de jolis graphiques et essaye de les faire coller à ton propos sans t'attarder sur le fond. L'or n'est plus la référence sur le marché monétaire depuis les années 70 donc oui le cours a changé mais ce que tu vois surtout une hausse du court de l'or et pas une baisse générale du dollar qui est resté à relativement stable par rapport aux autres monnaies ainsi qu'aux biens de consommation classique.
Si certains pays voudraient se passer du dollar, c'est surtout pour échapper à la domination des USA qui utilise sa monnaie comme arme politique. Mais si le dollar reste dominant, c'est justement, parce qu'on lui fait énormément confiance.le 18/07/2019 à 9:54