Envoyé par
MiaowZedong
En comparaison, même un poulet de batterie (pratique que je ne soutiens pas, par ailleur) mange à satiété, dors tranquillement, n'est jamais aggressé ou blessé, et est soigneusement protégé de la maladie. Le seul problème qu'il a, c'est le manque d'espace. Il sera bien moins en état de stress qu'un animal sauvage.
Quant aux excréments, les oiseaux n'ayant pas le controle de leur sphinctère chient même dans leur nid et là où ils mangent, cages ou pas cages.
Ce qui montre bien ta méconnaissance des conditions de vie des animaux dans les élevages industriels (et oui je fais bien la différence entre élevage industriel et le petit éleveur qui laisse paître 20 têtes de bétail dans son champ, n'en déplaise à certains).
https://www.lemonde.fr/planete/artic...5235_3244.html
La vidéo a été réalisée fin janvier au sein de l’EARL de Trégonguen, une exploitation de taille moyenne, qui fait naître et engraisse chaque année plusieurs milliers de cochons pour les envoyer à l’abattoir.
On y voit des animaux maigres, blessés, malades, voire agonisants. Dans leurs enclos et leurs cases gisent un cadavre de truie en état de putréfaction et plusieurs porcelets morts. Des ossements porcins, notamment de mâchoire et de pied, parsèment le couloir principal.
Plus largement, les images attestent d’une
absence de nettoyage et de désinfection des bâtiments : des excréments jonchent les allées et d’immenses toiles d’araignée couvrent les murs et les plafonds, barrant même les couloirs permettant d’accéder aux salles d’engraissement.
Des seringues usagées et des produits vétérinaires périmés traînent sur des étagères, tandis que le matériel chirurgical destiné à la section des queues gît à même le sol.
Les défauts de ventilation entraînent des problèmes respiratoires pour les animaux, comme en témoignent les médicaments trouvés dans l’élevage.
Le risque de transmission de dangers ayant un impact sur la santé animale, mais aussi sur la santé humaine, est maximal », prévient la vétérinaire Hélène Gateau, à laquelle l’association a soumis les images
Les porcs charcutiers, eux, sont engraissés dans des salles communes depuis leur sevrage jusqu’à leur abattage, 180 jours plus tard.
La mortalité est élevée : 14 % des porcelets nés vivants n’atteignent pas cette étape
https://www.lyoncapitale.fr/actualit...e-qui-derange/
Une souche permettant une croissance hyperrapide des poulets, qui arrivent à maturité en 35 jours. Et ce au prix de certains sacrifices pour l'association L214 : "il n'y a que les muscles des poulets qui grossissent, et
ce déséquilibre entraîne des problèmes pulmonaires chez les volailles, qui sont victimes de crise cardiaque…"
L'autorité de sûreté européenne des aliments déclare ainsi que "75 % du poulet industriel est contaminé par la bactérie campylobacter, principale responsable des maladies diarrhéiques et des intoxications alimentaires"
https://actu.fr/normandie/montville_...e_4665103.html
Ces animaux ne voient jamais le jour. Ils sont sur des caillebotis. Les porcs sont enfermés dans des hangars les uns sur les autres à respirer leur urine et leurs excréments. On leur coupe la queue et les dents pour ne pas qu’ils se mordent. Ces élevages soulèvent des questions de cruauté envers les animaux.
https://blogs.mediapart.fr/edition/d...-vie-de-cochon
De nombreux troubles du comportement sont alors observés : gestes stéréotypés (mouvements pendulaires, grattage du sol, mâchonnement des barreaux ...), automutilation et caudophagie. Pour éviter ce dernier comportement (qui consiste à grignoter la queue de ses congénères), les porcelets subissent peu après la naissance un traitement de choc :
meulage ou coupe des dents (respectivement à l'aide d'une meuleuse électrique ou d'une pince coupante) et section de la queue (à l'aide d'un bistouri ou d'un coupe-queue thermique) ; des "soins" effectués sans anesthésie
Logiquement, ces grossesses multiples affaiblissent les truies et fragilisent leurs organes. Pour faciliter la mise bas, celles-ci se voient alors injecter de fortes doses d'hormones (lesquelles favorisent les contractions, l'expulsion, la montée du lait ...) ; et quand les porcelets ne veulent toujours pas sortir (ce qui est assez fréquent), c'est l'éleveur qui va les chercher en plongeant sa main gantée dans l'intimité de la truie.
