Envoyé par MIT Technology Review
La publication du MIT Technology Review intervient en pleine campagne de sensibilisation initiée par les USA à l’intention de ses alliés. Un intervenant de l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) commente à son tour et souligne que les soupçons de collusion entre le géant de la Tech. chinois et son gouvernement sont indéniables. D’après Danielle Cave, il n’y a qu’à jeter un œil au texte de l'article 7 de la loi de 2017 sur le renseignement de la Chine qui stipule que :
« Toutes les organisations et tous les citoyens doivent, conformément à la loi, soutenir, coopérer et collaborer au travail de renseignement national et garder le secret du travail de renseignement national dont ils ont connaissance[...]. L'État protégera les individus et les organisations qui soutiennent, coopèrent et collaborent dans le travail de renseignement national ».
La 6e raison listée par le MIT Technologie Review tient donc la route. Seulement, on reste dans l’attente d’éléments concrets pour le reste. Pour illustrer, retour au cas du "Big Hack" comme l’a nommé Bloomberg dans un article paru au mois d’octobre. D’après le rapport dont l’éditeur s’est fait le relais, des groupes affiliés au gouvernement chinois ont infiltré la chaîne d’approvisionnement d’un spécialiste américain des cartes mères pour serveurs. Y faisant suite, ils seraient parvenus à insérer des minuscules puces sur du matériel finalement déployé aux États-Unis. Également concernés par ces développements, Apple et Amazon sont montés au créneau pour apporter un démenti sur la présence de micropuces espion au sein de leurs serveurs. Suite à une investigation, Supermicro a fait une sortie pour annoncer que son matériel est exempt de « parasites. » En Europe, la question divise. Alors que la première semaine du mois en cours tirait à sa fin, le chef de technologie de l’UE a déclaré qu’il faut se méfier de Huawei et des entreprises chinoises en général. Seulement, l’Allemagne refuse de céder à la pression des USA au motif de ce qu’elle ne trouve aucune preuve que les équipements de Huawei servent à espionner.
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Les entreprises chinoises constituent-elles une menace réelle ou est-ce de la paranoïa de la part des États-Unis ?
Voir aussi :
La Chine aurait infiltré Apple et d'autres sociétés américaines en utilisant des micropuces « espion » insérées sur des cartes mères de serveurs
USA : une nouvelle preuve de piratage de matériel Supermicro dans une société de Télécom montrant que la Chine continue son opération de sabotage
Le CEO d'Apple demande à Bloomberg de se rétracter de ses allégations de puces espionnes chinoises dans les serveurs d'Apple
Le CEO d'AWS suit Apple et demande à Bloomberg de se rétracter de ses allégations de puces espionnes chinoises dans les centres de données AWS