IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Un bioingénieur italien crée le premier steak végétalien (sans viande) imprimé en 3D
à partir de protéines 100 % végétales

Le , par Christian Olivier

161PARTAGES

14  0 
En partant du principe que le mot steak ne désignerait en réalité qu’une matière organique fibreuse découpée et présentée sous une forme particulière, on pourrait dire que toute viande (bœuf, cheval, cochon, chèvre…) ou matière protéique d’origine animale ou végétale peut être utilisée pour faire un steak.

C’est dans cet ordre d’idée que Giuseppe Scionti, un bioingénieur Italien travaillant pour la startup espagnole Novameat, a créé le tout premier steak sans viande imprimé en 3D au monde à l’aide d’un logiciel de conception assistée par ordinateur et d’une imprimante 3D. Ce steak végétalien imprimé en 3D est fait à base de protéines 100 % végétales. Il a été créé à partir d’une pâte alimentaire permettant de reproduire un morceau de chair fibreuse qui imite la texture de la viande de bœuf.


Pour son premier prototype, Scionti a mélangé des ingrédients riches en protéines végétales (algues, riz, pois…) avec un colorant utilisé pour la paella afin de réaliser une pâte rouge vif pouvant ensuite être imprimée en 3D pour former une gelée avec une forte teinte rouge ressemblant à un steak cru traditionnel. Le scientifique italien a également mis au point de la poitrine de poulet sans viande ni colorant qui, une fois cuite, ressemble à la viande de poulet cuite ordinaire.


Bien que certaines entreprises travaillent à la création de « ;viande propre ;», viande artificielle créée à partir de cellules animales cultivées in vitro en laboratoire, ces méthodes sont longues et coûteuses. La méthode de Scionti permet d’imprimer un steak végétalien de 100 grammes en 30 minutes. Pour la production à grande échelle, le bioingénieur prédit que la technologie permettra de réduire de dix fois le temps et les coûts de fabrication, par rapport aux valeurs actuelles.

Source : Dezeen

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

Voir aussi

Yhnova : la première maison imprimée en 3D a été inaugurée à Nantes et va recevoir ses premiers locataires en juin 2018
Êtes-vous pour ou contre la mise à disposition publique de fichiers 3D pour imprimer les armes à feu ? Des procureurs US s'opposent à cette pratique
Les imprimantes 3D auraient toutes une sorte « d'empreintes » qui permettrait de suivre les armes qu'elles impriment à la trace, selon une étude
Impression 3D : HP lance une machine qui construit des articles non pas en plastique, mais en acier

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de wolinn
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 10:57
Un précurseur
9  0 
Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 10:17
Pourquoi lutter pour arrêter de manger de la viande pour au final créer un aliment sans viande qui ressemble à de la viande afin de la consommer... J'comprendrais jamais ce principe des végans qui veulent continuer à manger de la viande sans viande...

Sinon l'idée est bonne, mais par pitié trouver autre chose qu'un steak, ça manque cruellement d'originalité...
7  1 
Avatar de plegat
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 13:18
Et il est où l'intérêt de l'impression 3D pour faire un gros pâté tout plat?
Il aurait fait un mickey ou une vache en 3D, à la limite... mais là... il aurait mis la louche directement dans un moule, il l'aurait eu en deux minutes sont "steak".

Après, il vaudrait mieux rester sur le principe des soupe chinoise instantanée... elles sont toutes goût bœuf, gout poulet... alors qu'il n'y a ni bœuf ni poulet dedans, mais au moins ils le disent texto, ils ne cherchent pas à faire comme si c'était du bœuf et du poulet!

Pas besoin de tortiller du popotin, un magret de canard qui ne vient pas d'un canard, ça ne sera jamais un magret de canard. Point. Ca sera autre chose, peut-être très bon et gustativement et pour la santé, mais autant appeler un chat un chat...
6  0 
Avatar de Buffet_froid
Inactif https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 12:30
3  0 
Avatar de Ecthelion2
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 04/12/2018 à 8:37
Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message

En comparaison, même un poulet de batterie (pratique que je ne soutiens pas, par ailleur) mange à satiété, dors tranquillement, n'est jamais aggressé ou blessé, et est soigneusement protégé de la maladie. Le seul problème qu'il a, c'est le manque d'espace. Il sera bien moins en état de stress qu'un animal sauvage.

