
Et la Chine, la troisième
Le classement semestriel du Top 500 des superordinateurs les plus puissants de l’année vient de rendre son second verdict : des machines américaines – Summit et Sierra – occupent les deux premières places. Le pays de Donald Trump domine même le top 10 avec 5 superordinateurs. La Chine (2), la Suisse (1), le Japon (1) et l’Allemagne (1) contribuent pour moitié.
En comparaison au 49e classement des superordinateurs, on note comme un retour en puissance des USA. En effet, entre 1996 et 2017, ce pays n’avait plus aligné de superordinateur dans le top 3 mondial. Depuis le mois de juin, les États-Unis trônent à nouveau grâce à Summit – un superordinateur conçu par IBM. Le classement de novembre est venu révélé les nouvelles performances de Sierra – superordinateur conçu par IBM – qui passe à 94,6 pétaflops (sur l’échelle High Performance Linpack – HPL) et conforte le statut des USA. Sur le même baromètre, le Sunway TaihuLight de la Chine fait du surplace avec ses 93 pétaflops et se trouve relégué à la troisième place.
Le Summit est basé sur une architecture hybride avec des processeurs IBM Power 9 et des unités de calcul graphique Nvidia. Il s’appuie sur 4608 nœuds matérialisés par 2 Power 9 (par noeud), 6 processeurs graphiques Nvidia Tesla (par noeud) et 512 Go de mémoire vive (par nœud). D’après les résultats du dernier benchmark HPL, il a des performances qui peuvent monter jusqu’à 200 pétaflops (200 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde). Summit c’est un excédent d’à peu près 65 % de puissance de plus que le premier superordinateur non-US dans le trio de tête.
Le Summit est basé sur une architecture hybride avec des processeurs IBM Power 9 et des unités de calcul graphique Nvidia. Il s’appuie sur 4608 nœuds matérialisés par 2 Power 9 (par noeud), 6 processeurs graphiques Nvidia Tesla (par noeud) et 512 Go de mémoire vive (par nœud). D’après les résultats du dernier benchmark HPL, il a des performances qui peuvent monter jusqu’à 200 pétaflops (200 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde). Summit c’est un excédent d’à peu près 65 % de puissance de plus que le premier superordinateur non-US dans le trio de tête.
Summit est issu d’une partie d'une subvention de 258 millions de dollars du département de l'Énergie des États-Unis pour aider à maintenir le leadership américain en matière de sécurité nationale, de fabrication, de compétitivité industrielle, d'énergie et de sciences de la terre. Sierra, a été développée dans le cadre de la même commission du ministère de l'Énergie. Summit et Sierra sont certes des ordinateurs dédiés à des tâches spéciales, mais les technologies sur lesquelles ils s’appuient ne sont pas exclusives à leurs développeurs. Chaque entreprise peut faire l’acquisition des composants au sein de la gamme des produits IBM.
Pas très loin du top 10, la France a positionné le Tera-1000 – fruit de la coopération entre Atos et la Direction des applications militaires du CEA – en 14e position au mois de juin. Avec ses 25 pétaflops de puissance de calcul crête, on est encore très loin du Summit. Dans ce 52e classement, le superordinateur français chute de deux places.
Ces superordinateurs sont utilisés pour des prévisions météorologiques et climatiques, des simulations d’explosions nucléaires ou de combustion, etc. Le développement d’applications plus gourmandes en précision des calculs requiert de dépasser le pétaflops. En Europe, il existe déjà un plan pour le développement de superordinateurs d’un exaflops (un milliard de milliards d’opérations par seconde). Dans le cadre du programme H2020, deux machines de ce niveau de puissance seront déployées, ce qui, sur le long terme, pourrait faire émerger le vieux continent comme un leader mondial au même titre que les États-Unis ou la Chine.
Source : Top500
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