Apple ferait-elle de la surenchère lorsqu'il faut réparer l'un de ses dispositifs ?
Une enquête en caméra cachée suggère une réponse positive
Le 2018-10-22 19:34:00, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Lorsqu’il faut faire réparer un iPhone, Apple n’hésite pas à saler la facture. Apple n'autorise la réparation de ses appareils que par des techniciens de l'Apple Store ou des centres de service agréés afin qu'ils restent sous garantie. Mais Apple ne se contente pas de cela : l’entreprise menace les réparateurs tiers (qui ne sont donc pas certifiés Apple) qui sont prêts à effectuer les mêmes réparations pour une fraction du prix. C’est en tout cas ce que révèle une enquête de CBC News.
Rappelons qu’Apple, comme les autres fabricants majeurs, ne fournit pas de pièces d'origine ou de manuels de réparation à des tiers qu’il n’a pas agréés. Pour justifier cet arrangement, les grandes entreprises assurent qu’il s’agit là de la seule façon de garantir un travail de réparation de haute qualité et de garder les hackers loin du logiciel exclusif qui fait marcher leurs produits.
Jason Koebler, qui couvre régulièrement les sujets relatifs à Apple, a déclaré qu'il s'agissait d'un problème courant :
« J'ai cassé mon MacBook auparavant et je l'ai apporté à Apple et ils voulaient 700 $ pour réparer l'écran. J'ai fini par le faire moi-même pour 50 $. Cela arrive tout le temps », a-t-il déclaré. « De nombreuses personnes tierces peuvent résoudre les problèmes qu'Apple ne fera pas, car ce n'est pas rentable de le faire à grande échelle, ou alors Apple préférerait faire un remplacement complet. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les gens ne voudraient pas avoir une autorisation de travailler, essentiellement, pour Apple, quand ils peuvent travailler pour eux-mêmes ».
Apple, qui a refusé une demande d’interview à ce sujet, a nié l'existence d'une tendance à la surcharge des clients pour les réparations.
CBC News s’est servie d’une caméra cachée pour vérifier des informations selon lesquelles il était dit aux utilisateurs d’ordinateurs Apple qu’une réparation était inutile et donc qu’il fallait acheter un nouvel ordinateur, même si des réparations mineures auraient pu remédier à ce problème.
Lorsqu’on lui a présenté un ordinateur portable MacBook Pro qui présentait un problème commun, l’écran ne s’affichant pas correctement, un employé de l’Apple Store a répondu en affirmant que l’appareil nécessiterait des réparations importantes à un coût supérieur à 1 200 dollars.
Lorsqu'il lui a été demandé s'il y avait une solution moins coûteuse pour la réparation, l'employé de l'Apple Store a répondu par la négative.
« Ce coût est très proche du coût d'achat d'un nouvel ordinateur en termes de réparation en magasin, pas vrai ?», a déclaré l'employé.
La panne à 1200 dollars chez Apple qui ne coûte rien ailleurs
Louis Rossmann est propriétaire d'un petit magasin de réparation d'ordinateurs sur la First Avenue à Manhattan, du type classé par « non autorisé » par Apple.
Rossmann a commencé à faire de la réparation d’ordinateurs un passe-temps à l'université. Désormais, il fait des millions de vues sur YouTube avec ses didacticiels dans lesquels il apprend aux internautes à réparer leurs ordinateurs et leurs téléphones.
Lorsqu’il lui a été présenté l’ordinateur en panne dont les frais de réparation ont été estimés à 1 200 dollars par l’Apple Store de Toronto, Rossmann a identifié une broche qui aurait dû être connectée au rétroéclairage de l'ordinateur portable et qui n’établissait plus de contact.
Après l’avoir ajustée, le problème semblait résolu. Et Rossmann a déclaré que « Si quelqu'un voulait que je rétablisse le contact avec une broche, je ne lui ferais pas payer ». Il a ajouté qu'il demanderait entre 75 et 150 dollars à ses clients s'ils souhaitaient remplacer l'intégralité de la broche.
Lorsqu'Apple a été invitée à réagir à l'incident et à de nombreuses allégations de comportement similaire au sein de l'entreprise, la société a refusé de désigner un porte-parole. Cependant, elle a publié une déclaration affirmant que leurs clients étaient mieux servis par les « experts certifiés d'Apple utilisant des pièces d'origine » et a réfuté les allégations selon lesquelles elle fait de la surenchère systématique des coûts de réparation.
Intervient alors le Right To Repair
Le mouvement Right To Repair (« droit à réparer ») vise à ouvrir les réseaux de réparations étroitement contrôlés d'Apple et d'autres fabricants de haute technologie.
