IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Explosion de prix chez Google Maps : quelles sont les alternatives susceptibles d'être intéressantes ?
Une ébauche de réponse

Le , par Stéphane le calme

288PARTAGES

17  0 
Quelles alternatives à Google Maps envisagez-vous ?
OpenStreetMap
72 %
Mapbox
14 %
HERE
7 %
Azure Maps
3 %
MapTiler
3 %
Apple Maps
0 %
Tom Tom
0 %
Aucune, je reste sur Google Maps
10 %
Autres (à préciser en commentaire)
7 %
Voter 29 votants
Lancé en février 2005, Google Maps, le service de cartographie de Google, a su peu à peu s’imposer pour devenir presque incontournable dans le domaine. Le service s’est adapté à l’aire du temps, ne manquant pas certains virages importants comme celui de la réalité augmentée.

Pour mémoire, Google n’a pas inventé la cartographie en ligne, MapQuest ou Michelin (ViaMichelin) étaient déjà présents et le projet OpenStreetMap avait démarré peu de temps avant, mais Google s’est naturellement imposé par ce choix de la gratuité et la possibilité d’intégrer (gratuitement) leurs cartes interactives personnalisables sur n’importe quel site.

Google Maps compte plus d’un milliard d’utilisateurs. Les API de Google Maps sont utilisés par bon nombre de sites Web pour ajouter des informations sur des cartes ou par des internautes pour divers services (place de stationnement, proposition de lieux à visiter, heures d’ouverture et de fermeture des magasins, numéro pour contacter une entreprise, etc.).

Le 2 mai, Google a annoncé une refonte complète de son offre professionnelle Google Maps. Il faut préciser que si Google Maps est gratuit pour les utilisateurs finaux, l’offre ne l’est pas pour les entreprises et les professionnels.

« À compter du 11 juin, vous aurez besoin d'une clé API valide et d'un compte de facturation Google Cloud Platform pour accéder à nos produits principaux. Une fois que vous aurez activé la facturation, vous aurez accès à vos 200 $ d'utilisation mensuelle gratuite à utiliser pour nos produits Cartes, itinéraires et lieux. Au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise ou des pics d'utilisation, notre plan évoluera avec vous. De plus, avec l'infrastructure globale de Google Maps, vous pourrez évoluer sans penser à la capacité, la fiabilité ou la performance », a déclaré Google.


Une explosion des prix

Ces changements, qui impliquent de renseigner obligatoirement un code de carte bleue, se traduisent par une explosion des prix pour les usages professionnels avec une réduction drastique du volume d’affichages gratuits autorisés.

Le quota gratuit de 25 000 cartes affichées par jour sur un site web passe maintenant à 28 000, mais par mois (soit en moyenne moins de 1000 par jour). C'est-à-dire 25 fois moins qu'avant. Pendant ce temps, la tarification au-delà du quota gratuit passe de 0,50 $ les 1000 cartes affichées à 7 $. Elle a été multipliée par 14. Un site qui affiche en moyenne 10 000 cartes par jour passe donc de 0 $ avant la nouvelle politique tarifaire à 1904 $ par mois (30 jours). Ceux qui étaient proches de la limite gratuite de 25 000 affichages par jour - disons 24 000 par exemple - devront désormais s'acquitter d'une facture de plus de 4800 $ par mois, pour un service qu'ils utilisaient gratuitement juste un mois plus tôt.

Cette nouvelle politique tarifaire va bien sûr affecter de nombreuses personnes physiques ou morales, sans oublier les collectivités territoriales qui comptent sur le service de cartographie de Google pour offrir certains services à leurs populations.

Vers la recherche d’alternatives plus intéressantes ?

Google a décidé de faire de Maps sa prochaine activité à un milliard de dollars en multipliant les prix par un facteur 14 et en diminuant la limite d'utilisation gratuite de près de 30 fois, le tout avec une période de préavis minimale. Heureusement, cette décision a su trouver un écho dans les services de cartographie concurrents qui veulent profiter de la confusion pour récupérer des clients. Apple Maps, Mapbox, TomTom, quelle alternative est la meilleure pour les sites de moyenne et grande taille?

Niveau de détails

Beaucoup s’accordent à dire que, objectivement, Google Maps est le meilleur produit sur son marché, à bien des égards. Certains prennent comme argument son excellente analyse de l'avancée des cartes par rapport aux autres.

Il faut quand même noter que plusieurs utilisateurs ne se servent de cartes que pour visualiser efficacement des emplacements. Par conséquent, ce type d’utilisateur n’a pas besoin de fonctions avancées les plus susceptibles d'avoir des API propriétaires, telles que les images satellites, les calculs d'itinéraires et autres. Dans ce cas-là, ce qui est important est la qualité visuelle des cartes et le niveau de détail qu’elles fournissent dans le territoire où se déroulent les opérations.

