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Boeing lève le voile sur les mises à jour logicielles qui cible le système de vol de ses 737 MAX
à quoi faut-il s'attendre ?

Le , par Christian Olivier

1.3KPARTAGES

9  0 
Les réactions et annonces du fabricant américain d’avions Boeing sont minutieusement scrutées par l’ensemble des parties prenantes de l’industrie aéronautique et le grand public depuis la survenue à quelques mois d’intervalle de deux crashs mortels impliquant un modèle d’avion spécifique produit par l’avionneur américain qui ont fait 346 morts au total.

Il faut dire que Boeing se trouve dans une position assez délicate en ce moment : le système de vol de son 737 MAX est mis en cause dans les deux catastrophes aériennes (en Indonésie et en Éthiopie) qui ont frappé la compagnie indonésienne Lion Air le 29 octobre 2018 et Ethipian Airlines le 10 mars 2019. Sans parler des soupçons de collusion entre Boeing et la FAA (Federal Aviation Administration) qui ont commencé à faire surface vu le temps qu’il a fallu à l’agence gouvernementale chargée de la réglementation et des contrôles concernant l’aviation civile aux États-Unis pour prendre les mesures de sécurité d’urgence qui s’imposaient. La lenteur de la réaction des autorités compétentes côté USA contrastait fortement avec celle des autorités chinoises et européennes qui ont rapidement décidé de clouer au sol tous les Boeing 737 MAX en raison des similitudes existant entre les deux tragédies précédemment citées.

Hier, Boeing a lancé sa première grande offensive pour reconquérir la confiance du grand public et obtenir des régulateurs l’autorisation de faire voler à nouveau ses 737 MAX qui restent depuis la mi-mars interdits de vol. l’avionneur a réuni dans son fief de Renton à Seattle des journalistes, pilotes et dirigeants de compagnies aériennes afin de leur présenter les modifications tant attendues qu’il a apportées au système de vol de son 737 MAX. Boeing assure que l’implémentation de ces changements rendra le système de vol de son 737 MAX « plus solide », sans que cela sous-entende un éventuel défaut de conception initial de cet avion.

Grâce à cette mise à jour logicielle, l’avionneur américain promet que le fonctionnement du MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System) sera plus transparent pour l’équipage et assure que les pilotes pourront plus facilement le contourner en cas de problème. Par ailleurs, la nouvelle mouture du logiciel devrait permettre au pilote d’établir rapidement un dysfonctionnement du MCAS grâce à un système d’alerte lumineux, baptisé « AOA disagree », indiquant que les deux capteurs d’angle d’attaque embarqués fournissent des données contradictoires. Ce système d’alerte lumineux sera dorénavant partie prenante du modèle de base de l’appareil et non plus facturé en option.


Il faut rappeler que l’enquête préliminaire sur le crash du 737 MAX de la compagnie indonésienne Lion Air a permis de mettre en lumière un dysfonctionnement du système de stabilisation en vol qui doit permettre d’éviter un décrochage de l’avion, le MCAS. Le MCAS peut mettre l’avion en « piqué » lorsqu’il décroche afin de lui permettre de regagner de la vitesse. Ce système de surveillance et de contrôle utilise des capteurs d’angle d’attaque pour déterminer si l’avion est sur le point d’atteindre cette condition de décrochage et corriger sa trajectoire. Son dysfonctionnement peut, à l’inverse, causer le décrochage et le crash d’un avion.

Malgré le fait que le 737 MAX dispose de plusieurs capteurs d’angle d’attaque pour les besoins de redondance, le système MCAS ne se fiait jusqu’à présent qu’aux relevés fournis par un seul capteur pour son fonctionnement, même si les données fournies par ce dernier s’avéraient erronées. Comme le MCAS ne reposait que sur l’un des capteurs d’angle d’attaque de l’aéronef, les indicateurs d’angle d’attaque et lumineux vendus en option auraient permis aux pilotes des avions disparus de se rendre compte de la défaillance du système MCAS, de procéder à sa désactivation et d’éviter le pire. Mais ces deux systèmes de sécurité étaient vendus en option par Boeing et de nombreuses compagnies aériennes n’ont pas forcément jugé utile de les intégrer lors de leurs achats puisque les organismes de réglementation ne les exigent pas.

La ministre américaine des Transports Elaine Chao a demandé à Boeing pourquoi la compagnie avait fait le choix de faire passer des dispositifs de sécurité cruciaux, en l’occurrence les indicateurs d’angle d’attaque et lumineux vendus en option, comme des équipements optionnels sur son meilleur avion en termes de ventes, alors qu’ils auraient vraisemblablement permis d’éviter la catastrophe. Boeing s’est défendu en assurant : « la procédure que nous observons avec les régulateurs sur la conception des avions a toujours conduit à des appareils plus sûrs ».