Incapable de se mouvoir, et donc, de manifester le moindre comportement maternel, la truie allaitera ses petits à travers les barreaux de la stalle ; des petits qui seront ensuite sevrés ultra-précocemment (à l'âge de 3-4 semaines, au lieu de 3-4 mois de façon naturelle)
Maladies, blessures, stress : les sources de mal-être sont diverses en élevage. Chez les cochons,
les problèmes ostéo-articulaires (ostéochondrose, lésion des sabots, arthrite ...) figurent parmi les principaux syndromes douloureux connus. En cause, la dureté des sols (en béton le plus souvent) et le manque d'exercice physique (espaces réduits, faible luminosité), mais aussi et surtout un niveau alimentaire élevé et une sélection génétique orientée vers la production (croissance accélérée des chairs). Notons que les opérations de sélection génétique ont d'autres conséquences néfastes : par exemple,
la sélection pour un nombre accru de naissances a engendré des taux de mortalité/morbidité élevés chez les porcelets ; autre exemple, la sélection pour des viandes moins grasses a engendré des cochons intolérants au stress (syndrome de stress aigü). Entre autres facteurs de souffrance avérés, citons (pêle-mêle)
les maladies pulmonaires (dues à la respiration continuelle des gaz remontant des lisiers), les blessures (proximité, combats, transports), les complications post-opératoires (hernies, abcès ...), les prolapsus, les mammites ...
Etc Etc, tu peux trouver des liens par dizaines, et la ce n'est que en France.
Mais effectivement, ils respirent le bonheur et la bonne santé...
Ce que je vais dire va choquer les "spécistes" qui pensent l'homme au-dessus des animaux, mais tu as le discours typique des mecs qui défendaient l'esclavage à l'époque : "c'est pour leur bien"...
Et encore une fois je le redis, je ne suis même pas vegan, mais il faut arrêter de se voiler la face sur ce qui se passe dans de nombreux élevages...
Et il y a de nombreux vegans qui s'en sortent très bien sans compléments, le problème vient surtout du fait de gens qui veulent se mettre au véganisme sans se renseigner comme il faut, sans prendre en compte les particularités de leur organisme, etc. Etre vegan ne consiste pas à juste arrêter la viande du jour au lendemain, et à ne plus manger que des patates et des haricots, il y a certaine protéines / vitamines que tu peux trouver dans des légumes verts, des légumineuses, des fruits, des plantes, que l'on n'a pas forcément l'habitude de consommer.
Donc oui, le veganisme c'est loin d'être parfait pour tout le monde, et je le redis, mon discours n'est pas pour que tu deviennes vegan, je ne le suis pas moi-même, mais ta vision des élevages industriels est légèrement biaisée.
Ah et ton loup qui peut manger de tout, bah en fait non, en dehors de la viande, cela peut lui arriver de manger de petits fruits si il est vraiment en galère pour compléter son alimentation, mais il est carnivore et mange essentiellement de la viande :
http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-l.../Le-Loup-ar636
Régime alimentaire : carnivore (mais peut consommer des fruits à l’occasion)
En moyenne 2 à 5 kg par jour, mais peut jeûner plusieurs jours. Prédateur essentiellement des ongulés sauvages (en France : chevreuil, chamois, mouflons, cerfs) et d’espèces domestiques (surtout ovins, caprins, moins fréquemment et selon circonstances jeunes bovins et équins)
Donc non, ce n'est pas comparable à l'homme.
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