Quant aux excréments, les oiseaux n'ayant pas le controle de leur sphinctère chient même dans leur nid et là où ils mangent, cages ou pas cages.

Ce qui montre bien ta méconnaissance des conditions de vie des animaux dans les élevages industriels (et oui je fais bien la différence entre élevage industriel et le petit éleveur qui laisse paître 20 têtes de bétail dans son champ, n'en déplaise à certains).

https://www.lemonde.fr/planete/artic...5235_3244.html

La vidéo a été réalisée fin janvier au sein de l’EARL de Trégonguen, une exploitation de taille moyenne, qui fait naître et engraisse chaque année plusieurs milliers de cochons pour les envoyer à l’abattoir. On y voit des animaux maigres, blessés, malades, voire agonisants. Dans leurs enclos et leurs cases gisent un cadavre de truie en état de putréfaction et plusieurs porcelets morts. Des ossements porcins, notamment de mâchoire et de pied, parsèment le couloir principal.
Plus largement, les images attestent d’une absence de nettoyage et de désinfection des bâtiments : des excréments jonchent les allées et d’immenses toiles d’araignée couvrent les murs et les plafonds, barrant même les couloirs permettant d’accéder aux salles d’engraissement. Des seringues usagées et des produits vétérinaires périmés traînent sur des étagères, tandis que le matériel chirurgical destiné à la section des queues gît à même le sol.
Les défauts de ventilation entraînent des problèmes respiratoires pour les animaux, comme en témoignent les médicaments trouvés dans l’élevage.
Le risque de transmission de dangers ayant un impact sur la santé animale, mais aussi sur la santé humaine, est maximal », prévient la vétérinaire Hélène Gateau, à laquelle l’association a soumis les images
Les porcs charcutiers, eux, sont engraissés dans des salles communes depuis leur sevrage jusqu’à leur abattage, 180 jours plus tard. La mortalité est élevée : 14 % des porcelets nés vivants n’atteignent pas cette étape


https://www.lyoncapitale.fr/actualit...e-qui-derange/

Une souche permettant une croissance hyperrapide des poulets, qui arrivent à maturité en 35 jours. Et ce au prix de certains sacrifices pour l'association L214 : "il n'y a que les muscles des poulets qui grossissent, et ce déséquilibre entraîne des problèmes pulmonaires chez les volailles, qui sont victimes de crise cardiaque…"
L'autorité de sûreté européenne des aliments déclare ainsi que "75 % du poulet industriel est contaminé par la bactérie campylobacter, principale responsable des maladies diarrhéiques et des intoxications alimentaires"


https://actu.fr/normandie/montville_...e_4665103.html

Ces animaux ne voient jamais le jour. Ils sont sur des caillebotis. Les porcs sont enfermés dans des hangars les uns sur les autres à respirer leur urine et leurs excréments. On leur coupe la queue et les dents pour ne pas qu’ils se mordent. Ces élevages soulèvent des questions de cruauté envers les animaux.