D’après Boeing, la nouvelle version du logiciel a été soumise plus tôt cette année « à des centaines d’heures d’analyses, de tests en laboratoire, de vérifications dans un simulateur de vol et à deux vols d’essai, y compris un vol de certification avec des représentants de la FAA à bord comme observateurs ». En parallèle, un porte-parole de la FAA a déclaré à Reuters que son agence n’avait pas encore examiné ou certifié la mise à jour du logiciel. De plus, comme l'a rapporté Reuters, le responsable de la FAA doit déclarer devant la commission sénatoriale du Commerce que le Boeing 737 MAX sera de nouveau autorisé à voler « seulement lorsque l'analyse des faits et des données techniques par la FAA indiquera que c'est approprié ».

Cela n’empêche pas Boeing d’affirmer que cette mise à jour devrait permettre de « réduire la charge de travail de l’équipage dans des situations anormales et d’empêcher le MCAS de s’activer à cause de données erronées ». La société a également prévu de mieux former les pilotes de ligne aux subtilités du MCAS et du 737 MAX. La balle est désormais dans le camp des autorités de régulation, y compris la FAA, qui doivent examiner ces modifications avant de les certifier, de les invalider ou d’exiger des révisions.

Signalons au passage que la FAA, l’organisme chargé de donner son feu vert à tout ce qui vole aux États-Unis - celui-là même qui jusque-là servait de référence dans une bonne partie du monde, avait délégué une partie du travail de certification du 737 MAX à Boeing. Il serait donc logique de dire que la FAA est d’une certaine manière impliquée dans l’approbation du MCAS de première génération du 737 MAX.

L’Allied Pilots Association qui représente les pilotes de l’American Airlines Group s’est dite satisfaite des progrès réalisés par Boeing. Toutefois, elle a averti que le processus de certification ne devait pas être précipité. Elle préconise une réévaluation et une révision complètes des solutions qui sont ou seront apportées au Boeing 737 MAX en tenant compte de toute information supplémentaire provenant de l’enquête en cours sur le second crash d’Ethiopian Airlines.

Source : Reuters

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Voir aussi

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Un bogue informatique avait contraint le Boeing 787 à être redémarré tous les 248 jours pour éviter une interruption totale du système électrique
Elles n'avaient pas acheté les DLC : les dispositifs de sécurité vendus en option par Boeing qui auraient permis d'éviter le crash des Boeing 737 MAX
Les régulateurs ont « provisoirement approuvé » un correctif logiciel pour le Boeing 737 Max qui améliorera le système de prévention des décrochages

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Avatar de stef-13013
Membre actif https://www.developpez.com
Le 29/06/2019 à 16:52
Ils suivent "juste" la tendance actuelle qui est de ne pas/plus payer les gens... (Et ce n'est pas propre à l'IT)

Quelques phrases "magiques" (tout est véridique, ca vient de ma boite) :
"Le codage, franchement, aujourd'hui c'est pas compliqué, tu vas sur internet, tu te tapes des tuto. et hop, voila hein, pas de quoi en faire un plat"
"Les informaticiens, pfff, vous êtes les sidérurgistes de demain"

Et ma préférée :
"Pour les projets à venir, on va recruter des stagiaires, il doit bien y en avoir 2 ou 3 de bons dans le lot"
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Avatar de Fleur en plastique
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/03/2019 à 10:40
Citation Envoyé par redcurve Voir le message
je ne vois pas personnellement de problème dans la conception de cet avion.
Mort de rire.

Tu as un avion qui a été conçu il y a 30 ans suivant des spécifications, et en particulier un poids et un encombrement moteur donné. Une compagnie aérienne américaine importante menace Boeing de passer à Airbus s'ils ne font pas un nouveau modèle. Boeing répond qu'un nouvel avion prendrait dix ans. La compagnie aérienne lui dit de le faire en beaucoup plus court sinon elle change de crèmerie.

Du coup, au lieu de concevoir un nouvel avion, ils ont pris le même modèle et mis des nouveaux moteurs. Mais ils sont plus lourds et plus encombrants, du coup ils déséquilibrent l'appareil. Mais pas le temps de revoir l'ensemble de l'appareil, donc plutôt que de revoir la conception défectueuse (car non conçue pour des moteurs de cette taille et poids) on ajoute un logiciel pour corriger automatiquement la trajectoire faussée par la conception même de l'appareil.

Comment peut-on affirmer qu'il n'y a aucun problème de conception de l'avion quand on sait qu'on a un logiciel embarqué complexe destiné justement à compenser les défauts matériels de conception ?