« Le droit de réparer, c'est l'idée que vous pouvez réparer vos propres objets ou les apporter à un magasin local pour les faire réparer », a déclaré Kyle Wiens, cofondateur d’iFixit. La structure, qui emploie 125 personnes, dispose d’un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars par an en vendant en ligne du matériel et des manuels de réparation qui apportent des solutions aux difficultés rencontrées par des sociétés telles qu’Apple.
« Autrefois, si vous achetiez quelque chose, vous pouviez le réparer quand vous en aviez besoin et, avec le temps, nous avons perdu cette capacité, qu'il s'agisse d'un aspirateur, d'un téléviseur ou d'un ordinateur portable. C'est de plus en plus difficile d’avoir accès aux informations dont vous avez besoin ou aux magasins locaux pour obtenir les pièces », a-t-il continué.
Kyle Wiens a cofondé l'entreprise de réparation en ligne iFixit
En plus de créer des obstacles pour les manuels et les instructions de réparation, Wiens a déclaré qu’Apple avait également utilisé des astuces physiques sur des appareils pour empêcher les réparations faciles.
Il a ajouté qu’elles incluaient le collage des piles en place, l’utilisation de son propre type de vis et la reprogrammation de son système d’exploitation afin d’empêcher le remplacement non autorisé de boutons d’accueil sur ses iPhone.
« Ils veulent rendre les appareils plus difficiles à ouvrir pour les gens normaux avec les outils dont ils disposent déjà », a-t-il déclaré. « Cela découle de la mentalité selon laquelle ils sont le centre de l'univers et que personne d'autre ne soit autorisé à faire quoique ce soit avec leurs produits ».
« Comme Apple écrit le manuel, il en détient les droits d'auteur. Par conséquent, si vous publiez ce manuel en ligne, Apple vous obligera à le retirer en vous menaçant d’une action en justice », a déclaré Wiens, ajoutant que ces dommages pourraient s'élever à 150 000 $ par incident.
« Ces menaces juridiques ont vraiment mis un frein aux informations de réparation en ligne », a-t-il regretté.
Source : CBC
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
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Rappelons qu’Apple, comme les autres fabricants majeurs, ne fournit pas de pièces d'origine ou de manuels de réparation à des tiers qu’il n’a pas agréés. Pour justifier cet arrangement, les grandes entreprises assurent qu’il s’agit là de la seule façon de garantir un travail de réparation de haute qualité et de garder les hackers loin du logiciel exclusif qui fait marcher leurs produits.
Jason Koebler, qui couvre régulièrement les sujets relatifs à Apple, a déclaré qu'il s'agissait d'un problème courant :
« J'ai cassé mon MacBook auparavant et je l'ai apporté à Apple et ils voulaient 700 $ pour réparer l'écran. J'ai fini par le faire moi-même pour 50 $. Cela arrive tout le temps », a-t-il déclaré. « De nombreuses personnes tierces peuvent résoudre les problèmes qu'Apple ne fera pas, car ce n'est pas rentable de le faire à grande échelle, ou alors Apple préférerait faire un remplacement complet. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les gens ne voudraient pas avoir une autorisation de travailler, essentiellement, pour Apple, quand ils peuvent travailler pour eux-mêmes ».
Apple, qui a refusé une demande d’interview à ce sujet, a nié l'existence d'une tendance à la surcharge des clients pour les réparations.
CBC News s’est servie d’une caméra cachée pour vérifier des informations selon lesquelles il était dit aux utilisateurs d’ordinateurs Apple qu’une réparation était inutile et donc qu’il fallait acheter un nouvel ordinateur, même si des réparations mineures auraient pu remédier à ce problème.
Lorsqu’on lui a présenté un ordinateur portable MacBook Pro qui présentait un problème commun, l’écran ne s’affichant pas correctement, un employé de l’Apple Store a répondu en affirmant que l’appareil nécessiterait des réparations importantes à un coût supérieur à 1 200 dollars.
Lorsqu'il lui a été demandé s'il y avait une solution moins coûteuse pour la réparation, l'employé de l'Apple Store a répondu par la négative.
« Ce coût est très proche du coût d'achat d'un nouvel ordinateur en termes de réparation en magasin, pas vrai ?», a déclaré l'employé.
La panne à 1200 dollars chez Apple qui ne coûte rien ailleurs
Louis Rossmann est propriétaire d'un petit magasin de réparation d'ordinateurs sur la First Avenue à Manhattan, du type classé par « non autorisé » par Apple.
