
Baptisé Frontera (frontière en espagnol), le futur supercalculateur du TACC devrait être opérationnel d’ici 2019 et se positionner directement à la cinquième place du classement des superordinateurs les plus puissants de la planète. Il devrait en outre s’afficher comme le troisième supercalculateur le plus puissant des États-Unis, mais également comme le numéro un parmi ceux qui sont détenus par des universités.
Frontera sera livré par Dell EMC et architecturé autour des processeurs de la marque Intel. La société Data Direct Networks prendra en charge la conception du système de stockage, tandis que Mellanox fournira l’interconnexion haute performance pour la machine. NVIDIA, Green Revolution Cooling (GRC) et les fournisseurs de solutions Cloud tels que Google, Amazon et Microsoft auront également leur rôle à jouer dans ce projet.
« ;Les superordinateurs — comme les télescopes pour l’astronomie ou les accélérateurs de particules pour la physique — sont des instruments de recherche essentiels pour répondre aux questions qui ne peuvent être explorées en laboratoire ou sur le terrain ;», a déclaré Dan Stanzione, DG du TACC.
Depuis 2006, le TACC a mis au point et exploité trois superordinateurs qui, a chaque fois, ont réussi à se hisser dans le Top 10 des systèmes dédiés au supercalcul les plus puissants du monde : Ranger en 2008 (qui est demeuré opérationnel jusqu’en 2013), Stampede1 en 2012 et Stampede2 en 2017.
Signalons au passage que la NSF n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, depuis plus de trois décennies, cette organisation s’est fait remarquer dans des initiatives similaires se traduisant par la fourniture des ressources informatiques dont les chercheurs ont besoin aux États-Unis pour accélérer l’innovation. L'an dernier, le NSF a accordé au TACC une subvention de 30 millions USD au TACC pour l’acquisition de Stampede2.
Frontera devrait permettre aux chercheurs universitaires d'approfondir leurs connaissances dans des domaines variés incluant la modélisation globale du climat, la prévision de phénomènes météorologiques et les collisions de particules. Frontera devrait aussi aider les États-Unis à accélérer les découvertes qui bénéficieront à tous les secteurs du pays (astrophysique, éducation, santé, industrie...).
Source : Université du Texas
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