En plus je rappelle que Boeing s'est arrangé pour certifier lui-même son appareil. Juge et partie à la fois. Ce n'est pas ce que quelqu'un aurait fait quand on a quelque chose d'énorme à cacher ?

Pour moi, cela serait vite réglé : les responsables de Boeing et de la FAA devant un mur, yeux bandés (j'ai quand même un cœur), et tous fusillés.
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Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 14/02/2020 à 14:34
Citation Envoyé par MRSizok Voir le message
Qu'il faut leur lâcher les basquettes. Boeing exerce depuis des années. Que si vraiment cette avion était si pourri et que les employées étaient si certain d'eux. Pourquoi ils ont rien fait?
Saleté d'employé ! Ils aurait pu faire un effort et court-circuité la hiérarchie et déposer une plainte au commissariat du coin quand même !
Peut être tout simplement qu'aucun employé n'avais toute les cartes en main pour pouvoir prendre une décision et ou apporter les preuves nécessaire. De plus quel est le poids d'un employé face à une multinationale, multimilliardaire ? Sans compte que c'est la boite qui leur verse un salaire et qu'ils doivent avoir signé des clauses de confidentialité de tous coter.

Non franchement, qu'attendent les employés ?
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Avatar de Fleur en plastique
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/03/2020 à 11:41
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Certains pilotent savaient, des accidents ont été évités. Malheureusement l'information n'était pas parvenu à tout le monde
Justement. L'information n'était pas transmise parce que l'un des "avantages" du Boeing 737 MAX était l'absence totale de formation requise, donc économie de coût. De monstrueux pans de logiciels ont été mis en place pour autant que possible émuler l'ancien comportement, tout ça pour éviter une formation. Mais il aurait fallu aussi une formation pour le logiciel d'émulation, mais toute référence a été sciemment effacée et masquée.

Sans parler du fait de n'associer qu'un seul capteur à ce logiciel, et de ne pas prévoir de redondance, sauf à payer une option.

Tout a été fait côté Boeing pour maximiser les profits ; ceux de Boeing (plus de ventes grâce à la chimère d'un avion sans formation; tout en option, y compris la sécurité la plus élémentaire, et maximiser la présence de vieille technologie plus aux normes, notamment le fameux vérin de direction, en tirant partie de la clause du grand-père pour économiser des frais de développement et de certification), et ceux des compagnies aériennes clientes (pas de formation). Voilà où mène l'économie des coûts à l'extrême : des centaines de morts, un avion mort-né avec des centaines en stock qui n'ont jamais volé, une compagnie ruinée, une image désastreuse, le monde entier qui se moque de Boeing et de la soi-disante USA Qualität.

Il n'y a pas eu qu'une seule faute, mais des dizaines ; surtout côté Boeing, mais aussi côté FAA, on ne fait pas certifier un produit par son propre constructeur, cela paraît pourtant élémentaire. S'il n'y a pas de moyens, il n'y aurait pas dû avoir de certification. Si des politiques ont obligé la FAA à faire certifier par Boeing, ceux-là doivent être aussi traduits en justice.
15  0 
Avatar de Christ D
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 28/01/2021 à 23:35
Tous les journalistes mettent tout sur le dos du système MCAS.
Evidement oui, c'est lui qui a décidé lors des accidents de faire baissez le nez d' l'avion si brutalement que cela a aboutit à 2 crashs.
Mais le vrai problème n'est pas là.
Le vrai problème est que Boeing a eu besoin d'installer un tel système de contrôle d'incidence.
La raison est simple : le 737 , best-seller de Boeing date des années 1970.
De base, sa cellule est "basse sur patte" parce qu'à l'origine, les moteurs montés étaient des simples flux de faible puissance et fort consommateurs de pétrole dont l'encombrement est faible.
Boeing n'a cessé de modernisé le 737 pour bénéficier de la bonne image auprès des clients (comme vW le fait avec la Golf) et économiser l'argent nécessaire au développement d'un nouvel appareil.
Petit à petit, la puissance a doublé, des doubles flux ont été monté, ils avaient installé des nacelles spéciales dont la base est presque plate pour éviter que les nacelles moteurs ne trainent par terre (ça passait tout juste). Jusque là tout allait bien.
Puis ils ont voulu monter les tout derniers moteurs, les plus économes en carburant et aussi les plus puissant (comme Airbus l'a fait sur le 330 et le 350... mais pas sur le 320).
Mais la soufflante de ces moteurs est si immense, qu'il était impossible de les monter là où se trouve normalement les moteurs du 737.
Donc ils ont avancé (et pas qu'un peu) le pylône pour rehausser la fixation des moteurs, ce qui coûte bien moins cher que de modifier le train donc son logement dans le fuselage donc le fuselage et ainsi de suite jusqu'à la production d'un nouvel avion.
Ils ont donc complètement déplacer le centre de poussée , multiplié par 2 la puissance ce qui peut génèrer un couple cabreur ingérable.
On obtient un avion mal né, qui ne peut pas volé sans être contrôlé par de l'informatique. Et de là vient l'installation du système MCAS disposant de la puissance nécessaire pour contrer ce couple cabreur. Couple qu'un humain ne pourrait pas contrer tout comme il ne peut pas contrer le système MCAS lorsque celui-ci prend une décision erronée.
Si un avion est mal conçus, l'informatique n'y pourra rien.
Le 737 MAX aurait pu être un magnifique nouveau best-seller 7X7 si boeing avait voulut y mettre le prix