Rossmann a commencé à faire de la réparation d’ordinateurs un passe-temps à l'université. Désormais, il fait des millions de vues sur YouTube avec ses didacticiels dans lesquels il apprend aux internautes à réparer leurs ordinateurs et leurs téléphones.
Lorsqu’il lui a été présenté l’ordinateur en panne dont les frais de réparation ont été estimés à 1 200 dollars par l’Apple Store de Toronto, Rossmann a identifié une broche qui aurait dû être connectée au rétroéclairage de l'ordinateur portable et qui n’établissait plus de contact.
Après l’avoir ajustée, le problème semblait résolu. Et Rossmann a déclaré que « Si quelqu'un voulait que je rétablisse le contact avec une broche, je ne lui ferais pas payer ». Il a ajouté qu'il demanderait entre 75 et 150 dollars à ses clients s'ils souhaitaient remplacer l'intégralité de la broche.
Lorsqu'Apple a été invitée à réagir à l'incident et à de nombreuses allégations de comportement similaire au sein de l'entreprise, la société a refusé de désigner un porte-parole. Cependant, elle a publié une déclaration affirmant que leurs clients étaient mieux servis par les « experts certifiés d'Apple utilisant des pièces d'origine » et a réfuté les allégations selon lesquelles elle fait de la surenchère systématique des coûts de réparation.
Intervient alors le Right To Repair
Le mouvement Right To Repair (« droit à réparer ») vise à ouvrir les réseaux de réparations étroitement contrôlés d'Apple et d'autres fabricants de haute technologie.
« Le droit de réparer, c'est l'idée que vous pouvez réparer vos propres objets ou les apporter à un magasin local pour les faire réparer », a déclaré Kyle Wiens, cofondateur d’iFixit. La structure, qui emploie 125 personnes, dispose d’un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars par an en vendant en ligne du matériel et des manuels de réparation qui apportent des solutions aux difficultés rencontrées par des sociétés telles qu’Apple.
« Autrefois, si vous achetiez quelque chose, vous pouviez le réparer quand vous en aviez besoin et, avec le temps, nous avons perdu cette capacité, qu'il s'agisse d'un aspirateur, d'un téléviseur ou d'un ordinateur portable. C'est de plus en plus difficile d’avoir accès aux informations dont vous avez besoin ou aux magasins locaux pour obtenir les pièces », a-t-il continué.
Kyle Wiens a cofondé l'entreprise de réparation en ligne iFixit
En plus de créer des obstacles pour les manuels et les instructions de réparation, Wiens a déclaré qu’Apple avait également utilisé des astuces physiques sur des appareils pour empêcher les réparations faciles.
Il a ajouté qu’elles incluaient le collage des piles en place, l’utilisation de son propre type de vis et la reprogrammation de son système d’exploitation afin d’empêcher le remplacement non autorisé de boutons d’accueil sur ses iPhone.
« Ils veulent rendre les appareils plus difficiles à ouvrir pour les gens normaux avec les outils dont ils disposent déjà », a-t-il déclaré. « Cela découle de la mentalité selon laquelle ils sont le centre de l'univers et que personne d'autre ne soit autorisé à faire quoique ce soit avec leurs produits ».
« Comme Apple écrit le manuel, il en détient les droits d'auteur. Par conséquent, si vous publiez ce manuel en ligne, Apple vous obligera à le retirer en vous menaçant d’une action en justice », a déclaré Wiens, ajoutant que ces dommages pourraient s'élever à 150 000 $ par incident.
« Ces menaces juridiques ont vraiment mis un frein aux informations de réparation en ligne », a-t-il regretté.
Source : CBC
Et vous ?
Voir aussi :
-
chrtopheResponsable Systèmes
Qu'en pensez-vous ?
« Art. L. 111-3.-Le fabricant ou l'importateur de biens meubles informe le vendeur professionnel de la période pendant laquelle ou de la date jusqu'à laquelle les pièces détachées indispensables à l'utilisation des biens sont disponibles sur le marché. Cette information est délivrée obligatoirement au consommateur par le vendeur de manière lisible avant la conclusion du contrat et confirmée par écrit lors de l'achat du bien.
« Dès lors qu'il a indiqué la période ou la date mentionnées au premier alinéa, le fabricant ou l'importateur fournit obligatoirement, dans un délai de deux mois, aux vendeurs professionnels ou aux réparateurs, agréés ou non, qui le demandent les pièces détachées indispensables à l'utilisation des biens vendus.
Mais si on arrive à les forcer à fournir les pièces, le prix sera tellement prohibitif que cela ne vaudra pas le coup de réparer en .
Je crois que la seule solution est ne pas acheter Apple.
