Selon Microsoft, ces régions nouvellement dédiées au cloud devraient soutenir la croissance et permettre aux populations et aux organisations d'accéder facilement à Internet et aux services de cloud, et cela au niveau de tout le continent africain. Pour ce faire, Microsoft a affirmé que lesdites régions proposeront des services performants intégrant une fiabilité de qualité professionnelle.
« Nous sommes ravis de constater la demande croissante des services de cloud en Afrique qui, en plus de cela, ont la capacité d'être un catalyseur pour de nouvelles opportunités économiques », a déclaré Scott Guthrie, vice-président, Cloud and Enterprise Group, Microsoft Corp. « Avec des services de cloud qui vont de la collaboration intelligente à l’analyse prédictive, les solutions de Cloud Microsoft qui seront fournies en Afrique à partir des centres de données qui y seront installés vont permettre aux développeurs de créer de nouvelles applications innovantes, aux clients de transformer les entreprises, et aux gouvernements de mieux répondre aux besoins des citoyens », a-t-il continué.
Selon la firme de Redmond, cette initiative entre dans le cadre de la volonté de l'entreprise d'élargir l'accessibilité et les opportunités dans l'ensemble du continent africain, cela en proposant des services de cloud disponibles, évolutifs et sécurisés accompagnés d'une proposition d’hébergement des données en Afrique du Sud.
Envoyé par Microsoft
Une nouvelle région Azure dans les semaines à venir
Depuis cette annonce, Microsoft n’a pas fait de communications sur l’évolution des progrès. En octobre 2018, Amazon a annoncé la création de services Web Amazon pour les centres de données ouverts en Afrique du Sud d'ici à 2020. Alors que Huawei, qui venait de se terminer l'événement AfricaCom 2018, a dévoilé le cloud Huawei en Afrique du Sud.
Le directeur des partenaires commerciaux de Microsoft en Afrique du Sud, Lionel Moyal, a déclaré que les deux régions de centre de données Azure (Johannesburg et Cape Town) devaient être opérationnelles à la fin de 2018. Il a indiqué que cela va arriver dans les semaines à venir. Lionel s’adressait aux entrepreneurs et aux startups lors de la Global Entrepreneurship Week 2018 en Afrique du Sud au sujet de la nouvelle initiative Head Start de Microsoft. Il a fait savoir que « la latence ne sera plus un problème. Ce n'est pas seulement pour l'Afrique du Sud, c'est un cloud pour l'Afrique. Pour créer de la confiance et des projets qui ont de l’impact ».
Du point de vue des investissements, Lionel Moyal a déclaré que, selon IDC, l’Afrique du Sud comptait créer 112 000 emplois dans le domaine des technologies de l’information d’ici à 2022. Il existe une pénurie de compétences dans les postes informatiques. Et le taux de croissance des emplois dans le secteur est trois fois plus élevé que les possibilités d’emploi au niveau national. Ceux qui sont intéressés gagneraient donc à maîtriser les technologies cloud, l'apprentissage automatique, l'IA, les technologies mobiles et les outils de développement.
Source : MicrosoftcareGH
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