Ci-dessous, un visuel de la même pharmacie en Varsovie proposé par différents services avec une superposition des marqueurs personnalisés de l’auteur où c’était possible. Le visuel a été réalisé par in der Apotheke, une startup dont le service permet à des patients de trouver des médicaments dans des pharmacies (pour la plupart en Pologne, zone d’opération de la startup) qu’ils peuvent repérer sur une carte.



À première vue, il semble que presque tous les fournisseurs proposeraient une expérience satisfaisante en ce qui concerne le centre de Varsovie. Une exception pourrait être Azure Maps, qui a été mise à disposition au cours des mois précédents. Pour être juste, Microsoft affirme que la vacuité perçue de ses cartes est intentionnelle et au profit de ses grandes entreprises partenaires, qui aiment superposer une grande quantité de leurs propres informations sur les cartes.

Cependant, il se peut que le centre de Varsovie ne soit pas représentatif de l'ensemble du pays et que la qualité de la carte pour les villes plus petites soit pire. Par conséquent, la startup a également comparé les vues dans la plus petite ville (Konstancin):



« En dépit de nos préoccupations initiales, il s'est avéré que nous ne sommes pas en otage de Google Maps après tout et de nombreuses alternatives semblent étonnamment décentes en Pologne », a noté la startup.

Comparaison des prix

Les fournisseurs de cartes utilisent des modèles de tarification différents, ce qui rend difficile la comparaison directe des prix. Voici un aperçu des options d'utilisation payante (ne tenant pas compte de la franchise d'utilisation gratuite):
  • Google Maps : 7 $ après un chargement de 1000 cartes, indépendamment de la taille de la carte ou du zoom / panoramique par l'utilisateur (5,60 $ avec une réduction pour un volume élevé)
  • Mapbox : $ 0.50 pour chaque 1000 "vues de carte", qui malgré le nom n'est pas une vue de carte, mais la demande de 4 ou 15 carreaux de carte (selon le type de carte) arrondis vers le haut
  • Azure Maps : 0,50 $ pour 1 000 "transactions", où la transaction est égale à 15 carreaux de carte
  • TomTom : 0,50 $ pour 1 000 « transactions » (0,40 $ avec les rabais de volume les plus élevés), chaque transaction est égale à 15 carreaux de cartes
  • HERE : le prix est par lots, le forfait Standard s'élève à 0,50 $ pour 1000 « transactions » (15 carreaux de cartes)
  • MapTiler : 0,05 $ pour 1 000 carreaux supplémentaires
  • Apple Maps - jusqu'à présent est en version bêta et offre une généreuse allocation d'utilisation gratuite, pas de prix commercial disponible



Les carreaux de carte forment une mosaïque

« Nous trouvons le modèle de Google le plus transparent (en laissant de côté le prix), parce que chaque page de site Web avec une carte aura le même prix.

« En cas de paiement pour chaque carreau de carte, comme avec MapTiler, les choses deviennent plus compliquées. Le nombre de carreaux présents sur chaque carte dépend de sa taille, ce qui, dans le cas de sites sensibles, peut être différent pour chaque utilisateur en fonction de la résolution de l'écran. En dehors de cela, l'utilisateur peut déplacer la carte ou zoomer, en dessinant d'autres carreaux.

« Le moins transparent en termes de conditions de prix est Mapbox. Non seulement nous ne savons pas combien de carreaux sont calculés pour chaque "vue cartographique", mais le terme lui-même est trompeur (d'autres compagnies utilisent "transaction", ce qui n'implique pas un coût total pour la carte comme avec Google Maps).

« En examinant les conditions de prix, il est difficile de savoir quel serait le coût quotidien réel pour l'ensemble du site. Notre startup, par exemple, utilise à la fois de petites cartes sur les profils des pharmacies, ainsi que d'énormes cartes en plein écran présentant les résultats de la recherche, mais uniquement pour les utilisateurs sur desktop ».

Alors, vers quelle solution se tourner ?

La startup reconnaît que, dans son cas, il y a certaines options qu’elle pourrait rejeter rapidement pour diverses raisons. Par exemple OpenStreetMap n'est pas supposé être directement utilisé par les sites commerciaux. Apple Maps, même si cela ne la dérange pas d'avoir le logo Apple sur son site quelque part, a été publié en version bêta et nécessite un compte développeur Apple pour tester correctement.

La startup aimerait pouvoir utiliser Azure Maps avec d'autres services qu’elle utilise déjà sur Azure. « Cependant, l'API JavaScript propriétaire laisse beaucoup à désirer, même lorsque l'on essaie de mettre en œuvre les cas d'utilisation les plus simples (par exemple des marqueurs personnalisés) ».

Les cartes HERE semblent mal correspondre visuellement à son site (trop rigide), ont une interface propriétaire et la startup préfère la facturation par répartition aux offres groupées. Mais un grand site qu’elle connait a décidé de migrer vers HERE, donc elle voudrait garder cette option sous la manche et observer dans un premier temps comment cela se passe pour ledit site.

Pour elle, l'option la plus attrayante est d'utiliser une bibliothèque JavaScript open source commune - comme Leaflet - permettant des changements continus des fournisseurs sous-jacents des carreaux de carte réels.