1ère version du 737 avec ces simples flux :
https://static01.nyt.com/images/2019...y=90&auto=webp

version modernisée avec des SNECMA CFM 56 double flux avec nacelles spéciales :
https://i.ebayimg.com/images/g/7WQAA...54l/s-l500.jpg

737-MAX
https://www.lesuricate.org/wp-conten...06/ryanair.jpg

Airbus fait des avions disposant d'automatismes de sécurité depuis 40 ans mais pas des avions ne pouvant pas voler sans eux. Boeing si
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Avatar de tpericard
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 29/06/2019 à 19:41
Ils suivent "juste" la tendance actuelle qui est de ne pas/plus payer les gens... (Et ce n'est pas propre à l'IT)

Quelques phrases "magiques" (tout est véridique, ca vient de ma boite) :
"Le codage, franchement, aujourd'hui c'est pas compliqué, tu vas sur internet, tu te tapes des tuto. et hop, voila hein, pas de quoi en faire un plat"
"Les informaticiens, pfff, vous êtes les sidérurgistes de demain"

Et ma préférée :
"Pour les projets à venir, on va recruter des stagiaires, il doit bien y en avoir 2 ou 3 de bons dans le lot"
Effectivement ça fait longtemps que les développements se font principalement au forfait. Et qui forfait dit baisse maximum des coûts par les sociétés qui développent.

L'article ne parle pas de l'aspect "Tests" qui est toujours le mouton noir ... "quoi des tests ? Inutiles, c'est tellement bien écrit" ou aussi, entendu chez un client cette fois "pas la peine de tester ce cas de figure, ça n'arrivera jamais en prod" ... devinez ce qui arriva quelques jours plus tard après la mise en production ... cas véridique qui s'est passée sur une application critique dans une très grande entreprise.

Pour conclure, quand un donneur d'ordres ne veut mettre que le minimum financier, il n'aura qu'une qualité au mieux moyenne.
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Avatar de kremvax
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 0:13
L'article de Bloomberg met l'accent sur les problèmes liés à l'outsourcing, mais ce serait un peu facile de dédouaner les problèmes de *conception* qui semblent avoir été à la base de tout, en amont du développement. Le fait de faire l'impasse sur la redondance des sondes, ce n'est ni une décision de développeur, ni un bug.
14  0 
Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/01/2020 à 17:16
Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
« cet avion est conçu par des clowns qui, à leur tour, sont supervisés par des singes »
Euh... Je ne voudrais pas la ramener mais ça ne s'applique pas forcément qu'aux avions...

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Avatar de yoyo3d
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 21:37
Les centaines de millions (milliards ?) de perte suite à cette affaire devraient leur faire sérieusement réviser leur jugement.
malheureusement non, je ne croix pas, ce n'est pas la première entreprise à faire une connerie parce qu’un "col blanc" à décider de ne faire des économies... le Titanic en est un bon exemple, avec ses rivets fondus dans un acier de mauvaise qualité...ses canots sous dimensionnés en nombre, sa volonté de battre des records de vitesse pour "la gloire"... etc
l'histoire industrielle, agroalimentaire, militaire, sanitaire est pleine de décisions "à la con" pour la gloire, de mauvais choix techniques ou financiers par incompétence extrême...voir pire, d'égo démesuré.

Le fait de faire l'impasse sur la redondance des sondes, ce n'est ni une décision de développeur, ni un bug.
tu as 100% raison et cela confirme ma pensée...
12  0 
Avatar de eldran64
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/02/2020 à 9:07
Ça me rappel des projets que j'ai pu faire et pour lesquels on ne me laissait pas le temps de faire de vrais tests.

Bref, ça craint de voir encore une faille de sécu en plus. Ca donne vraiment l'impression que c'était des tombeaux volant.
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