
Le prix Ilan Halimi est nommé ainsi en souvenir de la mort de ce dernier, il y a 13 ans. En janvier 2006, un groupe surnommé le « gang des barbares » avait enlevé, séquestré et torturé le jeune homme de confession juive pendant trois semaines. Découvert le 13 février 2006 près de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, Ilan Halimi avait succombé à ses blessures peu de temps après son transfert à l’hôpital.
Edouard Philippe a décerné mardi soir, pour la première fois au niveau national, un prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme, en présence de Ruth Halimi, la mère du défunt, et dans un sombre contexte. D’ailleurs, en préambule, Emilie Frèche a déclaré « Jamais je n’aurais imaginé remettre ce prix dans un tel contexte », faisant allusion aux « ignominies » survenues ces derniers jours : saccage des arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi à Sainte-Geneviève des Bois (Essonne); multiples tags antisémites à Paris, croix gammées sur une œuvre représentant Simone Veil, etc. Notons que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé une augmentation de 74% des actes antisémites en 2018
Des mesures pour mieux lutter, éduquer, protéger
Mis en œuvre dans le cadre du Plan national contre le racisme et l’antisémitisme 2018-2020, la création du prix Ilan Halimi s’accompagne de nombreuses mesures de lutte contre la haine, l’intolérance et les violences liées à la religion ou à la couleur de peau.
Parmi elles :
- Le lancement d’une initiative législative européenne pour imposer un retrait plus rapide des contenus illicites en ligne ;
- La création d’une équipe nationale de réaction pour améliorer la réponse de l’institution scolaire et l’accompagnement des équipes éducatives face aux comportements racistes et antisémites ;
- La création de deux bourses de thèse pour financer des travaux sur le racisme et l’antisémitisme ;
- La mise en place d’un dispositif de pré-plainte en ligne pour les victimes de discriminations, d’actes racistes ou antisémites ;
- L’expérimentation d'un réseau d'enquêteurs et de magistrats spécifiquement formés à la lutte contre la haine.
« Le racisme et l’antisémitisme ont tué en France ces dernières années », déclarait Édouard Philippe en mars dernier lors de la présentation de ce Plan national. « Pour le Gouvernement, la lutte contre ce fléau est un impératif moral et politique. Ce plan complète, renforce, prolonge les actions que nous menons dans les domaines de la lutte contre les discriminations et de la prévention de la radicalisation ».
Devant la tribune, il a avancé que


Vers une dérive autoritaire ?
En 2015, la Quadrature du net avait publié un document sur les premiers signes qui doivent alerter sur les dérives autoritaires et qui a refait surface en décembre dernier suite à une interrogation de François Boulo, avocat et accessoirement Gilet Jaune : « On est dans une dérive autoritaire quasi fasciste. La question mérite sérieusement d'être posée : avons-nous encore le droit de manifester? Est ce que la liberté d'expression existe encore ? »
La Quadrature indiquait que les éléments suivants peuvent être le signe qu’une dérive autoritaire est en marche, précisant que plus ils sont nombreux, plus ils doivent alerter le citoyen.
En plus de ceux là, la Quadrature a ajouté la disparition du pluralisme des médias, l’action sur les conséquences plutôt que sur les causes ou la diffusion de l’idée qu’il n’existe pas d’alternative à la politique menée.
Sources : gouvernement, Quadrature du net, évènement en entier (Facebook)
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