Quand les gens se rendront compte de l'impossibilité de réparer un mac à un prix raisonnable, soit ils n'en rachèterons plus, soit ils subiront le dictat commercial d'Apple.le 22/10/2018 à 21:23 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifLà, c'est toi qui ne sait pas de quoi tu parles. Dessouder et remplacer un composant sur un CM, c'est tout à fait possible, et ça n'a rien du bricolage.
Quoique tu puisses croire, ça reste de l'électronique, et un bon électronicien est capable de remplacer la plupart des pièces d'un appareil. Que tu sois un fanboy d'Apple, tant pis pour toi, mais leurs produits n'ont rien d'exceptionnels par rapport aux autres. HA ! Si, une chose est vraiment exceptionnelle chez Apple : leurs prix exorbitants.le 23/10/2018 à 10:44 -
chrtopheResponsable SystèmesQui ne s'applique pas hors de France, bref t'es limite hors sujet...
Alors ils le font ou pas ? Mettez-vous d'accord dans votre tête avant de poster…
- ils ne respectent pas la loi
- Si on arrive à faire qu'ils la respectent, je pense qu'il feront un prix prohibitif pour les pièces. En tant que professionnel de l'informatique, sur du matériel Apple, auprès d'un grossiste, j'ai une marge à peu près égal aux frais de ports. A ton avis quel est mon intérêt ? Vendre Apple ? ou vendre un autre matériel qui coutera moins cher au client final, me permettra de faire une marge, et de pouvoir avoir des pièces détachée en cas de besoin ?
Je n'ai pas de haine envers Apple, je travailles beaucoup sur Mac, je trouve qu'aucun système n'a une meilleure ergonomie par exemple. Et quand on a un appareil qui vaut plus de 2000 €, qui est quasi-irréparable, et qu'on râle c'est qu'on est méchant ? Cela n'engage que toi.
Les appareils d'Apple tombent beaucoup moins en panne que les autres, et ont une durée de vie bien plus élevée.
- considéré comme obsolète par Apple, ils ne réparent pas, pas de pièces.
- cout de réparation prohibitif.
Sans compter les claviers papillon.
Conséquence du point 1, la valeur d'occasion des produits d'Apple reste très élevée, alors qu'un PC ou un Android de 3 ans ne vaut strictement plus rien et part à la poubelle.
Les réparations faites par Apple sont garanties
En allant chez Apple tu as de grandes chances que ton produit soit couvert par une extension
Dans les cas que tu présentes, il s'agit là de défauts avérés et reconnus. On retrouve ces programmes de rappel chez les autres constructeurs également.
Hors la loi de cet incompétent de Hamon que tu aimes tant a limité tout ça à la fourniture des pièces de bases ! Hors un iPhone ou un Mac c'est pas une cafetière ou un frigo !
T'as pas idée du nombre de gens qui sont victimes de soit-disant dépanneurs qui ne font rien voir bousillent encore un peu plus le matériel ! Le vrai scandale est surtout là, et j'en connais un paquet de victimes ! Mais là grand silence de ta part !
Tu me diras qu'il suffit qu'Apple fournisse le matos, les logiciels, la formation nécessaire, … OK, mais aux frais de qui ?On en arrive au noeud du problème: on n'est plus aujourd'hui dans des produits grossiers réparables à la clé de 12. Être habile de ses 10 doigts ne suffit pas non plus. Hamon et tes potes gaucho-démagos avaient juste pas prévus que la technologie ça évolue, et qu'on en arrive à une ultra miniaturisation et sophistication (réclamée en plus par le client !), qui fait que bientôt les réparation ça se fera exclusivement dans une salle blanche avec des robots.C'est pour ça que débattre avec toi est assez difficile, toi tu me parles du monde du passé, et moi je te parle du futurle 23/10/2018 à 20:50 -
sirthieMembre éprouvéIl semblerait que l'Italie partage les vues de l'auteur de l'article sur les pratiques commerciales d'Apple (mais pas que) :
Obsolescence programmée: amendes en Italie contre Apple et Samsung (RTBF Info)
Apple et Samsung sanctionnées en Italie pour obsolescence programmée (Le Monde)
C'est déjà ça !le 24/10/2018 à 23:39 -
Ryu2000Membre extrêmement actifMalheureusement souvent les consommateurs préfèrent acheter un nouveau produit Apple.
Les appareils sont conçu pour ne pas être facilement réparable.
Ils sont miniaturisé et difficilement démontable.