« Nous pouvons avoir une telle opportunité avec Mapbox ou MapTiler, et peut-être TomTom, qui, cependant, utilise un client Leaflet légèrement modifié et exige une facturation prépayée au lieu du paiement au fur et à mesure que nous préférons ».

Source : in der Apotheke

Et vous ?

Que pensez-vous de ce raisonnement ?
Allez-vous rester sur Maps ou vous tourner vers une alternative ?
Laquelle envisagez-vous ? Sur quel critère (détails des cartes, avantages de prix, etc.) ?

Voir aussi :

Explosion des prix de Google Maps : le département de Maine-et-Loire abandonne Google pour OpenStreetMaps, un service de cartographie open source
La nouvelle grille tarifaire de Google Maps met la communauté des développeurs en ébullition, préparez-vous à faire chauffer la carte bleue
Google Maps va bientôt appliquer sa nouvelle politique d'utilisation de son service de cartographie Maps, quels sont les changements à venir ?
Google Maps reçoit un nouveau design pour faciliter l'identification de points d'intérêts, l'application devient plus intelligente

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de pmithrandir
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 15:51
Je ne comprend pas la phrase :
open street map n'est pas sencé être utilisé par des site comerciaux.

Je ne vois pas ce qui l'empeche dans la licence. Ce qui est interdit, c'est d'utiliser les serveurs de tuile communautaire pour cela, mais rien n'empeche de fabriquer son propre serveur de tuile(ou sa ferme de serveur) ou même encore de payer un service de tuile qui les expose.
8  0 
Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 16:52
google se réveille. abus de position dominante == ventre forcée due a monopole.

bientot on va devoir payer pour continuer a utiliser gmail.
8  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 16:31
Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
Je ne comprend pas la phrase :
open street map n'est pas sencé être utilisé par des site comerciaux.

Je ne vois pas ce qui l'empeche dans la licence. Ce qui est interdit, c'est d'utiliser les serveurs de tuile communautaire pour cela, mais rien n'empeche de fabriquer son propre serveur de tuile(ou sa ferme de serveur) ou même encore de payer un service de tuile qui les expose.
J'avoue n'avoir pas lu une phrase aussi stupide depuis bien longtemps mais si je comprends bien, ils disent cela car c'est gratuit et non adapté "de base" pour une utilisation commerciale (même si ça peut l'être en cherchant un minimum).

Surtout qu'en regardant les différentes images et en les comparant, sans même regarder les noms, je trouve OpenStreetMap au-dessus des autres au niveau de l'affichage et du détail d'affichage (avis personnel).
4  1 
Avatar de Doksuri
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/07/2018 à 9:08
j'ai vote autre : Leaflet + tuiles persos
1  0 
Avatar de Bubu017
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 17:04
Pour le coup, ironiquement, je trouve OpenStreetMap trop détaillé. Sur un écran PC ça peut passer mais sur un plus petit écran, j'ai peur que ça fasse trop chargé. Azure, c'est tout le contraire on dirait des schémas.
Visuellement je trouve MapBox sympa mais s'il doit coûter aussi cher que Google ...
0  0 
Avatar de Hyome
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 19:05
Il y a aussi Wemap comme alternative (https://getwemap.com).
Startup Montpelliéraine qui permet de faire ses cartes interactives à intégrer dans les sites web & appli.
Elle propose aussi ses services en temps que fournisseur de tuiles.
0  0 
Avatar de ShigruM
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 25/07/2018 à 20:21
Citation Envoyé par Saverok Voir le message
J'ai des clients qui envisagent de migrer vers https://www.jawg.io/

Quelqu'un l'a t'il déjà intégré ?
Merci d'avance pour votre retour d'expérience.
peu de fonctionnalités et aussi cher que google.... quel est l’intérêt de ce truc ?
0  0 
Avatar de darklinux
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/07/2018 à 9:04
open street map bien sur , l ' API est distribué sur Débian ... ce qui est une preuve de qualité . Bon l ' open source et le free software sont complémentaire , mais bon , il y a plein de sites qui en parle très bien ... Cette confusion est gênante , pour le jeune public
0  0 
Avatar de LeBressaud
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 26/07/2018 à 10:13
Citation Envoyé par slowsaz Voir le message
J'avoue n'avoir pas lu une phrase aussi stupide depuis bien longtemps mais si je comprends bien, ils disent cela car c'est gratuit et non adapté "de base" pour une utilisation commerciale (même si ça peut l'être en cherchant un minimum).

Surtout qu'en regardant les différentes images et en les comparant, sans même regarder les noms, je trouve OpenStreetMap au-dessus des autres au niveau de l'affichage et du détail d'affichage (avis personnel).
Par contre il y a pas mal de d'erreurs dans les informations affichées même dans des villes qui ne sont pas particuliérement petite
0  0 
Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/07/2018 à 11:20
Il faudrait que l'UE condamne Google pour vente à perte sur les dernières années, car en montant les tarifs aussi drastiquement, c'est bien un aveux de manque complet de rentabilité...
0  0