La voiture autonome est une application typique du domaine de la robotique mobile dans laquelle de nombreux acteurs sont engagés. Pour développer cette voiture, plusieurs sociétés géantes comme Google, Uber ou encore Apple se sont lancées dans des projets fous pour révolutionner le monde de l’automobile et conduire la nouvelle génération des transports. Si la voiture autonome commence à faire son apparition, de nombreuses questions techniques, légales, psychologiques et juridiques restent non résolues.
Aux États-Unis, Uber a dû suspendre temporairement son programme de développement de voiture autonome après un accident mortel en Arizona. La multiplication des accidents essuyés par Uber et Tesla fait que les Américains font moins confiance aux véhicules autonomes, mais qu’en est-il en Europe ? En France, le gouvernement envisage d'autoriser les voitures autonomes dès 2020, sous peine que la technologie soit suffisamment éprouvée, mais avant cela, la France doit adapter son cadre réglementaire actuel.
Aux Pays-Bas, le gouvernement se prépare aussi à l’arrivée des voitures autonomes. Prochainement, elles devront passer un test de conduite pour obtenir un permis et circuler sur les routes publiques. Le propriétaire de la voiture lui ne sera pas épargné puisqu’il aura peut-être à passer un test supplémentaire.
Plusieurs acteurs comme le Bureau Central des permis de conduite et RoboTuner (une entreprise spécialisée dans l’application de l’IA) pensent que cette méthode d’évaluation est nécessaire pour le test pratique dans le futur. Dans le cadre du Software Driving License Project, ces acteurs travaillent ensemble pour établir un cadre légal qui définit les prérequis de fiabilité et de sécurité des voitures autonomes.
Cette collaboration a donné lieu à la mise en place d’un test de conduite obligatoire pour les voitures autonomes. Si la voiture réussit le test, elle reçoit un permis de conduire S (qui veut dire Software). Non seulement la technologie physique de la voiture est évaluée, mais aussi le logiciel qui guide la voiture.
Le propriétaire de la voiture autonome pourrait aussi avoir l’obligation de passer un examen spécial, même si auparavant la ministre Cora van Nieuwenhuizen a dit que ce genre de permis est pour la voiture et non pas pour le conducteur.
Un permis de conduire pour l’IA parait comme une exigence logique. Étant donné que les voitures autonomes peuvent circuler sur les mêmes routes qu'une voiture avec chauffeur, il s'agit d'une exigence tout à fait raisonnable. Et vu l'étendue de la variabilité qu'une IA peut avoir, il est tout à fait logique qu’il doive y avoir un test pour chaque révision du logiciel.
Source : tweakers
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Le , par Coriolan
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