Si en plus les pièces sont difficile à se procurer...le 23/10/2018 à 10:26 -
sirthieMembre éprouvéMais oui, bien sûr…
C’est pour ça qu’Apple a créé ses propres vis, soude ses batteries et colle ses piles et a créé des OS qui verrouillent ses devices si une réparation a été faite par un réparateur non agréé. Pour notre bien. Pour nous protéger, nous, cons(ommateurs), de notre propre incompétence (parce que, bon, pour changer une batterie, faut passer par un réparateur agréé Apple, sinon l’ordinateur s’autodétruira dans les 5 secondes, c’est sûr) et de nos propres faiblesses, et pour nous protéger des vilains réparateurs non agréés qui ne pensent qu’à nous pomper un max de fric et à détruire nos si beaux et si exceptionnels Apple.
L’article ne mentionne pas que le (vilain) réparateur non agréé Apple a soudé quoi que ce soit :Lorsqu’il lui a été présenté l’ordinateur en panne dont les frais de réparation ont été estimés à 1 200 dollars par l’Apple Store de Toronto, Rossmann a identifié une broche qui aurait dû être connectée au rétroéclairage de l'ordinateur portable et qui n’établissait plus de contact.
Après l’avoir ajustée, le problème semblait résolu.
Nan, sérieux, t'es sûr que la pomme sur les ordis d'Apple dans laquelle t'as visiblement mordu, c'est pas celle de Blanche-Neige et qu'elle était pas bourrée d'hallus ?le 23/10/2018 à 19:57 -
PomalaixRédacteurMa remarque faisait référence au titre de l'article, et donc à son auteur, qui parle de "réparer un dispositif".
Je n'avais même pas lu votre intervention, mais c'est très volontiers, du même mouvement, que je fustige ce "device", qui n'est rien de plus qu'un appareil pour qui veut se donner la peine de parler français .le 23/10/2018 à 22:15 -
sirthieMembre éprouvé
http://www.cnrtl.fr/definition/objecter
Grand Dictionnaire vs Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Le match !
Au jeu des références et des contre-références, on peut jouer longtemps...
M'objecter est utilisé depuis longtemps et est parfaitement compréhensible. Je ne vois donc pas de raison de ne pas l'utiliser, et peu m'importe ce que vous pourrez m'objecter.le 23/10/2018 à 23:37 -
PomalaixRédacteurBon, désolé que ça tombe sur vous, mais "dispositif" n'est absolument pas un terme adapté.
Dans le cas présent, il s'agit tout simplement de réparer un produit, un appareil, un engin, une machine, mais certainement pas un "dispositif".
(Et on ne dit pas non plus un "périphérique", comme on le voit parfois, quand il s'agit d'un téléphone portable ou autre appareil absolument autonome)le 23/10/2018 à 20:18 -
sirthieMembre éprouvéÇaaa y est, v'la la police de la langue !
D'abord, restons précis, j'ai pas employé le mot dispositif, j'ai employé le mot device, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Device est un mot couramment utilisé notamment dans la conception web (pardon, toile) pour désigner un ensemble d'équipements informatiques. On parlera ainsi de "pages web (pardon, pages toile) responsive visibles sur tous les devices" (PC (pardon, OP, ordinateur personnel), tablettes, smartphones (pardon, téléphones intelligents), etc.).
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens (si, si) que vous allez m'objecter l'emploi du mot responsive. J'en suis infiniment désolé pour vous mais si vous venez parler de pages web (pardon, pages toile) réactives à quelqu'un qui travaille dans le web (pardon, la toile), il risque de vous demander ce que vous voulez dire par là. Par contre, responsive, il comprendra tout de suite.
Ensuite, j'ai pas parlé de périphérique ; je vois donc pas pourquoi vous la ramenez avec ça.
Et qu'est-ce qu'un périphérique ? Si j'utilise une imprimante sans PC (pardon, OP, ordinateur personnel), comme photocopieuse, ce n'est donc plus un périphérique mais un appareil autonome. Un périphérique est un device asservi à un autre, point, et ça, ça varie selon l'usage qui en est fait. Il serait idiot de décider in abstracto (vous acceptez les latinismes ? Si oui, pourquoi ? Et pourquoi ne pas accepter les anglicismes, alors ?) quel device est un périphérique et quel device n'en est pas un.
Au fait, où étiez-vous ces dix dernières années quand il s'agissait de fustiger tous les articles et commentaires de ce forum utilisant des mots impropres selon vous ?
Enfin, j'aime pas votre ton de prof de primaire avec vos "On dit/On ne dit pas" et je vous dénie tout droit et compétence de dire quels mots je dois employer ou non.
Bien à vous.le 23/10/2018 à 21:56