https://blogs.mediapart.fr/edition/d...-vie-de-cochon

De nombreux troubles du comportement sont alors observés : gestes stéréotypés (mouvements pendulaires, grattage du sol, mâchonnement des barreaux ...), automutilation et caudophagie. Pour éviter ce dernier comportement (qui consiste à grignoter la queue de ses congénères), les porcelets subissent peu après la naissance un traitement de choc : meulage ou coupe des dents (respectivement à l'aide d'une meuleuse électrique ou d'une pince coupante) et section de la queue (à l'aide d'un bistouri ou d'un coupe-queue thermique) ; des "soins" effectués sans anesthésie
Logiquement, ces grossesses multiples affaiblissent les truies et fragilisent leurs organes. Pour faciliter la mise bas, celles-ci se voient alors injecter de fortes doses d'hormones (lesquelles favorisent les contractions, l'expulsion, la montée du lait ...) ; et quand les porcelets ne veulent toujours pas sortir (ce qui est assez fréquent), c'est l'éleveur qui va les chercher en plongeant sa main gantée dans l'intimité de la truie. Incapable de se mouvoir, et donc, de manifester le moindre comportement maternel, la truie allaitera ses petits à travers les barreaux de la stalle ; des petits qui seront ensuite sevrés ultra-précocemment (à l'âge de 3-4 semaines, au lieu de 3-4 mois de façon naturelle)
Maladies, blessures, stress : les sources de mal-être sont diverses en élevage. Chez les cochons, les problèmes ostéo-articulaires (ostéochondrose, lésion des sabots, arthrite ...) figurent parmi les principaux syndromes douloureux connus. En cause, la dureté des sols (en béton le plus souvent) et le manque d'exercice physique (espaces réduits, faible luminosité), mais aussi et surtout un niveau alimentaire élevé et une sélection génétique orientée vers la production (croissance accélérée des chairs). Notons que les opérations de sélection génétique ont d'autres conséquences néfastes : par exemple, la sélection pour un nombre accru de naissances a engendré des taux de mortalité/morbidité élevés chez les porcelets ; autre exemple, la sélection pour des viandes moins grasses a engendré des cochons intolérants au stress (syndrome de stress aigü). Entre autres facteurs de souffrance avérés, citons (pêle-mêle) les maladies pulmonaires (dues à la respiration continuelle des gaz remontant des lisiers), les blessures (proximité, combats, transports), les complications post-opératoires (hernies, abcès ...), les prolapsus, les mammites ...

Etc Etc, tu peux trouver des liens par dizaines, et la ce n'est que en France.

Mais effectivement, ils respirent le bonheur et la bonne santé...

Ce que je vais dire va choquer les "spécistes" qui pensent l'homme au-dessus des animaux, mais tu as le discours typique des mecs qui défendaient l'esclavage à l'époque : "c'est pour leur bien"...

Et encore une fois je le redis, je ne suis même pas vegan, mais il faut arrêter de se voiler la face sur ce qui se passe dans de nombreux élevages...

Et il y a de nombreux vegans qui s'en sortent très bien sans compléments, le problème vient surtout du fait de gens qui veulent se mettre au véganisme sans se renseigner comme il faut, sans prendre en compte les particularités de leur organisme, etc. Etre vegan ne consiste pas à juste arrêter la viande du jour au lendemain, et à ne plus manger que des patates et des haricots, il y a certaine protéines / vitamines que tu peux trouver dans des légumes verts, des légumineuses, des fruits, des plantes, que l'on n'a pas forcément l'habitude de consommer.

Donc oui, le veganisme c'est loin d'être parfait pour tout le monde, et je le redis, mon discours n'est pas pour que tu deviennes vegan, je ne le suis pas moi-même, mais ta vision des élevages industriels est légèrement biaisée.

Ah et ton loup qui peut manger de tout, bah en fait non, en dehors de la viande, cela peut lui arriver de manger de petits fruits si il est vraiment en galère pour compléter son alimentation, mais il est carnivore et mange essentiellement de la viande :

http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-l.../Le-Loup-ar636

Régime alimentaire : carnivore (mais peut consommer des fruits à l’occasion)
En moyenne 2 à 5 kg par jour, mais peut jeûner plusieurs jours. Prédateur essentiellement des ongulés sauvages (en France : chevreuil, chamois, mouflons, cerfs) et d’espèces domestiques (surtout ovins, caprins, moins fréquemment et selon circonstances jeunes bovins et équins)
Donc non, ce n'est pas comparable à l'homme.
3  0 
Avatar de ztor1
Membre averti https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 11:09
En clair,

TOP Chef 2029 :

