
Financé à hauteur de 12,1 millions de livres par le gouvernement britannique, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme global qui vise à faire du Royaume-Uni la première destination mondiale pour les tests de véhicules autonomes en soutenant le développement et le déploiement à l’échelle nationale de véhicules connectés et autonomes (CAV). D’après Londres, le marché mondial des tests pour CAV pourrait atteindre 907 milliards de livres d’ici 2035 et créer, par la même occasion, 27 000 emplois.
Les simulations qui y seront effectuées devraient être utilisées afin de tester en toute sécurité des véhicules autonomes et d’appuyer les organismes de certification, les assureurs et les fabricants. Il est notamment question de mettre en place des normes et des exigences en matière de données (collecte, traitement, diffusion) pour le déploiement et l’exploitation réels des véhicules autonomes ainsi que des conditions rigoureuses de test incluant les dangers du monde réel.
Miranda Sharp, responsable de l’innovation chez Ordnance Survey, a déclaré à ce propos : « l’objectif d’OmniCAV est d’accélérer le déploiement sécurisé de CAV sur les routes britanniques en permettant des tests dans des versions liées de l’environnement réel et numérique. Pour atteindre cet objectif, les données géospatiales sont essentielles, non seulement pour la création d’un environnement de simulation réaliste pour les tests, mais également pour le déploiement éventuel d’une nouvelle infrastructure capable d’améliorer la connectivité et la mobilité. »
Kirsty Lloyd-Jukes, PDG de Latent Logic (l’entreprise responsable du projet), estime pour sa part que « nous devons nous assurer que les voitures sans conducteur peuvent vraiment supporter nos conditions routières difficiles, que ce soit sur les routes de campagne ou dans les rues de ville. Le seul moyen d’y parvenir est de mener des “tests de conduite” en réalité virtuelle. »
Le problème ne sera peut-être pas de convaincre les fabricants que le Royaume-Uni dispose des meilleurs simulateurs pour tester les CAV, mais de convaincre le public qu’une « voiture propulsée par une IA » et testée dans un « simulateur basé lui aussi sur une IA » est une bonne chose.
Source : Directions Mag
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