Une dizaine d'imprimantes 3d
2  0 
Avatar de MiaowZedong
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 12:50
C'est peut-être beau, mais si ça ne résout pas les problèmes de B12, carnitine, carnosine, taurine, créatine, acides gras essentiels, etc des végétariens et surtout des végétaliens, ça n'a aucun intérêt. De même que si pour résoudre ces problèmes nutritionels, il faut polluer (comme actuellement la synthèse de la taurine est si polluante qu'elle est interdite dans tous le pays Occidentaux, la taurine des suppléments alimentaires et boissons énérgisantes provient de Chine...qui finira sans doute par l'interdire à son tour).
3  1 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/12/2018 à 15:25
Citation Envoyé par Edrixal Voir le message
Pourquoi lutter pour arrêter de manger de la viande pour au final créer un aliment sans viande qui ressemble à de la viande afin de la consommer... J'comprendrais jamais ce principe des végans qui veulent continuer à manger de la viande sans viande...

Sinon l'idée est bonne, mais par pitié trouver autre chose qu'un steak, ça manque cruellement d'originalité...
Je l'ai compris à force de discussion et de débats avec un ami vegan. Les vegans agissent par convictions d'ordre éthique (la souffrance animale), et d'ordre écologique (l'impact vraiment gigantesque de la production de viande et de lait). Mais globalement, d'après ce qu'il m'a expliqué, ils aiment la viande et la texture.

Au vu du prix de la viande, et de l'impact environnemental de celle-ci, ce type d'innovation a pour moi beaucoup d'avenir.
2  0 
Avatar de sergio_is_back
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 10:37
Très appétissant... J'ai hâte de gouter
1  0 
Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 03/12/2018 à 10:49
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ouais c'est vrai qu'il y a des trucs bizarre comme "steak de soja".
Je ne sais pas si ça vient des végans ou si ça vient de l'industrie.
Après c'est peut-être pour s'intégrer, de cette façon les végans ont l'impression de manger comme une personne normale. (si t'es original sur la forme personne va l'acheter)

La forme de steak est pratique, elle peut-être appétissante.
Dans la société actuelle c'est encore mal vu de boire un shaker de protéine pendant le repas.

C'est pour ne pas choquer les gens, ça leur rappelle quelque chose de familier.

Peut-être que dans le futur on va prendre les AOJ (Apports Journalier Optimaux) et on va faire une poudre avec tous les nutriments et les gens ne mangeront que des shakers. (comme un bébé)
Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
C'est parce qu'au final, un beau morceau de "viande" (provenant d'un animal ou comme ici, de protéines végétales), ça fait quand même plus envie qu'une galette de riz, un bloc de Tofu, et certains autres trucs,... Même si cela s'est beaucoup amélioré, il faut avouer qu'au départ, les trucs végétariens / vegans, ne donnaient pas forcément envie. Faire bonne chère passe aussi par le plaisir des yeux. ^^

Et puis peut-être que pour certains, la transition est plus "facile", ils ont l'impression de manger le même plat que d'habitude. (Et ça sert aussi à certains à convaincre des gens pas forcément très "ouvert", de goûter des plats vegans et leur montrer que ce n'est pas forcément plus "mauvais" niveau goût, en leur révélant par la suite que ce n'est pas de la "vraie" viande, alors que sinon, ils n'auraient peut-être même pas goûté).

Enfin sur le principe, cela m'a toujours fait beaucoup rire aussi.
Mais si t'es Vegan, la viande c'est pas censé te dégouter justement ? oO J'sais pas perso, j'aime pas l'asperge, si demain quelqu'un sort une viande synthétique en forme d'asperge ça me donnera pas envie d'en prendre. (Aller un p'tit bout pour la curiosité)
Ou alors ça cache une envie de manger de la viande tout ça...

Surtout qu'il pourrait lui donner n'importe quel forme, carrée ou rectangulaire, afin de facilité, le stockage et la cuisson. Trouver un nom appétant aussi, plutôt que steak qui fait d'office penser à viande saignante (enfin à mon sens ^^).
Je reste sur l'idée qu'a mon sens produire de la bouffe vegan qui ressemble à de la viande, ne sert qu'a prêcher auprès de ceux qui mange de la viande plutôt qu'a nourrir les vegans.

PS : A quand le sang synthétique pour ceux qui aime manger la viande saignante ?
2  1